La notion de morale en photographie amène un faisceau de questionnements que ce soit dans la création de l’image ou dans sa réception auprès du public. Entre la place du spectateur, celle du photographe et la destination de l’image,la question de la moralité diffère et cette journée d’étude sera l’occasion d’en aborder certains aspects. L’apologie de la photographie pure, la dimension spirituelle dans le travail de Minor White, tout comme la place de la photographie documentaire urbaine dans l’histoire de la photographie américaine ou le manifeste de Jo Spence, « The Politics of Photography » interrogent les principes de l’éthique dans la pratique du médium. L’instrumentalisation politique de l’image et ses enjeux seront abordées au travers du rôle ambigu de la censure, de l’exemple de Miki Kratsman, photographe engagé,et avec une lecture de la mise en scène éditoriale de Détective.
Responsables scientifiques : Michel Poivert, Elisa Baïtelli, Hélène Orain, Caroline Roche
Programme
9h30 / Introduction
10h00 / Hélène Orain, La photographie « pure » contre la retouche : un discours moralisateur
10h40 / Caroline Roche, Minor White : la photographie comme art moral et acte de foi
11h20 / pause
11h30 / Laëtitia Barrere, La photographie documentaire urbaine américaine : une photographie immorale ?
12h10 / Mathilde Bertrand, De la photographie comme instrument d’aliénation à la photographie comme « outil convivial » : la question de la morale photographique dans The Politics of Photography de Jo Spence (1976)
12h50 / discussion
13h00 / pause
14h30 / Samuel de Jesus, Aporie de l’immoral : la place du modèle. Entre flagrant délit et consentement
15h10 / Elisa Baïtelli, Détective : une rhétorique photographique de fait divers
15h50 / pause
16h00 / Marc Lénot, La morale photographique de Miki Kratsman face à l’armée la plus morale du monde : éthique et esthétique
16h40 / Michel Poivert, La morale photographique est-elle une affaire de politique ?
17h20 / discussion
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.