« L’icône ukrainienne au XVIIIe siècle : les ateliers de Kiev » (Paris, jeudi 28 avril, 18h30)

Alors que l’Ukraine est envahie, la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie (RMM) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), appuyés par le Musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), l’ICOM France, l’École du Louvre, le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), l’association générale des conservateurs des collections publiques de France (AGCCPF) les associations d’Amis de musées (AMAR, AMMD), la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Normandie, prennent l’initiative d’ouvrir un forum culturel pour faire vivre la culture et le patrimoine ukrainiens menacés.

La prochaine conférence au programme est la suivante :

« L’icône ukrainienne au XVIIIe siècle : les ateliers de Kiev »

Par Olga Medvedkova (CNRS)

Dans cette conférence, je présenterai l’art des icônes en Ukraine durant le XVIIIe siècle. Afin de rompre avec les clichés de l’historiographie coloniale, je me concentrerai sur les réalités historiques bien documentées concernant les ateliers d’icônes à Kiev au XVIIIe siècle. On analysera un corpus cohérent d’icônes provenant essentiellement de la laure des Grottes et du Musée d’art national de Kiev. On tentera de définir la spécificité de cet art religieux au charme indéniable, doté d’une grande liberté iconographique et décorative. Nous nous arrêterons sur sa fonction mémorielle et individualisante, sur la présence du portrait dans ces icônes et, en particulier, sur l’image des femmes.

Olga Medvedkova est directrice de recherche au CNRS (centre André Chastel). Docteure en histoire et civilisation de l’EHESS, boursière de l’École Française de Rome et pensionnaire à l’INHA, habilitée à diriger les recherches à Sorbonne Université, elle est spécialiste dans les domaines de l’histoire de l’architecture moderne, de la théorie et de l’édition architecturale, ainsi que de l’architecture en tant que moteur et outil de la construction européenne. Elle est également l’auteure d’ouvrages consacrés à différents aspects de l’art russe  Elle est lauréate des prix Marianne Roland Michel (2007), Intraduction (2013), Révélation de la Société des Gens de Lettres (2014), et du prix Lequeux de l’Institut de France (2018).

 

Jeudi 28 avril à 18h30 (Paris, Institut national d’histoire de l’art, auditorium Jacqueline Lichtenstein de la galerie Colbert)

Plus d’informations sur le site de l’INHA

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