Colloque : « Images and words in exile. Avignon and Italy in the first half of the 14th century (1310-1352) »

At the start of the fourteenth century, far-reaching political events rapidly changed the set-up of the Mediterranean basin and together distorted the ‘Ordo universalis’ through which the material and symbolic space of ‘Christianitas’ had, for centuries, been understood.

While the ‘topos’ of the Avignon papacy, or « Babylonian Captivity », progressively took hold and Rome was increasingly portrayed as the new abandoned Jerusalem, the court of Avignon offered the opportunity for a political, cultural and artistic experimentation. The increasing use of the political tool of banishment, the proliferation of accusations of heresy, the bitterly contested ‘quaestio de paupertate’ and, from a mystic-theological perspective, the ‘quaestio de visione beatifica’, are ones of the ways in which the new Christianity attempted, on different scales, to redefine its identity though exclusion practices.

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Appel à communication; Journée de l’AHAI (Paris, 12 octobre 2011)

L’Association des historiens de l’art italien (A.H.A.I.) souhaite organiser une journée d’études consacrée à la présentation de travaux universitaires liés à l’art italien, du Moyen-Âge à nos jours. Cette initiative doit permettre à de jeunes chercheurs de faire connaître leurs travaux, qu’il s’agisse de thèses récemment soutenues ou en voie d’achèvement. Les communications présentées pourront faire l’objet d’une publication dans le bulletin de l’A.H.A.I.

Cette rencontre aura lieu le vendredi 12 octobre 2011 à INHA.

Les propositions de communication, présentées sous la forme d’un résumé d’une page et accompagnées d’un bref C.V., devront être adressées avant le 30 mai 2011 par courrier électronique à Michel Hochmann (michel.hochmann@wanadoo.fr) ou Véronique Meyer (vero-meyer@wanadoo.fr)

Séminaire commun de l’INHA : « « A fare negro suoxo el biancho » : suggestioni grafiche nella pittura veneta da Mantegna a Bellini e Cima da Conegliano » par Giovanni Villa

Après une brève introduction sur les techniques et les analyses non invasives pour l’étude des œuvres d’art (ultraviolets, réflectographie infrarouge, spectrophotométrie, fluorescence X caractéristique et rayons X), Giovanni Villa présentera la méthode qu’il suit généralement et qui cherche à prendre en compte l’ensemble de l’œuvre d’un artiste. Il montrera en particulier les résultats des analyses menées sur le catalogue de quelques protagonistes de la Renaissance vénitienne : Andrea Mantegna, Giovanni Bellini et Cima da Conegliano, des artistes sur lesquels des campagnes d’analyses approfondies ont apporté des résultats très différents, et, dans au moins un cas, sensationnels, démontrant clairement les avantages, mais aussi les défauts et les limites, d’une approche technico-scientifique de . . . → En lire plus

Séminaire : « Des doges aux empereurs : les arts à Venise au XIXe siècle »

Le programme comporte des conférences de spécialistes internationaux et des visites conduites par les responsables scientifiques des collections ou par les étudiants. Le séminaire s’adresse aux étudiants en histoire de l’art de second et troisième cycles des institutions françaises et étrangères. Il se déroule indifféremment en français et en italien. Une bonne compréhension des deux langues est indispensable. Le droit d’inscription est de 150 euros. Il comprend les frais d’enseignement, le logement à Venise, ainsi que les transports au cours du séminaire. Les candidatures devront parvenir à chacune des deux institutions avant le 16 mai 2011.

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Appel à candidature : « Bourse André Chastel de l’Institut national d’histoire de l’art et de l’Académie de France à Rome »

Depuis mai 2010, dans le cadre d’échanges scientifiques, l’Institut National d’Histoire de l’Art et l’Académie de France à Rome, attribuent chaque année trois Bourses André Chastel de l’Institut national d’histoire de l’art et de l’Académie de France à Rome, bourses de recherche post-doctorales pour des études portant sur la période moderne et contemporaine. En vertu de l’accord passé, ces boursiers sont logés à Rome, à la Villa Médicis.

