Appel à communication : « Visibility of the Invisible » (Boston, 5-8 mars 2020)

From its rudimentary manifestations as smoke and fire and footprint, to theological significations of the image of Jesus on the Shroud of Turin, the trace, as a visible marker of an absent presence, generates a compelling milieu to meditate on the proliferation of meaning in text and image. Mostly confined to image studies and linguistics, and widely characterized as an interplay between presence and absence, the trace famously received (theoretical) attention from Jacques Derrida and occupied a central place in his body of work, not least in Of Grammatology, Writing and Difference, and, in his seminal essay “Différance.” In Of Grammatology —as his . . . → En lire plus

IIIe Symposium de la revue Regards croisés. Revue franco-allemande d’histoire de l’art et d’esthétique (Paris, Centre allemand d’histoire de l’art, 21 mai 2019)

IIIe Symposium Regards croisés

Revue franco-allemande d’histoire de l’art et d’esthétique

21 mai 2019

Salle Julius Meier-Graefe

Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris / Centre allemand d’histoire de l’art Hôtel Lully, 45 rue des Petits-Champs, 75001 Paris

 

 

 

L’objectif de la revue franco-allemande Regards croisés est de pallier la méconnaissance de l’actualité de la recherche en histoire de l’art et en esthétique dans chacune des aires linguistiques. Organisée autour d’un dossier thématique bilingue, de recensions d’ouvrages et d’un « projet croisé » sous forme d’entretien, elle propose le regard original et critique d’historiens de l’art et de philosophes français et allemands.

Le IIIe Symposium de la . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Dubuffet vs la Culture » (Rennes 2, 6 avril 2017)

Jean Dubuffet (1901-1985) a produit une « critique de la culture », projet éminemment culturel et paradoxal qui vise un « en dehors » de la culture tout en sachant que de tels « en dehors » ne sont, comme il l’écrit, que des « chimères » ou des « mirages ». Cette « critique de la culture » qu’il présente comme un nihilisme actif répondant joyeusement au nihilisme de la culture occidentale a des accents à la fois rousseauiens et nietzschéens, mais ne sombre pas dans un primitivisme essentialiste. L’objectif de cette journée d’étude est de décrire cette critique sous ses diverses espèces — car . . . → En lire plus

Colloque : « Volte-Face. Les Avatars du portrait » (Paris, 9-11 février 2017)

Ce colloque vise à interroger la persistance ou le retour insistant du portrait dans nos pratiques artistiques contemporaines. Les arts plastiques, tout comme la photographie ou le cinéma, les installations, mais aussi bien les images virtuelles, semblent aujourd’hui reconduire quelques-unes des pratiques millénaires du portrait, tout en modifiant sensiblement leurs enjeux et leurs modalités. Ces pratiques, de plus, s’infléchissent au voisinage du nouveau mode d’existence des images : c’est dans l’hyper diffusion réticulaire que ces dernières puisent leur signification et leur efficace. Si cette dimension médiologique vient inquiéter, voire bousculer les approches esthétiques traditionnelles du portrait, un autre aspect ne peut être tenu à l’écart de la réflexion : l’usage immémorial du portrait politique, qui resurgit semble-t-il, intact, plus que jamais actif et opérant, dans de nouveaux processus de dissémination. . . . → En lire plus

Conférence : « Les objets de Ludwig Wittgenstein » par Olivier Berggruen (Paris, 19 octobre 2016)

ludwig-wittgenstein

 

Le philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein (1889-1951) est né dans une famille de collectionneurs. Son père était l’un des industriels les plus influents de son temps et avait, entre autres, commandité un portrait de sa fille Gretl à Gustav Klimt. Ludwig a grandi dans ce milieu privilégié et raréfié qui vouait un culte sans borne à l’art et plus tard, en marge de ses activités philosophiques, il s’est essayé à la musique, la sculpture et l’architecture. Rejetant en partie l’héritage paternel, il s’est détourné de la plupart des choses matérielles, sans pour autant abandonner son intérêt pour les arts, notamment la musique et les arts plastiques.

