Tandis que la notion de « risque » s’est trouvée au centre des réflexions sur la modernité et ses formes contemporaines (postmodernité, modernité réflexive…) – particulièrement dans les années 1980 à 2000 en Europe en raison des risques technologiques (le nucléaire) et écologiques, mais aussi de l’apparition d’un nouveau paradigme : la « société du risque » (U. Beck) –, celle de « catastrophe » était évacuée ou appliquée seulement à des cas particuliers (1). Or, depuis le début du XXIe siècle, plusieurs événements relayés par les médias du monde entier (le tsunami de 2004 dans l’Océan indien, l’ouragan Katrina en 2005, le cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie en 2008, le séisme de 2010 en Haïti, le tsunami de 2011 au Japon) montrent que l’« ère » des catastrophes en série, que les pays occidentaux croyaient révolue, ne l’est pas. Ils obligent à repenser la relation de l’homme à son environnement, plus encore peut-être à ses propres capacités. Parallèlement, la « catastrophe » se constitue en « nouveau paradigme scientifique » à la toute fin du XXe siècle (2). Si la notion paraît féconde pour penser notre rapport au contemporain, il est toutefois nécessaire de l’interroger, tant elle imprègne aujourd’hui le discours public et médiatique.
La catastrophe n’est pas un risque plus grand : selon la définition du Groupe 2040, elle est l’« événement absolu […], qui menace jusqu’à l’existence de la collectivité, de l’espèce ou de la nature (3) ». Outre par son caractère exceptionnel elle se distingue du risque par un rapport spécifique au temps : elle provoque une rupture, reste en partie imprévisible et immensurable. Elle est perçue et vécue par sa diffusion instantanée dans les médias comme globale, la portée des émotions qu’elle suscite excède le seul événement (4). Du grec καταστροφή, la catastrophe est ce qui « retourne », dans les trois acceptions du verbe : « la catastrophe revient, […] bouleverse, […] met sens dessus dessous (5) ». Dans le théâtre antique et jusqu’à la Renaissance au moins, elle désigne la dernière partie, le dénouement d’un drame (6). À l’époque moderne, le terme est appliqué aux événements réels, notamment de l’histoire politique et militaire, et il prend peu à peu un sens négatif. Au plus tard après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, il renvoie à des événements naturels extrêmes. Dans la seconde moitié du XIXe et au XXe siècle, son utilisation s’élargit à de nouveaux domaines, avec des passages entre les discours publics (techniques, politiques, culturels) et scientifiques. Depuis la fin du siècle dernier, elle connaît une inflation et la notion devient synonyme de crise aiguë. Sa signification se transforme pour désigner non plus seulement un événement mais un processus et finalement un état permanent (7).
L’imprévisibilité et l’ampleur de la catastrophe appellent l’explication : elle est l’objet de récits pluriels (religieux, scientifiques, philosophiques) visant à rendre compte de l’événement et à en identifier les origines possibles, récits auxquels il faut porter attention, tout autant qu’aux faits eux-mêmes. Une fois la sidération passée, les grands désastres, en raison de leur vide de sens initial, agissent comme des « puits de causalité » : « [Les discours] posent des attendus, des causes proches ou lointaines, et puisent dans différents registres du jugement les moyens de l[eur] donner un sens (8) ». La catastrophe est donc indissociable des discours qui la relatent, l’interprètent et qui participent ainsi à sa construction (9). Ils peuvent avoir une fonction de diagnostic, de prévention, de prédiction. Une autre réaction possible est le silence : les victimes préfèrent, comme stratégie de survie, l’oubli, le refoulement, et cherchent à maintenir la plus grande continuité possible avec la situation d’avant la catastrophe.
Parce qu’elle suscite, par son caractère exceptionnel et massif, un mélange ambivalent de fascination et de répulsion, qu’elle donne lieu à des interprétations multiples, la destruction catastrophique a inspiré de nombreux artistes (10). Les récits présentent des aspects dystopiques comme utopiques, l’expérience de la catastrophe s’accompagnant de mouvements et d’images opposées. L’exposition de 2018 à la Kunsthalle de Hambourg intitulée Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600 (11) montre la fécondité de la notion pour la création artistique.
