La valeur intellectuelle et les origines presque exclusivement masculines de l’apologétique chrétienne ont longtemps oblitéré le rôle des femmes dans la défense de la foi. La pratique « genrée » de l’apologétique invite pourtant à élargir les frontières d’une « discipline » qui, au xviiie siècle, s’ouvre aux leçons de la raison et de la sensibilité.
Si, par son contenu, l’apologétique puise sans cesse aux sources de la Révélation, ses formes varient considérablement en fonction des périodes et des contextes culturels et sociaux au gré desquels elle se développe. Confrontée aux combats des Lumières, la défense de la foi se définit dans un rapport dialogique à la Philosophie contemporaine et témoigne, de ce fait, de considérables infléchissements théologiques . . . → En lire plus