Appel à contribution : « Création psychologiquement assistée »

Création psychologiquement assistée
L’art en état de conscience modifiée
Psychologically assisted creation
Art in state of modified consciousness

 

Ce numéro spécial de la revue 20/21 se propose d’étudier les relations entre expression artistique et « modificateurs de conscience ». Quelle a pu être et quelle peut être encore l’influence de l’absorption de drogues dans le processus de création, littéraire, plastique, musicale ? Quels liens existent-ils entre expérience artistique et expérience droguée, toutes deux conçues comme échappant à l’ordre commun ? Qu’en est-il des représentations induites dans l’imaginaire collectif par ce long commerce depuis Les confessions d’un fumeur d’opium ? Quarante après près la fièvre psychédélique, cette relation possède-t-elle encore une actualité ?
Annonce

Création psychologiquement assistée : L’art en état de conscience modifiée, numéro spécial de 20/21 siècle,
Argumentaire

« Feed your head ! Feed your head ! Feed your head!»
(Jefferson Airplane)

Une hypothèse récente rattache les toutes premières formes d’expression identifiées comme artistiques (l’art pariétal) à l’expérience shamanique[1], celle-ci étant très fortement marquée, comme on le sait, par l’absorption de substances psychoactives diverses (par exemple l’amanita muscaria[2]). Quelle que soit la validité de cette théorie[3], elle a le mérite de mettre en avant une relation profonde, originelle au non (le débat est ouvert), entre l’expérience artistique et les états psychologiques particuliers provoqués par les « drogues ». L’histoire de cette connivence demande à être revisitée aujourd’hui d’autant qu’elle est actualisée et documentée par un certain nombre d’artistes contemporains : Carsten Höller, Wim Delvoye, Francis Alÿs …

La prise en compte de ces rencontres, actuelles ou passées, conduit donc à proposer aujourd’hui une « grille de lecture » qui pense l’art, la création artistique sous l’angle de leur relation à des agents extérieurs et « modificateurs de conscience ».

Dans cette perspective, plusieurs axes seront à considérer qui constituent autant de pistes de travail et de questionnements :
a) Typologie

« Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question… »
(Baudelaire)

Parler de « drogue » ou de la « drogue » en général constitue bien sûr une simplification abusive, toutes les substances qui possèdent un effet notable sur la psyché ne sont pas de même nature et leur nombre ainsi que leurs usages, d’un point de vue historique et anthropologique, sont pratiquement sans limites ; pour simplifier, on reprendra ici une distinction classique qui différencie trois grandes catégories, en regard non de leur définition chimique, mais des effets attendus (ou espérés) :

Les drogues hédonistes (calmants ou euphorisants selon la terminologie de Lewin[4]): les opiacés en général, mais aussi l’alcool, le cannabis (dans son usage courant), etc.
Les drogues hallucinogènes : les champignons, le peyotl, le cannabis (dans un usage intensif), la belladone, le datura, plus tous les dérivés produits par la chimie moderne : LSD, mescaline, psilocybine, etc.
Les drogues stimulantes : le café, le tabac, le khat, la cocaïne, les amphétamines, l’ecstasy, etc.

Bien sûr, ces catégories ne sont pas étanches et suivant l’usage et les doses de chacun, les effets produits par une même substance peuvent s’avérer très différents: le haschich, qui a suscité une si abondante littérature, est, à forte dose, un hallucinogène, un puissant altérateur de conscience, tout en étant associé le plus souvent à un état de jouissance : ces « paradis artificiels » si bien nommés par Baudelaire auxquels renvoie également la légende des fameux « Haschischin ».

De nombreuses questions se posent alors : peut-on, comme le fait par exemple Freud[5], quand il définit l’art comme un narcotique aidant l’homme à supporter la dureté de sa condition[6], transposer ces catégories dans le champ de l’art ? Les œuvres entreraient-elles dans une typologie liée à l’origine chimique de l’agent perturbateur ?
b) expérience / expérience artistique

«Are-you experienced ?»
(Jimi Hendrix)

L’avènement d’une esthétique autonome, soit un type de connaissance particulier, qui ne serait pas la connaissance rationnelle, mais s’ancrerait spécifiquement dans le sensible[7] tout en permettant l’accès à une dimension métaphysique[8], a conduit l’art à quitter ses fonctions classiques pour se définir comme un lieu privilégié d’expérience. Cette expérience esthétique devenant donc, parmi toutes les expériences possibles, une expérience unique, extra-ordinaire, au sens propre du terme.