Il s’agira de s’interroger sur la perception, les discours et les représentations des risques, menaces et catastrophes dits « naturels (12) » dans les pays germanophones. Quels cataclysmes ont spécialement retenu l’attention (un consensus se dégage dans la recherche autour du caractère « canonique » du tremblement de terre de Lisbonne en 1755 pour les récits de catastrophe (13) ? Certaines périodes de l’histoire se révèlent-elles particulièrement propices aux discours et représentations des risques, menaces et catastrophes naturels ? Quels enjeux esthétiques, idéologiques, politiques les sous-tendent ? La perspective, à la fois diachronique et comparatiste, aura pour objectif de confronter les représentations et les discours nés à des époques et dans des contextes différents et d’en définir les implications spécifiques. Les études ponctuelles permettront de montrer comment la pensée du risque et de la catastrophe se formule à travers le temps. Mais la confrontation de contextes historiques éloignés visera aussi à faire apparaître des parallèles ou des rapprochements inattendus dans la manière de dire, de représenter et de penser les risques, menaces et catastrophes naturels à diverses époques.
Différentes analyses pourront être menées, qui concernent :
– l’étude sémantique, lexicographique et lexicométrique des concepts de risque et de catastrophe, les domaines auxquels ils renvoient, les images (mythologiques, bibliques etc.) qui leur sont associées ;
– la temporalité, le recensement (traités scientifiques, statistiques…), les significations des catastrophes naturelles (comment elles affectent ceux qui les subissent, sont perçues par eux mais aussi par ceux qui en ressentent la menace), leurs effets (les histoires qu’elles rompent, les certitudes qu’elles ébranlent, les croyances qu’elles renforcent), leur inscription dans la mémoire collective ;
– l’argumentation et la fonction des discours sur les risques, menaces et catastrophes naturels : quelles stratégies discursives sont déployées, par quels acteurs et à quelles fins ? L’analyse des désastres passés, comme celle des menaces à venir, est un levier argumentatif susceptible d’intervenir sur des terrains politiques, moraux et scientifiques (comme le montre le mouvement récent des Fridays for Future). On prêtera aussi attention à la porosité entre science et non-science.
– La représentation littéraire et artistique des catastrophes naturelles : comment représenter ce qui par définition est hors normes ? Peut-on identifier des stéréotypes iconographiques ou narratifs ? Quels sont les enjeux esthétiques, les limites éthiques (mise en scène des victimes) ? Quelles fonctions (transmission du savoir ou expression des peurs collectives, mémorielle, de résilience…) ont la littérature et les arts ? On se penchera aussi sur les relations entre les arts visuels et la littérature (intermédialité).
Linguistique
Les linguistes pourront s’intéresser aux discours se référant aux catastrophes naturelles et aux discours de catastrophisme ainsi qu’à leur manifestation dans certains médias, pouvant être variable selon le type de média (presse écrite, radiophonique, littérature, blogs, réseaux sociaux etc.). Les situations de catastrophes naturelles mais aussi celles de résilience dans leur contexte entraînent des modes de communication et modes d’énoncé particuliers et la présence de lexèmes et phraséologies spécifiques. Les domaines de recherche concernés sont ainsi notamment la lexicologie et phraséologie, la syntaxe, la pragmatique, la traductologie et la communication interculturelle, les langues de spécialités, les genres textuels, l’analyse du discours, l’énonciation, l’analyse conversationnelle, l’analyse multimodale. Les corpus étudiés pourront ainsi relever de genres textuels différentes (corpus écrits, oraux, corpus de sms, de chats, médias de masse, réseaux sociaux, littératures, etc).
Histoire et civilisation
Les spécialistes en histoire et civilisation allemande pourront aborder une large gamme de sujets et d’aspects liés à la catastrophe et au catastrophisme. En fonction des régions étudiées, il y a d’abord les différentes formes sous lesquelles les catastrophes naturelles se présentaient (inondations et crues, dans le contexte germanique notamment du Rhin, sécheresses, incendies, avalanches, raz de marée etc.)(14). Sur le plan méthodologique, cela permet de combiner la recherche historique régionale avec la climatologie historique et d’autres sous- disciplines de l’historiographie (histoire urbaine, histoire de l’environnement, histoire de la vie quotidienne, histoire des mentalités…). Et outre la contextualisation des événements telle qu’elle se présente dans les sources – notamment les chroniques qui relatent les faits et les comparent à des catastrophes naturelles antérieures ou la statistique historique – il y a également une dimension mémorielle à explorer, qui se présente dans l’espace urbain sous forme de plaques commémoratives ou de marques sur des ponts et des bâtiments qui indiquent le niveau des crues, par exemple (15). Ensuite, il y a les réactions des contemporains et des institutions, ainsi que les mesures de prévention à prendre en compte, comme l’amélioration et la modernisation d’infrastructures pour diminuer les risques (tout en en créant de nouveaux dans certains cas), comme dans les Alpes la construction de lignes de chemins de fer et de tunnels pour contourner le risque d’avalanches et d’érosions, la reforestation, la construction de digues et de murs contre l’érosion de la montagne, mais aussi le transfert de compétences en ce qui concerne le sauvetage et la prévention du niveau local à l’échelle nationale (16). Un autre champ d’étude s’ouvre ici avec la dimension mémorielle des installations de protection qui deviennent une partie du patrimoine local et régional (exemple : la muséalisation des murs de protection contre les avalanches comme patrimoine historique et partie intégrante du paysage local dans les Alpes) (17).