J’aimerais évoquer ici . . . → En lire plus

Appel à communication : « Ergon et Parergon » (Nice, 1-2 février 2017)

Viollet-le-Duc, Decoration interieure du chateau de Pierrefonds, XIXe siècleL’ornement a largement disparu du monde contemporain, et plus encore du panthéon de ses valeurs. Un titre célèbre d’Adolf Loos en faisait un crime (L’Ornement est un crime, 1908), et Le Corbusier voyait dans les objets décoratifs des « défroques rongées de mites » encombrantes, ridicules et malhonnêtes (L’Art décoratif aujourd’hui, 1925). Par plusieurs aspects, l’ornement contredit l’idée moderne d’art : il est accessoire alors que l’œuvre d’art se veut nécessaire ; il a une fonction, alors qu’elle n’est subordonnée à aucune ; il est destiné à autre chose que lui alors qu’elle est à elle-même sa propre fin ; . . . → En lire plus

Appel à communication : « De la complexité. L’oeuvre d’art comme énigme » (Rennes, décembre 2016)

Giorgio de Chirico, L'Enigme d'un jour, 1914, MOMALa conception du sens de l’œuvre d’art la plus répandue veut que l’esprit de l’œuvre s’incarne dans sa « lettre » et indique ainsi à son interprète le chemin qu’il doit suivre pour atteindre ce sens-esprit. Pour l’herméneutique des œuvres d’art, chaque œuvre a autant de sens que d’interprètes. Dans Théorie esthétique, Adorno, qui n’adhère pas à cette vision des choses, écrit que, pour l’herméneutique des œuvres d’art, on peut alors «satisfaire [à une quantité infinie d’interprétations] sans que la satisfaction de l’une porte préjudice à l’autre ». Cette infinité fonde ce qu’il appelle, non sans ironie, une « polysémie objective » des . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’imaginaire ludique : création et enjeux » (Sousse, 8-10 décembre 2016)

IAIN BAXTER&, The Lecture, 2009, TorontoPoursuivant ses travaux sur l’imaginaire, le laboratoire LERIC se propose d’approfondir son exploration du sacré – objet de son dernier colloque – en étendant la réflexion à la question du jeu, un autre pan de l’imaginaire que la culture contemporaine semble mettre au pinacle. Quel autre recours que l’esprit ludique pour faire face à la violence chaotique du monde, pour rétablir les valeurs du vivre-ensemble qui semblent avoir été ébranlées, bref, pour se défaire, ne serait-ce que momentanément, des angoisses, y compris celles que pose une certaine lecture du sacré ? Le jeu ne serait-il pas finalement l’unique moyen d’une désacralisation libératrice et salutaire ? . . . → En lire plus

Appel à communication : « Magie et philosophie » (Saint-Denis, 24-25 novembre 2016)

13488147Au début de la conférence intitulé « Science, magie et philosophie », on peut lire sous la plume d’Eric Weil, pour légitimer son entreprise : « Si la science et la philosophie ne se comprennent que sous l’aspect de leur devenir passé – ce qu’on appelle l’histoire , il n’en va pas de même de la magie ; car la magie ne nous vient pas seulement du passé, elle appartient au passé, elle n’est plus, et à notre époque elle se retrouve tout au plus dans ces débris du passé que charrie le flot du présent sous le nom de superstitions. La thèse que je propose de . . . → En lire plus

Appel à communication : « Subject and subjectivization in art (history) and philosophy » (Florence, 2-3 décembre 2016)

Jan van Eyck, L'Homme au turban rouge, 1433, Londres,National GalleryThe question about the subject, as well as the various strategies of becoming a subject, both in art history (‘Kunstwissenschaft’) and philosophy, has significantly shaped the discourses of both disciplines since the Second World War. In philosophy, especially under the influence of Foucault, the focus has primarily been placed on the procedural and at the same time socially-connoted dimension of subjectivization. In art history, a tendency to reinforce the ‘effect’ of the object, i.e. its active force as an agent, or even of subjectivizing it, has been observed in more recent years. The starting point for the philosophical approach was especially . . . → En lire plus

Appel à communication : « La fabrique des fictions d’artistes : écrire avec des images » (Bruxelles, mai 2016)