La prise en compte de cette dimension ouvre à plusieurs questions :

l’expérience psychotropique et l’expérience artistique, toutes deux fondées sur une sortie de l’expérience commune, n’entrent-elles pas dans une sorte de concurrence ? L’œuvre d’art, se situant sur le terrain de la mise en question de la relation au monde, peut-elle ou doit-elle produire les mêmes effets que ceux induits par les substances étrangères agissant sur l’esprit ?
quand on parle d’expérience artistique, il est nécessaire de distinguer deux registres : celui du créateur (l’artiste : expérience poïétique ), celui du récepteur (le spectateur : expérience esthétique) ; ceci détermine des relations différentes à l’expérience psychotropique et un statut particulier de l’œuvre, ou du dispositif qui en tient lieu : celle-ci doit-elle n’être qu’une répétition mimétique de l’état qui a été à son origine : re-production d’une expérience poïétique disparue et de ses effets, ou bien doit-elle viser à produire un état équivalent chez le spectateur (poïétique=esthétique)? Lorsque Walter Benjamin use du haschich pour comprendre le monde, ne le recrée-t-il pas à sa manière ? Dans quelle mesure la qualité du récepteur est-elle affectée par l’état dans lequel il se trouve ?

c) expérience / expérimentation

Les drogues nous ennuient avec leur paradis. Qu’elles nous donnent un peu de savoir… »
(Henri Michaux)

L’expérience des drogues, on l’a vu, s’ancre dans une dimension qu’on peut qualifier d’archaïque puisqu’elle renvoie aux sociétés traditionnelles et à une relation particulière de l’homme à la nature et à l’esprit : redonner un rôle décisif à ces substances, en particulier les psychotropes et les hallucinogènes, inaugure une sorte de néo-shamanisme qui élargit et déplace les frontières de l’art. C’est exactement ce mouvement, lequel exige de l’art qu’il devienne un instrument de connaissance, qui s’est opéré avec le romantisme et ses successeurs modernes (Surréalisme, Grand Jeu, Beat Génération, Psychédélisme…). Dans cette perspective, l’expérience, contaminée par les protocoles scientifiques, peut alors, paradoxalement si l’on considère ses origines, devenir expérimentation, comme en témoigne les aventures d’Henri Michaux ou la fameuse déclaration programmatique de Rimbaud : « Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens[9] ».

La question se pose alors des résultats attendus, qu’y a-t-il au bout de l’expérience psychoactive raisonnée ? Des modes d’expression inédits qui bouleverseraient les catégories artistiques ? L’ouverture à une nouvelle relation au monde accompagnée d’une radicale mise en question de la modernité occidentale, comme l’ont cru les partisans d’une utopie psychédélique (Timothy Leary, Ken Kesey…) ? Ou bien une simple transformation du sujet, analogue à une sorte d’ascèse spirituelle ? S’adonner à une substance dans l’attente qu’elle donne les clefs d’un nouveau continent ouvre-t-il ou bien ferme-t-il les portes de ce dernier, définitivement ?
d) modes d’expression

« Je fixais des vertiges… »
(Arthur Rimbaud)

Les substances psychoactives provoquent une modification des conditions mêmes de l’expression. Si, comme on l’a vu plus haut, certaines expériences découragent toute forme de duplication et périment la notion même d’expression artistique, la plupart du temps, elles ont pour vocation à être traduites dans un médium particulier, qui s’avère alors être le seul moyen, sinon de les faire re-vivre du moins de leur assurer une transmission.

Dans cette perspective, on notera que c’est la littérature qui a constitué jusqu’à présent le langage privilégié de cette évocation. Si l’on considère le « retour de la drogue » depuis le début du XIXe siècle comme un retour du (et au) shamanisme, alors ce sont les écrivains, les poètes, qui se sont faits les premiers et principaux néo-shamans de ces nouveaux voyages. A une première vague : De Quincey, Gautier, Baudelaire, Rimbaud, en passant par Benjamin, Jünger, Huxley, Michaux, a succédé toute la Beat Generation américaine : Kerouac, Burroughs, Gysin, Kesey, Ginsberg, sans oublier Ph. K. Dick., fournissant alors des modèles de vie pour des millions d’apprentis-voyageurs de l’esprit.

