Appel à contribution – Colloque et journée d’étude : Cataloguer l’objet multiple Sculpture, estampe, photographie…

 

Colloque et Forum des jeunes chercheurs organisés par : Claire Barbillon et Véronique Meyer, Université de Poitiers (E 4270 CRIHAM), dans le cadre de la carte blanche proposée par l’INHA à l’Université de Poitiers

Daumier, L'Amateur, vers 1860-65, New York, Metropolitan Museum

Daumier, L’Amateur, vers 1860-65, New York, Metropolitan Museum

 

APPEL A COMMUNICATIONS

Le colloque « Cataloguer l’objet multiple » s’inscrit dans le cadre de la Carte Blanche proposée en 2015 par l’INHA à l’université de Poitiers. Avec cette nouvelle formule, l’INHA  offre  chaque année à une université de région  l’occasion de renforcer la visibilité des recherches en histoire de l’art qui y sont menées.  Première institution à recevoir cette Carte Blanche, l’université de Poitiers a choisi de mettre l’accent sur ses équipes et sur l’insertion de la discipline de l’histoire de l’art au sein de laboratoires pluridisciplinaires. Un ensemble d’évènements poitevins sont programmés de septembre à décembre 2015 à l’INHA, parmi lesquels figure le colloqueCataloguer l’objet multiple. Sculpture, estampe, photographie… qui aura lieu les 28, 29 et 30 septembre 2015 à l’auditorium de la Galerie Colbert.

Sculpture, estampe et photographie sont par essence des multiples, connaissent des tirages souvent nombreux d’autant que tous trois procèdent d’une matrice qui peut être modifiée et donner naissance à des variations importantes. Objets complexes, ils tiennent à la fois de l’œuvre originale, de l’interprétation ou de la copie. En cela, ils déroutent les amateurs et les historiens de l’art attachés à l’étude d’autres formes artistiques, et posent des questions spécifiques ; leur caractère d’objet multiple ne masque pas leurs caractéristiques propres.

Outil et genre fondamental de l’histoire de l’art, le catalogue a récemment fait l’objet d’un certain nombre d’études. Alors que ces recherches ont surtout porté sur le catalogue de peintures et de dessin,  le domaine du «multiple» reste encore peu abordé, en raison des  difficultés posées par la nature même des objets concernés.

Quels sont les premiers catalogues d’objets multiples, comment ont-ils traité ces objets, par rapport aux objets uniques, et quels en furent les premiers rédacteurs et les premiers usages ? Quels enjeux et quels choix pour les catalogues de ce type, aujourd’hui ?

Le colloque souhaite centrer son propos sur des objets aussi divers que les estampes, les sculptures et la photographie, mais ne saurait laisser hors de son champ les autres multiples tels que les monnaies et médailles, bronzes d’ameublement, papiers peints et livres, objets du design… qu’il s’agisse de productions occidentales ou extra-occidentales. On attend du colloque une réflexion historique et méthodologique centrée sur ces types de catalogues bien précis, qui peuvent être abordés dans les communications selon les axes suivants.

  • De l’inventaire au catalogue, étude diachronique des méthodes appliquées au traitement des objets multiples (inventaires notariés, catalogues de collections, de marchands, de vente, de musées, de bibliothèques…)
  • Usages et pratiques européennes et extra-européennes des catalogues (commande, numérotation des tirages, authentification,  valeur commerciale…)
  • Nouvelles technologies au service de l’objet multiple

Le colloque sera précédé, le 28 septembre après-midi, par un Forum des jeunes chercheurs sur le même thème. Ces derniers sont invités à présenter leur communication au même titre que les chercheurs confirmés.

Les propositions de communication pour le colloque et pour le forum sont à retourner avant le 30 mars 2015 à :

                         Claire Barbillon : barbillon.claire@orange.fr

Véronique Meyer : vero-meyer@wanadoo. fr

Comité scientifique : Claire Barbillon (Université de Poitiers), Véronique Meyer, (Université de Poitiers), Sylvie Aubenas (Bibliothèque Nationale), Cecilia Hurley-Griener (Ecole du Louvre), Valérie Sueur (Bibliothèque Nationale), Pierre Wachenheim (Université de Lorraine),  et Anne-Elisabeth Buxtorf (Bibliothèque de l’INHA).

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