Cette séance sera consacrée aux réalisations actuelles et à venir du programme de recherche mené à l’INHA sur les archives et l’histoire de la Biennale internationale des jeunes artistes qui s’est tenue à Paris entre 1959 et 1985. En écho à la question posée par la première séance du séminaire – « Penser la Biennale de Paris aujourd’hui » –, celle-ci voudra réfléchir aux possibles formes d’« exposition », au sens très large du terme, de cette biennale aujourd’hui : quels outils numériques pourraient rendre justice à la complexité de ses archives ? Quel type de publication permettrait à la fois de circonscrire et d’articuler, historiquement et théoriquement, la variété des participations qu’elle a pu accueillir ? Peut-on représenter, sous forme d’exposition muséale, l’histoire discontinue de cette biennale, et comment ?
Intervenants
- Mathilde Arnoux (Centre allemand d’histoire de l’art)
- Guillaume Blanc (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Aurore Buffetault (INHA)
- Elitza Dulguerova (INHA)
- Eléa Le Gangneux (INHA)
- Julia Raymond (INHA)
À propos du séminaire
Ce séminaire ouvert à tous s’inscrit dans un programme de recherche sur la Biennale de Paris (1959-1985) initié par l’INHA qui vise à rendre numériquement accessibles ses fonds d’archive dispersés entre plusieurs sites, et à susciter une réflexion sur cette manifestation et ses significations aujourd’hui.
L’objectif du séminaire est double. D’une part, mieux connaître l’histoire de la Biennale de Paris, les enjeux de sa création, la variété des arts qu’elle a accueillie, les nombreuses transformations qu’elle a subies au fil des années. De l’autre, réfléchir aux défis qu’une biennale en tant qu’objet d’étude historique pose à la recherche : devrait-on privilégier l’histoire des œuvres, des expositions, des institutions artistiques, des participations nationales, des échanges internationaux, des relations diplomatiques ? Peut-on tracer des problématiques diachroniques au-delà des particularités de chaque édition ? Faut-il restreindre l’analyse aux manifestations officielles ou inclure les activités en marge, si ce n’est en opposition à celles-ci ? Les séances de cette 2e année du séminaire se tiendront soit à l’INHA, soit, en présence de documents d’archives, à la Bibliothèque Kandinsky du Centre Georges-Pompidou ou aux Archives de la critique d’art à Rennes.
En partenariat avec la Bibliothèque Kandinsky (Centre Georges-Pompidou), les Archives de la critique d’art (Rennes) et l’Institut national de l’audiovisuel
Voir le programme complet du séminaire
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Informations pratiques
11 juin 2019 – 17h-20h
Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
Entrée libre
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