Martin LE CHEVALLIER, NS, 2007, polyptique en bois peintL’intérêt croissant des artistes contemporains pour la fiction comme forme discursive se décline selon des registres de plus en plus variés – fictions d’anticipation, autobiographiques, politiques, ethnographiques, documentaires, juridiques, théoriques, pop fictions, etc. – et dans des formats divers, de la nouvelle au roman en passant par le conte ou le scénario. Photos/textes de Jochen Gerz, bestiaires fantastiques et chimères scientifiques de Joan Fontcuberta, fictions documentaires de Tacita Dean, enquêtes spéculatives de Kapwani Kiwanga, histoires révisées de Rodney Graham, micro-fictions oniriques de Martine Aballéa, narrations interactives de Martin Le Chevallier, chroniques insolites d’Agnès Geoffray ou récits sonores de Marcelline Delbecq sont, parmi d’autres, des . . . → En lire plus

Conférence du Quadrilatère – Jacques Devaulx, premières oeuvres

– JeDevaulx_OKan-Yves Sarazin, directeur du département des Cartes et plans, BnF

– Véronique Hauguel et Elisabeth Hébert, historiennes des sciences, Association Sciences en Seine et patrimoine

En 1583, le pilote havrais Jacques Devaulx rédige un splendide traité de navigation conservé au département des Manuscrits de la BnF sous le titre Les premières oeuvres de Jacques Devaulx. En s’appuyant sur des ouvrages imprimés largement diffusés, ce manuscrit développe les techniques de navigation en usage, propose des cartes qui s’inscrivent dans la dynamique du Nouveau Monde, et cherche des solutions pour répondre aux grands problèmes de navigation du présent siècle. Ce traité mêle esthétique et discours technique. De belles lettrines décorées . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Globalismes » — revue Marges (Paris, 24 octobre 2015)

Global ArtLe constat d’un « art global » offre, depuis la fin des années 1980, une riche matière de réflexion aux théoriciens et aux historiens de l’art ainsi qu’aux commissaires d’exposition et aux professionnels des musées. Selon la définition du spécialiste des Global Studies Hans Belting, aujourd’hui, l’art contemporain peut être appréhendé comme synonyme de global art, le « globalisme » étant, selon lui, l’antithèse de l’universalisme dans la mesure où il décentre une vision du monde unifiée, en s’orientant vers des modernités multiples. Un nouveau capital cognitif se déploie ainsi sous forme de colloques, de séminaires, de publications et de programmes de recherche, d’accrochages de musées et d’expositions. La littérature produite . . . → En lire plus

Appel à candidature : Chargés de cours à la School of Visual Arts (New York, 2015-2016)

Critical Theory and the Arts at the School of Visual ArtsCritical Theory and the Arts at the School of Visual Arts in Manhattan would like to receive CV’s from qualified candidates interested in possible adjunct graduate-level teaching in

1.) Aesthetics. Able to present the development, fundamental ideas and conflicts in the history of aesthetics. Familiarity with artist writings; concern with the contemporary situation in the arts; interest in anthropology also welcome. Broad interests; anti-ideological; open minded.

2.) A sociologist deeply familiar with social theory and contemporary reality interested in helping students cultivate something of the critical powers of observation as they combine with an acute aesthetic dimension as found, e.g., in Canetti, . . . → En lire plus

Appel à publication : Nouvelle revue d’esthétique — Varia (2015)

NRE 2011La Nouvelle revue d’esthétique s’inscrit dans la tradition d’une réflexion sur l’art, réflexion ouverte qui privilégie les œuvres et tente de les penser pour ce qu’elles montrent. Réflexion qui a pour objet le domaine de l’art avec tout ce qu’il comprend : aussi bien les œuvres elles-mêmes que le travail qu’engendrent ces œuvres (critique, histoire, théories) sans oublier le travail culturel que l’art exerce au sein de la société.

Appels à varia : nous attendons vos articles pour le 1er septembre.