Enfin, il y a une dimension transnationale qui pourra être abordée. Outre l’exemple classique du tremblement de terre à Lisbonne en 1755 et de sa réception, on peut penser à des événements avec des conséquences globales comme l’éruption du volcan Tambora dans l’île de Sumbawa en Indonésie actuelle en 1815 qui entraîna « une année sans été » avec des chutes de neige en plein été et une pénurie de denrées alimentaires dramatique en Europe. Dans l’espace germanophone, cela provoqua des disettes majeures dans certaines régions (18). Les coûts sociaux de cette catastrophe – une paupérisation massive de la population et un nombre important de victimes de famine à cause des mesures des autorités souvent insuffisantes – pourront être abordés également tout comme la médiatisation internationale de ces catastrophes lointaines (comme c’était le cas après l’éruption du Krakatoa, également en Indonésie, en 1883).
Pour étudier ces différents phénomènes et aspects, des approches interdisciplinaires combinant notamment l’histoire de l’environnement, sociale et culturelle avec l’analyse du discours, les sciences des médias et de la communication, l’imagologie etc. pourront être utilisées (19).
Littérature et arts
Un regard particulier pourra être porté sur la façon dont les catastrophes naturelles étaient appréhendées dans la pensée médiévale. Une lecture anthropologique des chroniques qui rendent compte de ces catastrophes permet une approche nouvelle de l’histoire des représentations. On pourra ainsi s’intéresser au refroidissement climatique qui marque le début du XIVe siècle ou à des phénomènes plus brutaux et à leurs conséquences sur les populations ou sur certaines minorités : les épidémies (p. ex. la grande épidémie de peste de 1347-52), les tremblements de terre (p. ex. celui du 25 janvier 1348 qui, d’une intensité peu commune, touche le nord de l’Italie, l’Autriche ainsi que la Bavière, la Bohème et la Hongrie), les phénomènes d’inondation (crus torrentielles du Danube du XIIIe au début du XVIe siècle), les avalanches et les orages dans le domaine alpin, ou encore les incendies et les fléaux causés par des animaux (20). Les pratiques magiques (Wetterzauber) du haut Moyen Age au XVIe siècle et leur répression par l’Église pourront également retenir l’attention des conférenciers.
Dans la littérature et les arts du XVIIIe et du XIXe siècle, la « mise en spectacle » (F. Walter) de la catastrophe naturelle possède différentes fonctions. La littérature l’utilise comme artifice dramatique, dans des récits à finalité morale ou philosophique. De nombreux auteurs recourent également aux métaphores des forces naturelles pour signifier les bouleversements sociaux et politiques de leur temps (21) (Schiller dans Die Räuber en 1781, Kleist dans Das Erdbeben in Chili en 1806/07, Goethe, Hölderlin, F. Schlegel, Ernst Moritz Arndt, Joseph Görres…). Le catastrophisme est un thème romantique par excellence : à côté des naufrages (Caspar David Friedrich, Die gescheiterte Hoffnung, 1824), la puissance des volcans fascine durablement les artistes, après la découverte des vestiges de Pompéi en 1748. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, il devient une composante majeure des récits dits de science- fiction (22).
L’éco-critique (Ökokritik) se fait depuis quelques années la chambre de résonance des préoccupations environnementales au sein des études littéraires (23). Certains écrivains n’ont d’ailleurs pas attendu pour pronostiquer un imminent naufrage de la pensée et autres catastrophes plus ou moins métaphoriques, comme la spectaculaire disparition de la forêt chez Robert Menasse (Schubumkehr). Le terme Untergang traverse d’ailleurs la littérature du XXe siècle, de l’expressionnisme à Thomas Bernhard (24).
L’objectif du Congrès 2021 de l’AGES sera donc de réfléchir aux perspectives nouvelles ouvertes dans les domaines de la recherche comme de la didactique par les notions de catastrophe, menace, risque naturels – des notions qui ont une pertinence particulière pour l’aire linguistique et culturelle germanophone, du fait de la géographie et de certaines options telles que l’exploitation du domaine alpin.
