Appel à communication : « Sociologie de la broderie : qui brode quoi et pour qui ? » (Le Puy-en-Velay,16-17 novembre 2012)

Association Française pour l’Etude du Textile – AFET

 

Journées d’étude 2012

16-17 novembre, Le Puy-en-Velay

Appel à communication

 

Sociologie de la broderie : qui brode quoi et pour qui ?

Extrêmement vaste et varié, le champ d’application de la broderie relève de domaines multiples, tant militaires que profanes ou religieux. Cette technique décorative, manuelle ou mécanique, participe à l’embellissement de vêtements, de pièces d’ameublement, de pièces de harnachements, de moyens de locomotion et de bien d’autres encore, pour un usage quotidien, festif ou cérémoniel. Si les aspects techniques – matériaux, points –, ainsi que la description des objets brodés, ont donné lieu à de nombreuses publications, il n’en est pas de même des conditions sociales de leur réalisation. Ce sont ces questions bien spécifiques qui sont à l’ordre du jour des prochaines journées d’étude de l’AFET.

La pratique de cet art textile fait intervenir plusieurs types d’acteurs : commanditaires, concepteurs, réalisateurs, destinataires… Il conviendra de distinguer le caractère professionnel ou privé des uns et des autres, de mettre l’accent sur leur formation, leur organisation, les relations entre les différentes catégories, leur évolution respective face
aux transformations sociales, ainsi éventuellement que sur les influences subies sur le plan local ou international.

A titre d’exemples, on pourrait parler des professionnels organisés en ateliers hiérarchisés dont la formation requérait, sous l’Ancien Régime, de longues années d’apprentissage ; des particuliers brodant pour leur propre besoin ou plaisir, dans le cadre d’une économie domestique, telles les « dames de qualité » ; des pratiques de marins au long cours occupant leurs loisirs forcés ; des artistes utilisant cette technique comme moyen d’expression ; ou encore des communautés religieuses, masculines ou féminines, qui brodaient pour l’embellissement de leurs lieux de culte et leurs cérémonies, ou pour répondre à des commandes extérieures leur procurant des revenus.

Si les exemples donnés ici relèvent de l’histoire européenne des textiles, l’AFET souhaite toutefois que soit présenté un éventail aussi large que possible des pratiques qui règnent ou qui ont régné dans les différentes régions du monde.

Dans le cadre des Journées d’étude, l’AFET insiste pour que chaque communiquant développe une problématique clairement en rapport avec les limites du sujet décrites ci-dessus, de manière à rendre plus fructueux nos échanges.

Le Conseil d’Administration de l’AFET

Association Française d’Etude du Textile

Les propositions sont à envoyer, avant le 15 mai 2012, à Danièle Véron-Denise, 37 rue Moreau de Tours, 77590 BOIS LE ROI ou daniele.denise@dbmail.com

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