Séminaire – « Monuments et documents de l’Afrique ancienne » : L’art du royaume du Bénin (5 juin 2019, Paris)

Anonyme, plaque du palais royal de Bénin (Nigéria), XVIe – XVIIIe s. (?), laiton, Musée Cinq Continents, Münich, inv. no. 99.6, cl. MFK München, S. Autrum-Mulzer

L’art du royaume du Bénin à l’époque coloniale et postcoloniale : entre histoire, mythes et fausses idées

La chronologie de l’histoire et de l’histoire de l’art du royaume du Bénin est considérée par beaucoup comme explicitée pour l’essentiel, remontant jusqu’au Xe siècle. L’abondance de publications cache souvent le fait qu’en dehors des rapports sporadiques des voyageurs et de quelques témoignages archéologiques, la reconstitution de nombreuses périodes du Bénin précolonial s’appuie presque exclusivement sur les données de . . . → En lire plus

Séminaire – « Penser une histoire des arts d’Afrique (XIVe-XIXe siècle) » : La liste des rois et la chronologie de l’art de cour de Bénin (6 juin 2019, Paris)

“Artiste anonyme, statue d’oba (roi), royaume du Bénin, Nigéria, XVIIe – XVIIIe s. (?), laiton, Museum Fünf Kontinente (Münich), inv. no. 98.47, cl.MFK München, S. Autrum-Mulzer. »

En 1897, des milliers de sculptures, butin de guerre britanniques, arrivèrent en Europe en provenance de l’ancien royaume ouest-africain du Bénin. L’évaluation et la classification chronologique de ces œuvres sont largement déterminées par les catégories coloniales et une image raciste de l’Afrique ainsi que par les différentes intentions politiques au Nigéria aux niveaux local, régional et national. Ces classements montrent une fois de plus que la science ne se fait pas hors contexte, impartiale . . . → En lire plus

Séminaire – « Monuments et documents de l’Afrique ancienne » L’enceinte de Loropéni, XVe-XVIIe siècle (13 mars 2019, Paris)

Murs de Loropéni, Burkina Faso, cl. Rik Schuiling

Murs de Loropéni, Burkina Faso, cl. Rik Schuiling

À l’aube du XXe siècle, une enceinte de pierre d’un hectare est découverte par les administrateurs français au Burkina Faso. Un siècle d’interrogation entourera les ruines de Loropéni qui appartiennent à un complexe d’enceintes quadrangulaires réparti sur près de 80 km² dans un territoire particulièrement aurifère. Les murs de l’enceinte de Loropéni mesurent encore 6 m de haut et 1,4 m d’épaisseur à la base. L’intérieur est pourvu de nombreux murets qui dessinent des cours et des cellules, généralement de grandes dimensions. Les travaux archéologiques engagés depuis quatre ans ont . . . → En lire plus