Un nouvel ouvrage sur la peinture en province : Peindre à Lyon au XVIe siècle

Peindre à Lyon au XVIe siècle, sous la direction de Frédéric Elsig. Milan : Silvana Editoriale, 2014.

elsigLa peinture produite à Lyon au XVIe siècle a presque entièrement disparu suite à l’iconoclasme et aux changements successifs de goût. Ce livre se propose d’en reconstituer certains aspects, en expérimentant de nouvelles pistes de recherche.
Il s’organise en deux parties. La première, focalisée sur les règnes de Louis XII et de François Ier, met en évidence la permanence d’un courant septentrional qui importe un italianisme flamand (le Maître JG) avant que ne s’imposent, au début des années 1540, des présences italiennes (Giovanni Capassini).
La seconde, concentrée sur les règnes de Henri II et de ses fils, analyse le renouveau culturel qui, importé de Paris et véhiculé par le réseau des éditeurs-imprimeurs, s’exprime d’abord par une vague de « cousinisme » (Pierre Eskrich, Bernard Salomon) puis par un langage plus sec (Jean Perrissin). Un épilogue enfin retrace l’ensemble de la période à travers le genre du portrait, représenté par Jean Perréal, Corneille de Lyon et Etienne Martellange. [Présentation de l’éditeur]

 

Sommaire :

Introduction    p. 9
I. Au temps de Louis XII et de François Ier  p. 17
– Se rendre à Lyon. Les Etats de Savoie et la région lyonnaise entre XVe et XVIe siècle, Stefano de Bosio  p. 25
– De Guichard de Pavie à Frédéric de Saint-Séveriin. Les commanditaires italiens et les peintres de Lyon autour de 1500, Tania Levy  p. 43
– Remarques sur le maître JG, Frédéric Elsig   p. 57
II. Au temps de Henri II et de Catherine de Médicis  p. 67
– De la diversité des activités d’un peintre à Lyon au XVIe siècle : le cas de Bernard de Salomon et de Pierre Eskirch (vers 1540-1580), Vanessa Selbach  p. 75
– Sur quelques dessins attribués à des graveurs actifs à Lyon au XVIe siècle : Bernard Salomon, PIerre Eskrich, Georges Reverdy et Pierre Woeiriot, Dominique Cordellier  p. 91
– L’escarcelle et le coeur du bon chrestien :une nouvelle pièce d’orfèvrerie de Pierre Woeiriot (1532-1599), Thomas Mentrel   p. 107
– Les Guerres de religion en images : le De tristibus Galliae et Jean Perrissin, Sara Petrella  p. 119
III. Epilogue : portraits lyonnais p. 147
– L’hommage de Jean Pérréal à son ami Pierre Sala, Luisa Nieddu  p. 151
– Les portraits de Corneille de Lyon : art de cour ou projet démocratique ? Philippe Bordes   p. 157

Planches couleurs  p. 171
Bibliographie succincte  p. 188
Index  p. 190

192 pages, 100 illustrations en couleurs et en noir et blanc, 17×24 cm
20 euros
ISBN/EAN:9788836627684

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