Soutenance de thèse : « La danse étrusque (VIIIe-Ve siècle avant J.-C.). Etude anthropo-iconologique des représentations du corps en mouvement dans l’Italie préromaine. » (8 décembre 2017, Paris)

Audrey Gouy a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse de doctorat, à laquelle vous êtes chaleureusement invités :

La danse étrusque (VIIIe-Ve siècle avant J.-C.). Etude anthropo-iconologique des représentations du corps en mouvement dans l’Italie préromaine.

le vendredi 8 décembre 2017, à 14h30
à l’Ecole Normale Supérieure (salle 235A), 29 rue d’Ulm 75005 Paris.

Devant un jury composé de :

Prof. Dominique Briquel – Ecole Normale Supérieure, Paris.
Prof. Luca Cerchiai – Università degli Studi di Salerno.
Prof. Adriano Maggiani (directeur) – Università Ca’ Foscari di Venezia.
Prof. Jean-Paul Thuillier – Ecole Normale Supérieure, Paris.
Prof. Stéphane Verger (directeur) – Ecole pratique des Hautes Etudes.

Résumé :

A partir d’un corpus de 526 objets, de 860 scènes figurées et de 2143 positions corporelles, cette thèse propose une réévaluation des scènes de danse étrusque au prisme des pratiques rituelles de l’Italie préromaine et d’une approche anthropo-iconologique de l’image antique.
D’un point de vue méthodologique, son champ d’investigation est divisé selon deux directions qui se complètent. La première est structurelle. Elle appréhende l’image de la danse d’un point de vue formel et morphologique, d’où l’étude typologique qui est proposée. Elle vise la définition des différents types de danse étrusque. La seconde approche est fonctionnelle. Elle se focalise sur le contexte de la danse, sa fonction sociale et religieuse, son organisation et le statut des différents participants qui transparaissent dans l’image. Cette approche permet de revenir sur l’utilisation de la danse dans les pratiques rituelles étrusques, ceci doublé d’un comparatisme historique et ethnographique.
Les données relevées sont étudiées au prisme de l’iconicité. Il s’agit d’en définir les modalités d’élaboration et la porosité, ainsi de repérer les particularités de l’iconographie étrusque, de distinguer les modèles étrangers et les réélaborations. C’est sur le fonctionnement et le système de l’image, comparée à un langage, que l’accent a été mis. La direction adoptée dans ce troisième axe est aussi iconologique et vise à déchiffrer l’image de la danse étrusque en s’orientant vers le structuralisme et la sémiotique. L’étude est arrivée à la conclusion que les postures et les éléments visuels qui composent l’iconographie étrusque de la danse étaient sélectionnés et agencés dans des programmes iconographiques donnés, selon leur signification, leur portée discursive, et la fonction et la temporalité du rituel auquel ils font référence, puis adaptés à la fonction rituelle du médium sur lequel ils sont agencés.

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