Ce colloque vise à interroger la persistance ou le retour insistant du portrait dans nos pratiques artistiques contemporaines. Les arts plastiques, tout comme la photographie ou le cinéma, les installations, mais aussi bien les images virtuelles, semblent aujourd’hui reconduire quelques-unes des pratiques millénaires du portrait, tout en modifiant sensiblement leurs enjeux et leurs modalités. Ces pratiques, de plus, s’infléchissent au voisinage du nouveau mode d’existence des images : c’est dans l’hyper diffusion réticulaire que ces dernières puisent leur signification et leur efficace. Si cette dimension médiologique vient inquiéter, voire bousculer les approches esthétiques traditionnelles du portrait, un autre aspect ne peut être tenu à l’écart de la réflexion : l’usage immémorial du portrait politique, qui resurgit semble-t-il, intact, plus que jamais actif et opérant, dans de nouveaux processus de dissémination. C’est au travers d’une approche pluridisciplinaire que chercheurs, mais aussi bien praticiens, tenteront d’articuler ces trois registres :
- esthétique du portrait à l’ère des nouvelles images ;
- le portrait politique ;
- le portrait dans son passage de l’ontologie à la médiologie.
Comité scientifique et d’organisation : Marie-Camille Bouchindomme (Université Paris 3, département Cinéma), Rose-Marie Godier (Université Paris Nanterre, département Arts du spectacle, HAR), Agathe Lichtensztejn (Université Paris 8, Laboratoire Arts des images et Art contemporain).
INHA- Université Paris-Ouest
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