Prix XVIIe Siècle 2020 attribué à Alexandre Maral et Valérie Carpentier-Vanhaverbeke pour « Antoine Coysevox (1640-1720). Le sculpteur du Grand Siècle »

Prix XVIIe Siècle 2020 attribué à Alexandre Maral et Valérie Carpentier-Vanhaverbeke pour « Antoine Coysevox (1640-1720). Le sculpteur du Grand Siècle »

Le Prix XVIIe siècle 2020 de la Société d’Etude du XVIIe siècle a été attribué à

Alexandre Maral et Valérie Carpentier-Vanhaverbeke

pour leur ouvrage

Antoine Coysevox (1640-1720). Le sculpteur du Grand Siècle, Avant-propos de Laurent Salomé, Préface de Geneviève Bresc-Bautier, Paris, Arthena, 2020.

Le Prix leur sera remis le samedi 25 septembre 2021 à Paris. Le Prix 2019 décerné à Yann Rodier pour Les Raisons de la haine, dont la célébration a été repoussée en raison de la pandémie, sera remis au même moment.

Présentation de l’ouvrage :

D’origine lyonnaise, Antoine Coysevox (1640-1720) s’installe à Paris en 1657 et commence alors un brillant parcours académique : professeur-adjoint dès 1676, il sera le premier sculpteur à diriger l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1703.

De Versailles – avec la décoration du salon de la Guerre, le bosquet de la Colonnade ou le parterre d’Eau –, à Marly, avec les célèbres statues équestres de la Renommée du roi, Coysevox construit sa carrière officielle sur un solide réseau relationnel, avec le soutien de Le Brun, Colbert et Hardouin-Mansart. Sa sculpture se met au service du roi pour des effigies qui, à Paris (son émouvant Louis XIV agenouillé de Notre-Dame), Rennes ou Dijon, diffusent l’image d’un nouvel Alexandre.

Sculpteur des ducs et pairs par ses nombreux monuments funéraires (dont l’illustre tombeau de Mazarin à l’Institut de France), il est aussi le portraitiste de la famille royale, d’artistes réputés (Coypel, Hardouin-Mansart, Le Brun) ou d’amis. Qualifié de « Rigaud de la sculpture », il est reconnu de son vivant comme un génie en la matière. La virtuosité des boucles des perruques, la grande sensibilité du rendu des marques de l’âge et l’expression du caractère de chaque modèle : tout concourt à des portraits d’un grand naturel et pourtant intemporels.

Compléments sur le site de l’éditeur

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Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Lauréats précédents :

2019 – Yann Rodier, Les Raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659), préface de Denis Crouzet, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », 2019.

2018 – Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or dirigé par Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 – François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann, 2017.

2016 – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats) – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014 – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013 – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012 – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011 – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

2010 – Gilles Siouffi, Le Génie de la langue française. Études sur les structures imaginaires de la description linguistique à l’Âge classique, Paris, Honoré Champion, 2010.

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