Étudier le bâti médiéval (1850-1950) : Acteurs, enjeux, méthodes

« Le dix-neuvième siècle fut, dans une assez large mesure, à l’égard du Moyen Âge, ce que le seizième siècle avait été à l’égard de l’Antiquité gréco-romaine » : ainsi Michel de Bouärd introduisait-il, en 1975, son Manuel d’archéologie médiévale (M. de Bouärd, Manuel d’archéologie médiévale. De la fouille à l’histoire, Paris : Sedes, 1975).

La fondation par François Guizot de l’Inspection générale des Monuments historiques, en 1830, et du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, en 1834, accompagna une prise de conscience patrimoniale (P. Nora (dir.), Les lieux de mémoire : la nation **. Le territoire, l’état, le patrimoine, Paris : Gallimard, 1986) et l’émergence des disciplines nouvelles (E. . . . → En lire plus

Circulation des expertises dans le domaine extra-européen (28 septembre 2018, Paris)

À partir du XIXe siècle, l’ère des expansions coloniale et impériale a vu la diffusion de formes nouvelles d’idéal patrimonial à travers les continents africain et asiatique.Caractérisée par une matrice commune d’usage politique du passé, cette internationalisation a pris des physionomies variées selon les temporalités et les géographies impériales considérées et selon les personnalités impliquées. Dans tous les cas de figure, la question patrimoniale a fait émerger autour de l’activité de restauration des institutions spécialisées, un champ d’expertise, des corps de spécialistes, mais aussi des circulations d’idées et de professionnels d’un point du globe à l’autre.

Centrée sur l’activité de restauration, la journée se propose de revenir sur . . . → En lire plus

Colloque : Merléac, Ut Pictura Genesis

Repérée dès la première moitié du XIXe siècle, la chapelle Saint-Jacques en Merléac a bénéficié dès 1861 de restaurations suivies par le service des monuments historiques et fut classée sur la liste de 1862. Bâtie à la fin du XIVe siècle, la chapelle a été dotée de somptueux décors par la famille des Rohan. Entre 2010 et 2017, cette chapelle fait l’objet d’importants travaux de restauration, sous la maîtrise d’ouvrage de la commune de Merléac, propriétaire, avec l’assistance de la DRAC et sous la maîtrise d’œuvre de Christophe Batard, Architecte en chef des monuments historiques. L’Etat, La Région Bretagne, le département des Côtes d’Armor ainsi que la communauté de communes . . . → En lire plus