Colloque : « Allégorie et Topographie à l’époque moderne (XVIe- XVIIIe siècles) » (Paris, 9-10 juin 2016)

Allégorie et topographie Les arts de la période moderne, de la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, accordent une importance majeure à l’allégorie comme mode d’évocation visuelle d’un universel invisible – que ce soit le divin chrétien ou les valeurs humanistes. Ainsi définie, la pensée de l’allégorie apparaît éloignée de la topographie en tant que prise en considération de la spécificité du lieu, à la fois visible, matériel et singulier.

Or cette tension entre l’universel et le singulier, le visible et l’invisible, l’immatériel et le matériel, la figure et le lieu, la production du sens et la description du monde est une caractéristique essentielle d’arts visuels en constant questionnement . . . → En lire plus

Appel à communication : « Allégorie et topographie à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles) » (Paris, juin 2016)

Vasari, La Peinture, Florence, Casa Vasari, SaloneLes arts de la période moderne, de la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, accordent une importance majeure à l’allégorie comme mode d’évocation visuelle d’un universel invisible – que ce soit le divin chrétien ou les valeurs humanistes. Ainsi définie, la pensée de l’allégorie apparaît bien éloignée de la topographie en tant que prise en considération de la spécificité du lieu, à la fois visible, matériel et singulier. Or cette tension entre l’universel et le singulier, le visible et l’invisible, l’immatériel et le matériel, la figure et le lieu, la signification et la présentation est caractéristique de la culture et de l’art de la première . . . → En lire plus

Journée d’étude: « Mazarinades et pamphlets :l’écriture de l’événement à Bordeaux (XVIIe-XVIIIe siècle) »

Avec les mazarinades et les pamphlets, l’écriture ne se borne pas toujours à relater l’événement, elle le crée parfois. Cette faculté caractérise un jeu avec la réalité que l’on trouve dans des libelles qui imitent des documents officiels (arrêts, ordonnances), des situations de communication réelles (harangue, lettres, journaux), ou qui s’offrent comme des fictions allégoriques, des horoscopes ou des courriers burlesques. Ce sont ces multiples rapports texte/ événement que l’on s’efforcera de préciser. Il ne s’agit pas d’interroger ce qui fonde l’événement (cf. P. Veyne, A. Farge), mais de mettre en lumière quelques manières d’écrire ou de peindre ce qui est perçu ou donné comme faisant événement.

Plusieurs pistes . . . → En lire plus

Appel à communication : « S’exprimer autrement : poétique et enjeux de l’allégorie
 à l’époque classique »

Le XVIIe siècle est sans aucun doute l’âge d’or de l’allégorie, au point où François Hédelin, dit l’abbé d’Aubignac, songe à fonder une Académie des Allégories pour rivaliser avec l’Académie française. Les intervenants au colloque du Centre International de Rencontres sur le XVIIe siècle (CIR 17) sont invités à examiner la pratique de l’allégorie sous l’une de ses multiples formes (emblèmes, apologues, héraldique, oeuvres à clefs, iconographie, topographie sentimentale ou morale, paraboles, exégèse biblique, polémiques littéraires ou religieuses), mais aussi les écrits qui théorisent sur les codes artistiques ou littéraires et leurs interprétations. On pourra orienter la réflexion sur certains auteurs comme Jean Baudoin, François . . . → En lire plus