Doctorants – Digital Humanities

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NB : La liste doit être complétée…

► Jessica Fèvres (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3)

Titre de la thèse : « Problématique et application de l’imagerie et de l’animation 3D à l’archéologie monumentale. Saisie des données, études, valorisation. (en cours de modification) »

Directeur : Araguas, Philippe
Unité de recherche : Institut Ausonius UMR 5607
Adresse email : jessica.debideran (at) gmail.com

Présentation de la thèse : La thèse pose la question de l’usage des techniques infographiques pour représenter l’architecture du passé. Ces procédés infographiques, appartenant à l’ensemble des inventions technico-médiatiques nées dans la société d’après-guerre, se situent à la frontière de divers domaines d’étude des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), tels que les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Mais ils appartiennent également à toute une culture visuelle de la fin du XXe siècle. De fait notre étude est profondément transdisciplinaire, empruntant des théories à l’Histoire de l’art, l’Archéologie et les SIC. Il s’agit de sortir de la dimension purement technicienne afin d’analyser ces dispositifs comme des phénomènes culturels, au sein d’une communauté scientifique et à destination du grand public. La représentation du patrimoine architectural ou archéologique à l’aide des outils infographiques n’est pas une pratique qui est apparue spontanément en tant que telle, du jour au lendemain, que ce soit dans la sphère publique, ou dans la sphère plus restreinte de la communauté des chercheurs. Si ce phénomène est évidemment intimement corrélé à l’évolution du monde numérique et informatique, il serait bien trop simpliste de le considérer comme seulement consécutif de cette révolution technologique. En effet, des transformations des espaces médiatiques et scientifiques se jouent parallèlement. Il s’agit donc de déceler à travers cette étude les éléments qui ont mis en place les conditions d’émergence et de développement de ces pratiques à la fois graphiques, informatiques et scientifiques. Ainsi défini, le contexte nous donne ensuite accès à l’analyse des pratiques et des appropriations  de ces techniques par les différents usagers. Enfin, il convient de mettre en évidence les rapports entre techniques infographiques et communication, entre « savants » et au sein de l’espace public. Face à cette production graphique, une interrogation parcours toute notre recherche : les images infographiques restituant l’architecture du passé ne sont-elles que des productions scientifiques, ou deviennent-elles également des objets communicationnels, voire médiatiques ?

 

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