Dans le même mouvement, le rock dit Psychédélique a constitué le médium dominant de cette irréversible ligne de fuite psychotropique occidentale : des groupes comme Grateful Dead, Jefferson Airplane, Pink Floyd, Les Beatles, The Jimi Hendrix Experience, etc., marquant, avant le rock dit « planant » (Tangerine Dream, Ash Ra Tempel, Amon Düüll II, etc.,) le sommet du genre.

A son tour, le cinéma, à travers quelques réalisations exemplaires (Easy Rider, The Trip, Yellow Submarine, Fritz The Cat, puis récemment Las Vegas Parano) a relayé le geste néo-shamanique.

Qu’en est-il des arts plastiques ? Pour quelle raison peuvent-ils apparaître comme les parents pauvres de cette histoire ? Cette question vaut en particulier pour des formes d’expression qui, au-delà d’exemples prestigieux (Artaud, Michaux…), restent liées à une visée illustrative ou qui se limitent à la dimension d’un simple témoignage.
Qu’en est-il alors des dispositifs qui prétendent cette fois proposer une expérience réelle au regardeur (comme certains contemporains : Turrell, Höller, Eliasson…) à travers des installations et des environnements. Peuvent-ils rivaliser avec les phénomènes qui sont un obstacle à la transcription plastique ?

Au-delà de leur efficacité, la question qui se pose à leur sujet est celle de leur finalité : privés de toute dimension utopique, aussi bien dans le champ de l’art (disparition de toute téléologie moderniste), que dans le champ social (quel artiste pourrait prétendre à l’heure actuelle changer le monde ?), à quoi prétendent-ils ? Ne sont-ils que des revivals nostalgiques ? Quel est le statut (ontologique, éthique) des expériences qu’ils proposent ?

e) Sociologie et géographie des drogues

« Le pinard ça devrait être obligatoire »
(Coluche)

A côté d’une psychologie et d’une métaphysique, il existe une anthropologie et une géographie des drogues.
– High and low

De la consommation mondaine d’opium ou de cocaïne du début du siècle à l’alcoolisme populaire, longtemps le fléau de la France, la séparation des substances et des usages a toujours recoupé les divisions sociales. Si le néo-shamanisme moderne a touché en premier les élites cultivées dès le XIX e siècle, il s’est démocratisé à l’extrême depuis les années 1960, laissant la possibilité à chacun de devenir, grâce à la diffusion massive des livres et des disques, un nouveau Baudelaire, un nouveau Burroughs, .

Une des conséquences de cette démocratisation sans précédent des mythologies et des représentations liées à la drogue aura été la production d’un art de même nature, un art de masse, « appliqué » et « commercial », dont le caractère peu prestigieux des supports (posters, affiches de concert et pochettes de disque), a entraîné l’institution artistique à les reléguer au registre low et ce, malgré leur prégnance dans toutes les couches de la société.

La question, controversée, de l’existence ou non d’un « art psychédélique » aurait-elle trouvé ici sa véritable réponse ? Sous la forme, unique dans l’histoire de l’art moderne car elle tourne le dos à toute avant-gardisme, d’un art « populaire » ? Selon un autre point de vue, plus général, l’usage devenu massif de substances psychoactives serait-il lié à l’avènement de la postmodernité ? Est-ce ce refus de l’histoire doublé d’un rejet désespéré du présent qui rendrait possible cette généralisation des états modifiés de conscience ? Et faut-il n’y voir, comme certains peuvent le penser, qu’une nouvelle forme d’aliénation ?
– Ici/ailleurs

Les différences culturelles qui séparent par exemple, les cultures qui s’adonnent aux boissons alcoolisées (Occident) et rejettent les substances psychotropes et celles qui les acceptent mais refusent l’alcool (Maghreb, Moyen Orient, monde musulman en général) dessinaient, avant l’actuelle mondialisation nivelante, une psycho-géographie qui aura été déterminante dans le « tournant psycho-actif » des nouveaux explorateurs de l’esprit. Si, comme on l’a vu, on peut parler d’un néo-shamanisme pour désigner ce retour à des expériences enfouies sous la rationalité (que Nietzsche, fasciné par le shaman Empédocle[10], aura définitivement conceptualisé sous l’appellation de Dionysiaque), il est également question d’un détour, une déclinaison de cet orientalisme auquel l’art des 19 et 20e n’aura cessé de payer un tribut.

