FORMATIONS ET CIRCULATIONS : ENSEIGNEMENT DE L’ARTISANAT EN CONTEXTE COLONIAL ET POST-COLONIAL XIXE-XXE-XXIE, 12-13 DECEMBRE 2024, AUDITORIUM DE L’INHA, PARIS.

Organisation : Coline Desportes (EHESS/INHA), Aurélie Petiot (Université Paris Nanterre/InVisu (CNRS/INHA)

 

Ce colloque propose de se pencher sur la circulation de la transmission du geste et des techniques en contexte colonial et post-colonial, du XIXe au XXIe siècle. L’historienne de l’art Victoria L. Rovine rappelle que comme ses équivalents classificatoires « art » et « artefact », l’artisanat est un concept occidental, appliqué à des objets d’autres cultures dans le but de les absorber dans des pratiques de collection et d’exposition. En effet, si selon elle, l’exotisation européenne des Africains et de leur culture matérielle n’a certainement pas commencé avec l’ère coloniale moderne, l’artisanat a acquis une signification symbolique et économique en tant qu’outil de l’empire pendant l’entre-deux-guerres. S’il ne s’agit pas d’occulter les différentes formes d’enseignement . . . → En lire plus

Séminaire ATHAMAS – Art et antipsychiatrie : « L’antipsychiatrie dans l’héritage de Frantz Fanon. Rencontre avec Mathieu Kleyebe Abonnenc » (Paris, INHA, 23 mai 2019)

Vue de l’exposition « De la solitude », Musée Jumex, Mexico, 2018. Photo : Abigail Enzaldo et Emilio Garcia.

Cinquième séance du séminaire d’Athamas – Art et Antipsychiatrie : « L’antipsychiatrie dans l’héritage de Frantz Fanon. Rencontre avec Mathieu Kleyebe Abonnenc ».

Jeudi 23 mai de 18h à 20h à la Galerie Colbert – 2, rue Vivienne – Paris 2e – Salle Demargne (RDC dans la galerie).

Présentation :

Œuvre magistrale et testament politique de Frantz Fanon, Les Damnés de la terre (1961) est aujourd’hui encore un texte de référence pour les militants anticolonialistes, les . . . → En lire plus

Colloque : « Images exotiques. L’appel du lointain en histoire de l’art » (Paris, 9-10 juin 2016)

8jb1-QzO-b9l4coN8P9xCjl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9[1]Les études postcoloniales ont vivement critiqué l’exotisme. De ce fait, les premiers discours sur l’exotique et leur postérité sont également devenus suspects. La question de leur place au sein de l’histoire de l’art s’en est trouvée hâtivement occultée. Néanmoins, ce concept semble avoir donné lieu à un usage remarquablement fréquent, justement en raison de son caractère expérimental et équivoque. Le discours sur l’exotique repose manifestement sur une ouverture que l’on ne trouve pas sous la même forme dans la rhétorique antagoniste de « l’étranger » ou de « l’autre ». Au contraire de qualificatifs comme orientaliste ou primitiviste, l’exotique n’est limité ni historiquement, ni géographiquement, ni stylistiquement. Dans . . . → En lire plus