Dominique Poulot, L’art d’aimer les objets, Paris : Editions Hermann, 2016
Relié, 15,2 x 22,9 cm
174 pages
ISBN : 9782705673765
Prix : 23 €
L’écriture du patrimoine français a longtemps hésité entre la glorification des collections nationales et la critique de la perte du contexte des œuvres – aux dépens d’une approche du processus de patrimonialisation, de ses acteurs et de ses pratiques. On fait ici le pari d’une histoire de l’art d’aimer certains objets, en croisant les savoirs et les émotions, les investissements personnels et les disciplines institutionnelles, les projections et les appropriations.
Les exemples choisis vont de la Révolution à nos jours et envisagent aussi bien les chefs-d’œuvre de l’art au musée que l’inscription de la société dans les dispositifs patrimoniaux contemporains. On constate à chaque fois que l’attachement pour des choses jugées précieuses accroît leur profondeur et leur densité, engage des identifications de leurs « amis » et travaille enfin à différentes représentations collectives. La cristallisation patrimoniale autorise ainsi sinon une unité imaginée des héritages au moins l’ambition de leur construction commune.
Pour découvrir l’ouvrage sur le site de l’éditeur, cliquez ici.
SOMMAIRE
Introduction : les grandeurs du musée
Chapitre 1 : L’économie morale des collections
Chapitre 2 : Les justifications patrimoniales
Chapitre 3 : L’appréciation traditionnelle des belles choses
Chapitre 4 : Le régime révolutionnaire du patrimoine
Chapitre 5 : L’invention du traditionalisme patrimonial
Chapitre 6 : Une mise en histoire : du grand homme à la communauté
Chapitre 7 : Une mise en usage : villes et campagnes
Chapitre 8 : Une mise en expérience : art et science aujourd’hui
Chapitre 9 : L’horizon du patrimoine immatériel
Chapitre 10 : L’arène des appropriations
Conclusion : La cause des musées
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