Le « voyage » sur les ailes des substances interdites se confond ici avec le « voyage », le « trip » vers des ailleurs mythiques follement désirés. Ici, les routes des voyageurs, au double sens du terme, à la fois « routards » et «explorateurs de l’esprit », dessinent une cartographie qui épousent exactement les circuits de la drogue (Maroc, Afghanistan, Népal[11]…), une manière de redessiner mentalement l’ordonnancement du monde.

Qu’en est-il à l’heure actuelle, dans un monde rétréci qui subit une intensification sans précédent du trafic de drogue, devenu une des économies les plus puissantes de la planète, de cette « cartographie imaginaire » ? De nouvelles routes, de nouveaux territoires se dessinent-ils ?
f) Figures de l’artiste en drogué

« Cause it makes me feel like I’m a man
When I put a spike into my vein »
(Lou Reed)

Dans l’imaginaire collectif, l’artiste est souvent ce marginal qui ose tout ou à qui on laisse tout oser. On l’imagine s’adonner aux pires des vices, aux expériences les plus extrêmes, fréquentant la frange sociale la plus huppée, la plus excentrique ou la plus déviante. Autant de qualificatifs qui l’identifient toujours à une figure d’exception dans la société qui est la nôtre[12]. L’artiste de son côté a tout à gagner à fonder son propre récit mythique, à tirer son fil d’Ariane d’un imaginaire qui lui donne un si beau rôle. Sa mythologie sera d’autant plus fulgurante qu’elle aura su se parer des plus fascinants oripeaux. Car la drogue, à côté de la maladie et de la sexualité, et souvent associée à ses dernières, constitue un des mythèmes privilégiés de l’imaginaire de la subversion.

Quelle place occupent les psychoactifs dans la mythologie de l’artiste et dans celle du regardeur ? Quel rapport au monde cultive l’artiste lorsque son oeuvre met en spectacle la drogue ? Que se passe-t-il chez le spectateur qui perçoit l’interdit ou la connivence dans ce qui est proposé à son regard ? Cette perception singulière n’a-telle pour effet que de renforcer le phantasme de la marginalité de l’artiste ?
Modalités de participation

C’est à cet ensemble de questions, et d’autres encore, que ce numéro spécial de 20/21 est dédié. L’esprit de cette publication se situe dans une perspective pluridisciplinaire, confrontant les discours de l’histoire de l’art, de l’anthropologie, de l’esthétique, de la musicologie, des sciences littéraires, etc. Cet appel à contribution se veut ouvert à des propositions visant essentiellement la période allant du XIXe siècle au XXIe siècle, mais sans exclusive concernant d’autres époques plus éloignées.

Il accueillera aussi bien les contributions de jeunes chercheurs de l’université que celles de chercheurs confirmés.

Les textes seront de 25000 à 35000 signes et conformes à la charte graphique des presses de Paris Ouest Nanterre (téléchargeable sur le site http://www.pressesparisouest.fr).
La date limite pour l’envoi des fichiers Word est fixée au 30 septembre 2012.
Contacts :

Miguel Egaña (Paris 1) : miguel.egana@club-internet.fr
Fabrice Flahutez (Paris X) : Flahutez@gmail.com