Ces bourses sont destinées aux chercheurs en histoire de l’art français et étrangers souhaitant se rendre à Rome pour effectuer une recherche dans les institutions romaines et/ou italiennes (Maître de conférences, Professeurs des universités, Conservateur du patrimoine, chercheur indépendants et commissaires indépendants). . . . → En lire plus

Actualité de la recherche à Paestum – Hommage à Dinu Theodorescu (1929 – 2010)

Dinu Theodorescu, directeur de recherche au CNRS, récemment disparu, était l’un des meilleurs spécialistes d’architecture grecque de sa génération. Formé à Bucarest, il a été l’un des piliers de l’Institut d’architecture antique, fondé par Pierre Demargne et longtemps dirigé par Roland Martin, qui furent les créateurs de l’UFR d’histoire de l’art et d’archéologie de Paris 1. Il a enseigné les méthodes de relevé d’architecture à des générations d’étudiants de Paris 1 et a joué un rôle majeur dans la formation des jeunes archéologues sur les nombreux chantiers où il est intervenu au cours de sa carrière, de la mer Noire au monde grec d’Occident.

Programme

URL de référence : http://www.inha.fr/spip.php?article3509

Conférence : « Pietro da Cortona et Ciro Ferri. L’invention baroque »

Pietro Berrettini, dit Pietro da Cortona ou Pierre de Cortone (1597-1669) compose avec Gian Lorenzo Bernini et Francesco Borromini la triade des grands maîtres du Baroque romain. Au service de trois papes successifs, Urbain VIII, Innocent X et Alexandre VII, il a profondément transformé l’art de peindre dans la Ville éternelle, enrichissant la leçon d’Annibale Carracci par ses recherches sur l’illusionnisme, l’unification de l’espace figuré et la lumière vénitienne. Artiste aux dons variés, il est également un architecte reconnu, qui a rompu avec la planéité des façades d’église et a été sollicité par Louis XIV pour le palais du Louvre. Son talent et ses commandes prestigieuses ont attiré vers lui de nombreux élèves et disciples, dont Ciro Ferri (1633-1689), . . . → En lire plus

Journée d’étude : « L’Antique, les arts, la littérature à la fin du Moyen Âge. Le cas de l’Italie du Nord »

Au cours du XIVème siècle, l’ascension des grandes seigneuries à Milan et dans la Vénétie s’accompagne d’un nouvel intérêt pour les textes, les images et les thèmes antiques. Ce nouveau regard sur l’Antiquité façonne des formes de culture et de célébration politique inédites dont les caractéristiques annoncent celles de l’Humanisme. Il s’agit toutefois de phénomènes qui nécessitent encore des recherches et des études plus étroitement liées aux multiples aspects du contexte d’origine. L’atelier prévoit des interventions d’enseignants et de chercheurs qui présenteront des monuments, des œuvres peintes et sculptées ainsi que des textes, avec une attention particulière aux initiatives des Visconti – avant et après la . . . → En lire plus

Dans le cadre du Salon du Dessin, présentation du catalogue, Baccio Bandinelli – Tome IX de l’inventaire général des dessins italiens du musée du Louvre

Baccio Bandinelli (Florence, 1493-1560), artiste florentin du xvie siècle, fut l’un des sculpteurs attitrés de la maison des Médicis. Élève de Giovan Francesco Rustici, il fut fortement influencé par Michel-Ange. C’est essentiellement par le dessin – Vasari le déclare en ce domaine « inégalable » – que ce maître singulier, attentif aux sculpteurs du Quattrocento florentin, a convaincu ceux de ses détracteurs qui mettaient en doute son talent de sculpteur. Un peu plus de deux cents pièces conservées au Louvre sont étudiées dans cet ouvrage qui témoignent de la puissance créatrice de cet artiste trop souvent considéré comme l’une des personnalités obscures de l’art florentin.

Interviendront, l’auteur . . . → En lire plus

Colloque : « Circulations artistiques dans la Couronne d’Aragon (XVIe-XVIIIe siècle). Le rôle des chapitres cathédraux »

On connaît mieux à présent, grâce aux études de Gérard Labrot pour le Royaume de Naples ou d’Ignaci Terricabras pour le Royaume d’Espagne, le rôle que tint le « peuple des évêques » dans l’application des décrets du Concile de Trente. Le but de cette rencontre n’est pas d’étudier, à nouveau, les conséquences qu’eurent ces décrets sur la production artistique du point de vue de l’iconographie ou du style mais plutôt de cerner le rôle qu’eurent les chapitres cathédrals – et en particulier les évêques – sur la circulation des artistes, des œuvres et des modèles. Les limites retenus pour cette première rencontre sont larges. Une période longue – de la . . . → En lire plus