Appel à communication : « Voir, ne pas voir : les expositions en question »

Arman, Le Plein

Appel à communication

Journée d’études

 

Voir, ne pas voir : les expositions en question

5 juin 2012

INHA, salle Jullian
Cette journée d’études propose de questionner l’impact des stratégies de choix, conscientes, mais aussi inconscientes, à l’œuvre dans la réalisation d’une exposition. Quelles conséquences dans la connaissance et la réception de l’œuvre d’un art, d’un artiste ou d’un groupe d’artistes ces stratégies ont-elle eues ? Absence, perception tronquée, rapprochements entre des œuvres en réalité très différentes, ces choix ont pu être à l’origine d’importants malentendus mais aussi d’approches nouvelles et originales. Ce sont ces modalités de choix, et leurs conséquences, que nous nous proposons d’étudier.

L’exposition peut tout d’abord n’avoir jamais eu lieu, et le choix est alors de ne pas montrer. Comment, dès lors, travailler sur une absence, et quel est alors le rôle de l’historien d’art face aux documents d’archives ? L’exposition participant d’une stratégie de légitimation d’un art à un moment donné, quel impact le fait de retenir telle œuvre au détriment d’une autre a-t-il sur la perception de l’art en question ? Quels sont les acteurs qui ont alors fait ces choix, et pourquoi ? Ce choix est-il personnel ou institutionnel ? Relève-t-il de raisons artistiques, économiques, politiques ? Quelle image d’un art ou d’un artiste veut-on alors donner, et l’exposition a-t-elle eu l’impact escompté ?

On mettra également l’accent sur les questions méthodologiques à l’œuvre dans la constitution de la mémoire des expositions, à l’heure où l’usage des courriers électroniques tend à modifier en profondeur la nature même des archives réunies à l’attention des futurs historiens. En ce sens, les réflexions d’acteurs culturels sur leur propre pratique contemporaine sont les bienvenues.

Pour cette première journée d’étude, on choisira une large perspective afin de pouvoir confronter, méthodologiquement et dans leurs résultats, des cas divers. On s’intéressera donc aussi bien à l’art français qu’à l’art étranger, y compris extra-occidental, des années 1920 à nos jours.

Les propositions devront comprendre le titre de l’intervention, un résumé d’environ 300 mots ainsi qu’un curriculum vitae, et sont à adresser avant le 15 février 2012à Maureen Murphy et Marie Gispert

Contactmaureen[point]murphy[point]1[at]gmail[point]com ;

marie[point]gispert[at]wanadoo[point]fr

Source : http://hicsa.univ-paris1.fr/page.php?r=3&id=480&lang=fr

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