Les propositions de communication (2500 signes environ), assorties d’une brève notice bio- bibliographique, sont à envoyer pour le 31 mai 30 juin 2020 à Anne-Sophie Gomez (A- Sophie.GOMEZ@uca.fr) et Fanny Platelle (Fanny.Platelle@uca.fr).
Langues de travail : allemand, français
1 Cf. Gaëlle Clavandier, « Un retour sur la catastrophe. Nouveau regard, nouvel objet pour l’anthropologue », Le Portique, no 22, Catastrophe(s), 2009. URL : https://journals.openedition.org/leportique/2073 (consulté le 5/03/2020).
2 Cf. Florent Guénard et Philippe Simay, « Du risque à la catastrophe. À propos d’un nouveau paradigme », La vie des idées, Dossier « Le sens des catastrophes », 2011, URL : https://laviedesidees.fr/Du-risque-a-la- catastrophe.html (consulté le 5/03/2020).
3 Groupe 2040, « Introduction. Penser les catastrophes », Esprit, mars-avril 2008. URL : https://esprit.presse.fr/article/groupe-2040/introduction-penser-les-catastrophes-14466?folder=1 (consulté le 5/03/2020)
4 Cf. Florent Guénard et Philippe Simay, « Du risque à la catastrophe […] », art. cit.
5 Cf. Christian Godin, « Ouverture à un concept : la catastrophe », Le Portique, no 22, Catastrophe(s), 2009. URL : https://journals.openedition.org/leportique/1993 (consulté le 5/03/2020).
6 Pour l’histoire des significations de la notion, cf. Olaf Briese, Timo Günther : « Katastrophe. Terminologische Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft », Archiv für Begriffsgeschichte, no 51, 2009, p. 155-195. Voir aussi la première partie des Cahiers d’Études Germaniques, no 73, « Crises et catastrophes. De la mise en discours à l’argumentation », Marie-Laure Durand, Michel Lefèvre, Emmanuelle Prak-Derrington (dir.), 2017. URL : https://journals.openedition.org/ceg/2226 (consulté le 5/03/2020).
7 Voir l’expression de « catastrophe permanente » chez Theodor W. Adorno (Minima Moralia (1951), in Gesammelte Schriften, éd. par Rolf Tiedemann, Frankfurt/M., Suhrkamp, 1970 sqq., t. 4, p. 219, 275 ; Negative Dialektik (1966), ibid., t. 6, p. 191, 314 ; Ästhetische Theorie (1970), ibid., t. 7, p. 56, 204) ou celle de « catastrophe […] sans fin » chez Jacques Derrida (D’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, Paris, Galilée, 1983, p. 96-97).
8 Nicolas Journet, « Catastrophe et ordre du monde », Terrain, no 54, Catastrophes, mars 2010, p. 7. URL : https://journals.openedition.org/terrain/13916 (consulté le 5/03/2020).
9 Cf. Sandrine Revet, Anthropologie d’une catastrophe. Les coulées de boue de 1999 au Venezuela, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2007, p. 287-288 et « Le sens du désastre. Les multiples interprétations d’une catastrophe “naturelle” au Venezuela », Terrain, no 54, Catastrophes, mars 2010, p. 42-55. URL : https://journals.openedition.org/terrain/13936 (consulté le 5/03/2020). Revet montre que les acteurs peuvent passer d’une explication à une autre, mettant en question la légitimité d’un discours savant qui veut être le seul récit possible des événements.
10 Pour la littérature, voir notamment Peter Utz, Kultivierung der Katastrophe. Literarische Untergangsszenarien aus der Schweiz, München, Wilhelm Fink, 2013 ; Zeitschrift für Germanistik, N. F. XXIX, Heft 3: « Schwerpunkt: Katastrophen », Constanze Baum, Alexander Košenina (dir.), 2019. François Walter donne également de nombreux exemples littéraires et artistiques dans Catastrophes. Une histoire culturelle XVIe-XXIe siècle, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 2008.
11 Cf. Markus Bertsch, Jörg Trempler (dir.), Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600, Ausstellungskatalog der Hamburger Kunsthalle, Petersberg, Michael Imhof, 2018. URL : https://www.hamburger-kunsthalle.de/ausstellungen/entfesselte-natur (consulté le 5/03/2020).