Procédures de sélection et d’évaluation des articles

Les articles soumis à la revue sont rendus anonymes, évalués au minimum par deux membres du comité de rédaction ou du conseil scientifique, et éventuellement par un ou deux évaluateurs extérieurs. . . . → En lire plus

Appel à communication : « Fin-de-siècle : fin de l’art ? Destins de l’art dans les discours et les pratiques esthétiques de la fin des XIXe et XXe siècles » (Paris, mai 2016)

Gabriel_Cornelius_von_Max, Les Singes critiques d'art, 1889Réfléchissant sur les résurgences des discours de décadence à la fin du XXe siècle, Pierre Jourde écrit : « C’est une idée reçue de vouloir à tout prix des fins de siècle décadentes, comme par une sorte de superstition numérique. Il reste que la seule existence de cette superstition lui confère une espèce de réalité, de poids dans l’imaginaire[1] ». Nous proposons de confronter deux fins de siècle du point de vue des discours qu’elles ont porté sur l’art. La fin du XIXe siècle et la fin du XXe siècle sont deux moments de crise caractérisés par de profondes mutations culturelles et esthétiques − voire de véritables . . . → En lire plus

Appel à communication : « History of Beauty versus History of Art » — CIHA (Pékin, 15-22 septembre 2015)

CIHASession 19 du 34e congrès international d’histoire de l’art : History of Beauty vs. History of Art

The relationship between the concept of Beauty and Art History, between aesthetics and Art History, the theme this panel proposes, calls into question a wide spectrum of issues regarding the status of Art and the role images, history, culture, and national and ethnics identities play in a globalized world. The aim of this panel is to reconsider the relationship between the concept of art and the concept of the canon in critical terms and in a dialogue with the scholarly debate the issue generated in the past decades. Special attention will be given to comparative studies able to broad the cultural and spatial . . . → En lire plus

Appel à publication : « L’Art et les arts », Nouvelle Revue d’Esthétique, n°16 (décembre 2015)

Jean-Siméon Chardin, Les attributs des arts, 1766. Huile sur toile, 108 x 145 cm. MinneapolisFaut-il embrasser les arts d’un seul coup d’œil, au risque de la réduction, ou faut-il les faire dialoguer sans cesse ? Les arts sont-ils un ou multiples ? L’art se conjugue-t-il au singulier et/ou au pluriel et l’esthétique, elle-même, est-elle une discipline fragmentée ou indivisible ? A quelles incidences (philosophiques, esthétiques, artistiques, historiques) est-on confronté selon que l’on privilégie une approche de l’Art, au singulier, ou une appréhension de la pluralité des arts ?

Pour le présent volume, nous nous proposons tout d’abord de prendre une distance critique par rapport aux différentes strates historiques qui ont . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’artiste comme théoricien » (revue Marges), 14 février 2015

Joseph Kosuth et Keith Haring, Zero & Not, 1986, installation avec un texte de Sigmund FreudSelon un schéma hérité de la Renaissance les artistes se font à l’occasion théoriciens de leur propre pratique (Vinci, Alberti). Leurs écrits revêtent alors des formes très différentes : essais, critiques, mémoires, notes, carnets, romans, etc. Ce modèle a été repris et accentué à partir de la fin du XIXe siècle par les avant-gardes : l’artiste, à l’égal des scientifiques, en vient ainsi à élaborer des programmes théoriques (de Seurat au minimalisme, en passant par le Bauhaus, le constructivisme ou l’art conceptuel). Le milieu des . . . → En lire plus

Appel à contribution : « Sonder l’abyme » « La mise en abyme dans les textes et les images » (Luxembourg, janvier 2015)

Johannes Gumpp, Autoportrait, 1646, huile sur toile, 89 cm, Galleria degli UffiziDès que l’on s’intéresse au fonctionnement de la mise en abyme, on s’aperçoit que le principe repose sur une fausse évidence, due certainement à l’interrogation de la représentation sans cesse reprise sur de nouveaux frais et notamment sous l’impulsion des nouveaux romanciers et de l’effort théorisant des années structuralistes. Résultat : l’expression de mise en abyme a fini par renvoyer à tout miroir de l’œuvre, indépendamment des modalités de son apparition. Selon Lucien Dällenbach (1977 : 139-140), dont la typologie est communément admise comme base de réflexion du principe en littérature, il faut garder à l’esprit « . . . → En lire plus