Appel à contributions : Histoire de l’art et conservation des monuments historiques (Berne, 24-25 octobre 2014)

VKKKSHistoire de l’art et conservation des monuments historiques. Perspectives de formation – champs pratiques
24 et 25 octobre 2014, Berne

Colloque annuel de l’Association suisse des historiens et historiennes de l’art (ASHHA) en collaboration avec le Département d’histoire de l’architecture et de la conservation des monuments, l’Institut d’histoire de l’art, Université de Berne et le Groupe de travail protection du patrimoine (GTP)
Appel à contributions
Dans le cadre du colloque Histoire de l’art et conservation des monuments historiques. Perspectives de formation – champs pratiques organisé par l’Association suisse des historiens et historiennes de l’art en collaboration avec le Département d’histoire de l’architecture et de la conservation des monuments, l’Institut d’histoire de l’art, Université de Berne, et le Groupe de Travail protection du Patrimoine, nous vous invitons à nous soumettre vos propositions de contribution.

Depuis quelques années, la conservation pratique des monuments se voit sans cesse confrontée à de nouveaux problèmes que l’histoire de l’art peine à résoudre, même en tenant compte des notions de base fournies par l’histoire de l’architecture. Quelles sont les causes de cette évolution ? Comment les historiens de l’art abordent-ils les défis anciens et nouveaux dans les domaines de la conservation théorique et pratique des monuments ? Qu’en est-il de l’interaction entre la formation théorique et la pratique ? Ces interactions existent-t-elles, et le cas échéant, comment se manifestent-elles ? Quelles possibilités sont-elles présentes ? Les questions à ce sujet seront abordées en deux blocs thématiques.

Le premier volet sera consacré au thème de la formation. La formation universitaire en histoire de l’art/architecture est-elle trop éloignée d’une activité ultérieure auprès d’un conseil en construction pour la conservation des monuments ? Comment serait-il possible de concilier les deux activités de manière plus efficace ? Il va sans dire que les mémoires de master et thèses de doctorat consacrés au thème de la conservation des monuments se concentrent essentiellement sur des bases théoriques, à savoir les notions d’histoire culturelle et analytiques ; de ce fait, leur utilité pour la conservation pratique des monuments est limitée. Dès lors, comment peut-on préparer au mieux les jeunes historiens de l’art intéressés à la conservation des monuments, tant du point de vue théorique que pratique ? Faudrait-t-il leur proposer – en plus de la formation universitaire et des stages effectués auprès des services pour la conservation des monuments – des formations pratiques complémentaires (et ce malgré les mesures d’économie actuelles) ? Quels critères ces formations pratiques devraient-elles remplir du point de vue du contenu ?

Il sera également question des offres de formation post-grade proposées à de nombreux secteurs professionnels. Comment les connaissances de base en matière d’histoire de l’art ou d’histoire culturelle peuvent-elles être mieux exploitées pour les besoins pratiques requis par la conservation des monuments ? Quels objectifs spécifiques à l’histoire de l’art sont pertinents dans le cas de la conservation des monuments ? Et quels seraient les objectifs et possibilités de formation continue requise dans le quotidien professionnel ?

Partant du vaste champ thématique de la formation, la deuxième partie du colloque se penchera de manière concrète sur les aspects pratiques de la vie professionnelle des historiens de l’art impliqués dans la conservation des monuments. Leur formation universitaire et leurs connaissances théoriques en conservation leur permettent certes de fournir de précieuses informations de base concernant la conservation pratique des monuments, par exemple lors de la mise sur pied d’inventaires. Dans la pratique, toutefois, le savoir théorique n’est pas déterminant ; ainsi, il s’agit d’aborder le monument du point de vue technique, économique, écologique, énergétique, juridique, liturgique, sociologique ou de l’urbanisation en vue de trouver des solutions globales. Il est indispensable que les individus travaillent en réseau et de manière interdisciplinaire. Même les historiens de l’art bénéficiant d’une formation en histoire de l’architecture se voient confrontés ici à une rude concurrence face à d’autres secteurs professionnels, comme en atteste par exemple l’attribution des postes. Dans pareil cas, comment fonctionnent les interactions entre la conservation pratique et la formation universitaire ?
Comment établir, consolider et élargir les aptitudes professionnelles des historiens de l’art en matière de conservation des monuments afin de les doter des qualifications requises par ce domaine spécialisé ?
Quels aspects de la communication faut-il privilégier lors de requêtes spécifiques adressées à des non-professionnels ? Comment exploiter au mieux l’argumentation des historiens de l’art au sujet de la conservation des biens culturels vis-à-vis du politique (du niveau à la Confédération) ? Quel rôle l’histoire de l’art peut-elle jouer lorsqu’il s’agit d’attirer une attention suffisante sur ce thème face aux préoccupations du moment ?

Direction du colloque : Prof Dr Bernd Nicolai (Institut d’histoire de l’art, Université de Berne) und lic phil Hans-Christian Steiner (ASHHA / GTP)

Durée des communications : 30–40 min.

Langues des conférences : allemand, français, italien, anglais

Vous êtes priés d’envoyer votre proposition (max. 1500 signes), accompagnée d’un curriculum vitae, jusqu’au 25 avril 2014 à l’adresse e-mail suivante : vkksgeschaeftsstelle@gmail.com. Une réponse vous sera communiquée au plus tard fin mai 2014.

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