Réédition de « La boîte de Pandore » de D. et E. Panofsky

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Dora et Erwin Panofsky, La boîte de Pandore : les métamorphoses d’un symbole mythique, Paris, Hazan, 2014

« Pandore est la première femme, le beau mal ; elle ouvre une boîte défendue ; en sortent tous les maux dont héritera l’humanité ; seule demeure l’Espérance. »
D’Hésiode à Paul Klee, soit sur la totalité de l’arche de temps de l’art occidental, le mythe de Pandore accomplit son chemin. C’est ce parcours, avec ses longs silences, ses reprises, ses transformations, que le livre de Dora et Erwin Panofsky retrace. De la Délie de Maurice Scève (« Et de moy seul fatale Pandora ») aux dessins et aux peintures du néo-classicisme, de l’inquiétante et très belle Eva Prima Pandora de Jean Cousin à la femme fatale peinte par Dante Gabriel Rossetti, à travers livres d’emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d’un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui, qui deviennent explicites.

 

 

Editions Hazan, collection Bibliothèque Hazan

156 pages, 13,5 x 20 cm
Broché, 66 illustrations
Parution : 2014
Prix : 12 euros
ISBN : 978-2-7541-0739-6

Présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur

Sommaire :

Préfaces (p. 6-9)

Pandore dans la tradition médiévale  (p. 11)

L’origine de la « boïte » : Erasme de Rotterdam (p. 17)

Pandore et l’Espérance : Andrea Alciati (p. 29)

Pandore et l’Ignorance : Rosso Fiorentino (p. 35)

Roma Prima Pandora ; Eva prima Pandora ; Lutetia Nova Pandora (p. 51)

Pandore, le « don de tous » : les élizabéthains et Jacques Callot (p. 61)

Πιθοιγíα : Hésiode contre Babrios et consorts (p. 69)

Romantisme néo-classique et victorien (p. 75)

Epilogue : Pandore à la scène / Calderon, Voltaire, Goethe et l’allégorie néo-classique (p. 97)

Addenda (p. 113)

Notes (p. 132)

Index (p. 153)

 

 

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