Appel à publication : Pecia 21. « Livres manuscrits et mécénat du Moyen Âge à la Renaissance »

Appel à publication : Pecia 21. « Livres manuscrits et mécénat du Moyen Âge à la Renaissance »

La production culturelle médiévale ne peut se concevoir sans prendre en compte le livre manuscrit sous toutes ses formes. Abandonnant les scriptoria monastiques, puis les « bibliothèques » cathédrales (et de facto, son état de privilège d’hommes d’Église), le livre s’est très vite immiscé dans la cité avec l’avènement des grands centres universitaires et de leurs collèges associés, l’essor considérable des ateliers laïcs à partir du système de la pecia. Autour de lui se sont alors développés des métiers innovants, où l’enlumineur s’est forgé une place de premier choix, symbolisant toute l’importance de l’image dans la société médiévale. Du simple lecteur au « collectionneur » averti, le livre manuscrit s’est ainsi constitué un nouveau public, plus large, et de la Bible moralisée au Livre d’heures (bestseller de la piété individuelle), l’objet culturel s’est parfois transformé en objet marchand, pénétrant les imposantes « librairies » des nouveaux princes et seigneurs bibliophiles. Mais le livre est aussi trace de mémoire. L’Église a continué de l’utiliser pour son ministère liturgique (Évangiles, missels, psautiers, bréviaires, etc.) ou ses solennités mortuaires (nécrologes, obituaires). A l’Université, le « maître » s’est institué une collection appropriée, de droit (pour le légiste), ou de théologie, ou de médecine; l’étudiant a copié son livre de cours. Chaque manuscrit est de ce fait unique. Objet de diffusion du savoir, source documentaire de premier ordre, son étude reste indispensable à qui veut comprendre le monde médiéval. Pecia – Le livre et l’écrit – entend promouvoir les études de bibliologie par la publication de contributions dédiées à l’histoire du livre manuscrit au Moyen Âge. Chaque volume est articulé autour d’un thème central.

Le volume 21 (2019) de Pecia : le livre et l’écrit (Brepols Publishers) entend faire une place à l’étude des manuscrits comme témoins du mécénat médiéval et renaissant (auteur, copiste et enlumineur, commanditaire , etc)

La soumission devra comprendre un résumé de la proposition (titre et descriptif d’un maximum de 300 mots) et un bref curriculum vitae. Après soumission de votre résumé, vous recevrez un courriel de confirmation.

La date limite de soumission du résumé est le 31 mai 2018.

Contact : Jean-Luc Deuffic. jldeuffic@gmail.com

Leave a Reply