Séminaire : “Chronologie, corpus, problématique : quelles interdépendances ?” — Atelier de l’ARIP (Paris, 16 mars 2016)

Éditions Paul Martial, annonce presse, Arts et Métiers Graphiques, «Photographie», numéro spécial, 1931, p. 149

Éditions Paul Martial, annonce presse, Arts et Métiers Graphiques, «Photographie», numéro spécial, 1931, p. 149

L’ARIP poursuit au premier semestre 2016 son cycle de rendez­-vous. Ces ateliers mensuels ont un objectif double : ils sont d’une part l’occasion de d​écouvrir des sujets de recherche inédits sur la photographie e​t d’autre part, ils permettent d’aborder et d’explorer des questionnements méthodologiques soulevés par un travail de recherche en photographie,​ et auxquels se trouvent souvent confronté.e.s nombre de (jeunes) chercheur.e.s. dans ce domaine.

Rendez-vous mercredi 16 mars

18h30-20h30, salle Demargne (RDC)

INHA, 2 rue Vivienne, Paris 2e

Nous aurons le plaisir d’accueillir Mathilde Kiener (CRAL – EHESS). Elle viendra nous présenter ses recherches concernant l’introduction de la photographie dans la publicité en France sous l’angle méthodologique suivant:

“Chronologie, corpus, problématique : quelles interdépendances ?”

L’introduction de la photographie dans la publicité en France est l’une des manifestations des mutations du statut de l’image dans les années 1920. La question récurrente des rôles respectifs du texte et de l’illustration dans la publicité est amplifiée et modifiée par l’usage de l’image argentique et ses hybridations qui la lient à de nouvelles conceptions de la typographie et de la page imprimée. Ces phénomènes s’intègrent dans un processus global : la médiatisation de la photographie, son utilisation au sein de la presse et de l’édition, c’est-à-dire son entrée dans la culture de masse.

Entre 1927 et 1935,  l’essor de la photographie dans le champ publicitaire se révèle par les multiples formes qu’elle prend dans les publications. La presse spécialisée – en particulier les magazines Arts et métiers Graphiques, Vendre, et La Publicité – commence à désigner cette pratique et à lui consacrer une critique spécifique.

Dans le processus d’écriture d’une histoire de la photographie publicitaire, les fonds monographiques restent encore aujourd’hui des sources privilégiées. Cependant, il est important de ne pas s’en tenir à quelques noms de photographes ou de studios connus ou oubliés. La photographie publicitaire étant conçue pour être diffusée, il peut s’avérer judicieux et nécessaire de centrer son étude sur ses supports de médiatisation, afin de préciser les enjeux culturels, économiques et techniques de son apparition.

Cette présentation sera l’occasion d’observer comment un tel parti pris détermine non seulement une chronologie, mais l’affinement du corpus, et par là, une redéfinition potentielle de la problématique.

Au plaisir de vous y retrouver nombreux !

 

L’ARIP
Marie Auger, Virag Boroczfy, Guillaume Blanc, Mathilde Kiener, Véra Léon, Sara Lo Porto, Anaïs Mauuarin

arip.contact@gmail.com // arip.hypotheses.org

L’ARIP reconduit pour la saison 2015-2016 un cycle de rendez­-vous. Ces ateliers mensuels ont un objectif double : ils seront d’une part l’occasion de ​découvrir des sujets de recherche inédits en étude sur la photographie e​t d’autre part, ils permettront d’aborder et d’explorer des questionnements méthodologiques soulevés par un travail de recherche en photographie,​ et auxquels se trouvent souvent confronté.e.s nombre de (jeunes) chercheur.e.s. dans ce domaine.

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