12 Sur le caractère problématique de la notion de « catastrophe naturelle », voir déjà Günther Anders, « Die Frist » (1960), in Günther Anders, Die atomare Drohung. Radikale Überlegungen, München, Beck, 1981, p. 170-221. Et la célèbre phrase de Max Frisch : « Katastrophen kennt allein der Mensch, sofern er sie überlebt; die Natur kennt keine Katastrophen. » (Der Mensch erscheint im Holozän: eine Erzählung, Frankfurt a. M., Suhrkamp, 1979, p. 103).
13 Cf. Gerhard Lauer, Thorsten Unger (dir.), Das Erdbeben von Lissabon und der Katastrophendiskurs im 18. Jahrhundert, Göttingen, Wallstein, 2008.
14 Cf. Reto Müller, Matthias Fässler, Martin Grünig, « Die Not als Lehrmeisterin: Auswirkungen von Naturkatastrophen auf staatliches Handeln am Beispiel von sechs ausgewählten Krisensituationen im 19. und 20. Jahrhundert », Schweizerische Zeitschrift für Geschichte, no 55, 2005, p. 257-284, URL: https://www.e- periodica.ch/digbib/view?pid=szg-006:2005:55::647#376 sqq. (consulté le 5/03/2020).
15 À partir de l’exemple du niveau du Rhin et du lac de Constance dans une perspective historique, cf. Christian Pfister, « Überschwemmungen und Niedrigwasser im Einzugsgebiet des Rheins 1500-2000 », Berichte der St. Gallischen Naturwissenschaftlichen Gesellschaft, 2005, p. 265-273, URL: https://www.e- periodica.ch/digbib/view?pid=sgn-005:2005:91::492#270 sqq. (consulté le 5/03/2020).
16 Cf. Agnes Nienhaus, « Gemeinnützige Katastrophenhilfe als Anstoss für staatliches Handeln in der Schweiz der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts », Traverse: Zeitschrift für Geschichte, no 13/1, 2006, p. 63-76, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra-001:2006:1::71#72 sqq. (consulté le 5/03/2020).
17 Cf. Luigi Lorenzetti, « Transalpiner Transit und Risikomanagement am Beispiel des Sankt Gotthards, 14.-19. Jahrhundert », Histoire des Alpes – Storia delle Alpi – Geschichte der Alpen, no 21, 2016, p. 179-193, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=hda-001:2016:21::290#183 sqq. (consulté le 5/03/2020).
18 À partir de l’exemple de la Suisse particulièrement vulnérable aux conséquences multiples de l’éruption du Tambora, cf. Daniel Krämer, « Der kartierte Hunger: räumliche Kontraste der Verletzlichkeit in der Schweiz während der Hungerkrise 1816/17 », Schweizerische Gesellschaft für Wirtschafts- und Sozialgeschichte, no 27, 2012, p. 113-131, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=sgw-002:2012:27::316#118 sqq. (consulté le 5/03/2020).
19 Sur l’importance de l’iconographie cf. Christian Rohr, « Das Risiko im Bild: frühe Naturkatastrophen als Quelle der Stadt- und Umweltgeschichte: die Beispiele Salzburg und Luzern », Traverse: Zeitschrift für Geschichte, no 21/3, 2014, p. 73-82 (URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra- 001:2014:21::690#502 sqq. (consulté le 5/03/2020).
20 Cf. Christian Rohr, Extreme Naturereignisse im Ostalpenraum: Naturerfahrung im Spätmittelalter und am Beginn der Neuzeit, Köln, Böhlau Verlag, 2007.
21 Cf. Olaf Briese, Die Macht der Metaphern: Blitz, Erdbeben und Kometen im Gefüge der Aufklärung, Stuttgart, Weimar, J. B. Metzler, 1998.
22 Cf. Hans-Joachim Alpers et al., Lexikon der Science Fiction Literatur, München, W. Heyne, 1980.
23 Parmi les publications récentes, on peut citer : Claudia Schmitt, Christiane Solte-Gresser (dir.), Literatur und Ökologie. Neue literatur- und kulturwissenschaftliche Perspektiven, Bielefeld, Aisthesis Verlag, 2017 ; Evi Zemanek (dir.), Ökologische Genres: Naturästhetik – Umweltethik – Wissenspoetik, Göttingen, Vandehoeck & Ruprecht, 2017 ; Gabriele Dürbeck, Urte Stobbe, Hubert Zapf, Evi Zemanek (dir.), Ecological Thought in German Literature and Culture, Lanham, Boulder, New York, London, Lexington Books, 2017.
24 Voir sur ce point et sur le thème du déclin/déclinisme : Fanny Platelle, Hélène Roth (dir.), Le déclin dans le monde germanique. Mots, discours et représentations (1914-2014), Reims, EPURE, 2018.
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