Notes

[1] Jean Clottes et David Lewis-Williams, Les chamanes de la Préhistoire : transe et magie dans les grottes ornées ; suivi de Après « Les chamanes », polémiques et réponses, Paris, Seuil, 2007.
[2] A propos de l’usage de ce champignon, on consultera : Lévi-Strauss, « Mythologie et rituel » dans Anthropologie structurale deux, Paris, Plon, 1973 p. 263-279., et Didier Ottinger, « Le chaman et l’ingénieur », dans Les cahiers du Mnam, n° 118, hiver 2011-2012, p. 65 à 79.
[3] Très controversée dans le milieu anthropologique.
[4] Louis Lewin, Phantastica, Petite bibliothèque Payot, traduction Dr Gidon, 1970.
[5] Dont on connaît par ailleurs les liens avec la cocaïne., cf. Françoise Coblence, « Freud et la cocaïne », in Revue Française de psychanalyse, vol. 66, n°2, pp. 371-383.
[6] Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation (1929), Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2010.
[7] Alexander Gottlieb Baumgarten, Esthétique, précédée des Méditations philosophiques sur quelques sujets se rapportant à l’essence du poème ; (et de la) Métaphysique…; traduction, présentation et notes par Jean-Yves Pranchère, Paris, l’Herne, 1988.
[8] Jean-Marie Schaeffer, L’art de l’âge moderne : l’esthétique et la philosophie de l’art du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, Gallimard, 1992.
[9] Arthur Rimbaud, « Lettre à Paul Demeny », dite « lettre du voyant », in Poésie complètes, Gallimard-Le livre de poche classique, 1960, p. 220 (souligné par nous).
[10] Cf. Eric Robertson Dodds, Les Grecs et l’irrationnel, traduction de l’anglais par Michael Gibson, Paris, Flammarion, 1995. E.R. Dodds le présente comme le dernier grand shaman grec issu d’une longue tradition.
[11] Le Mexique (si cher à Artaud), dans une autre géographie bouleversante, aura joué pour les Américains, parallèlement au saut vers l’Orient, le même rôle de terre initiatique (cf. Kerouac, Castaneda…)
[12] Sur le statut d’exception de l’artiste, on se référera aux travaux de Nathalie Heinich, en particulier L’élite artiste ; Excellence et singularité en régime démocratique, Edition Gallimard, 2005.

Présentation de la revue

Collection 20/21 siècles. Cahiers du Centre Pierre Francastel est une collection qui se positionne sur l’étude du XX et XXIe siècle dans la continuité de la revue 20/21 siècles qui lui était antérieure. Cette collection a pour ambition de donner une visibilité précise des travaux qui sont menés à l’université Paris Ouest dans le département d’histoire de l’art mais aussi dans le département des arts du spectacle (placés désormais dans le centre de recherches HAR).

Le contenu des Cahiers fait une place importante aux étudiants de Master 2 et de thèse qui y trouveront une plateforme privilégiée pour publier leur premiers travaux. Les Cahiers sont dotée d’un comité de lecture international qui garantie la qualité des publications. Elle se veut en outre trandisciplinaire ce qui permet d’appréhender bien des problématiques au XXe siècle. Enfin, c’est un ouvrage dont la couverture sera confiée à un artiste et qui laissera une place importante à la reproduction d’inédits et de sources primaires, faisant de 20/21 siècles. Cahiers du Centre Pierre Francastel une collection source.

Directeur fondateur : Claude Frontisi, Professeur Emérite, université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Directeur de publication : Thierry Dufrêne, Professeur d’histoire de l’art contemporain, université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Secrétaire de rédaction : Fabrice Flahutez, Maître de Conférences d’histoire de l’art contemporain, université de Paris Ouest Nanterre La Défense

Comité de rédaction

Annette Becker, Professeur, université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bertrand Clavez, Maitre de Conférences, université de Rennes
Richard Leeman, Maître de Conférences HDR, université de Bordeaux III

L’adresse e-mail de la revue est : revue2021@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Comité de lecture

Dario Gamboni, université de Genève, Suisse
M. Ruben Gallo, Princeton University, Etats-Unis
Annie Claustres, université de Lyon-2
France Jill Carrick, Carleton School for Studies in Art and Culture, Carleton University, Canada
Camille Morando, Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, France
Fabien Danesi, université de Picardie Jules Vernes, Amiens, France
Agnieszka Kluczewska-Wojcik, Universitas Nicolai Copernici de Torun, Pologne
Peter J. Schneemann, Institut für Kunstgeschichte, Universität Bern, Suisse

Fichiers attachés

PSYCHO-CREATION_def._doc.doc

Date limite

dimanche 30 septembre 2012

Contact

Miguel Egaña
courriel : miguel [point] egana (at) club-internet [point] fr

Source de l’information

Miguel Egaña
courriel : miguel [point] egana (at) club-internet [point] fr

Source : « Création psychologiquement assistée », Appel à contribution, Calenda, publié le mercredi 18 avril 2012, http://calenda.revues.org/nouvelle23692.html

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