Colloque : « Voués à Ishtar. Syrie, janvier 1934 : André Parrot découvre Mari »

Sans titreColloque : Voués à Ishtar. Syrie, janvier 1934 : André Parrot découvre Mari

En lien avec « Le Grand Palais Royal de Mari : orientations d’une recherche de 1934 à nos jours », présentation salle d’actualité des Antiquités orientales, 4 décembre 2013 – 26 mai 2014
En  lien avec l’exposition « Fouilles de Mari réalisées par André Parrot – 80ème anniversaire de Mari, Temple d’Ishtar », Institut du Monde Arabe,  22 janvier – 4 mai 2014

Samedi 22 février de 10h à 18h à l’auditorium du Louvre.

Avec la participation de B. André Salvini, D. Beyer, P. Butterlin, S. Cluzan, E. Delpont, C. Lecompte, J.-C. Margueron, J.-L. Monterro-Fenollos, B. Muller, H. Pittman.

Arrivée au lieu-dit du tell Hariri en décembre 1933, l’équipe d’André Parrot décida le 15 janvier 1934 de porter ses efforts sur une des buttes de l’ouest de la colline. Le 22 janvier, une tête de statue masculine aux yeux incrustés de lapis-lazuli émerveilla le fouilleur. Le 23 janvier réapparurent le corps qui s’ajustait à cette tête exceptionnelle, une seconde statue masculine en habit royal, une troisième à l’austère visage. Toutes portaient une inscription, incisée dans le dos. Le roi offrit au fouilleur le nom de la ville ancienne qu’il découvrait, Mari. Les trois statues mentionnaient la propriétaire des lieux où ils s’étaient rassemblés, la déesse Ishtar.

Ce jour de janvier, Ishqi-Mari, Ebih-Il et Iddi-narum scellèrent le destin d’une mission française d’exception et qui ne connut d’interruptions que celles que lui imposèrent la seconde Guerre mondiale et les récents événements.

À l’occasion du 80ème anniversaire de la découverte de Mari et de l’exposition qui le célèbre, ce colloque permettra de dresser le bilan de la recherche sur un des monuments les plus importants de cette métropole du IIIe millénaire (ca. 2500-2300), le temple de la déesse du pouvoir et de la guerre.
Issues de l’accord de partage après fouille, les collections du département des Antiquités orientales du Louvre, autrefois vouées dans ce sanctuaire, seront successivement interrogées.

Entrée libre.

Accès : Entrée par la pyramide, le passage Richelieu ou les galeries du Carrousel.

Plus d’infos : http://www.louvre.fr/voues-ishtar-syrie-janvier-1934%C2%A0-andre-parrot-decouvre-mari

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