Projection / débat – « A mon seul désir »

A monGB seul désir, 2015 © Danielle Voirin

Gaëlle Bourges en collaboration avec Les Cinquièmes Rencontres de da Galerie Colbert sont heureux de vous présenter en clôture de la journée « Autour de la tenture de la Dame à la Licorne : Féminité, désir, allégorie.», le samedi 30 janvier 2016 : A mon seul désir

A mon seul désir convoque les six panneaux de la célèbre tapisserie connue sous le nom de La Dame à la licorne, qui présente deux jeunes filles dans différentes postures, toujours flanquées d’une licorne, au milieu d’une multitude d’animaux et de fleurs – vraisemblablement une allégorie des cinq sens augmentée d’un sixième, resté assez mystérieux.

Sur scène, une tenture rouge garance plantée de fleurs, et quatre femmes : elles figurent à la fois les jeunes filles et les animaux – lion, renard, lapin, oiseau, singe… et évidemment la licorne.

Comme beaucoup le savent, les licornes sont réputées terriblement sauvages, ne se laissant approcher que par de jeunes vierges. Les jeunes filles de la tapisserie sont-elles donc vierges ? Mais que signifient alors les lapins en si grand nombre, puisque que ce sont des bêtes réputées lubriques ?

Doublée d’un récit qui plonge le spectateur dans les multiples interprétations de la tapisserie, cette pièce chorégraphique détisse patiemment un des points centraux de l’histoire de l’art européen : la représentation de la virginité des femmes, ou de leur non virginité puisque, Vierge Marie oblige, il y a au cours des siècles comme une oscillation entre déflorations et non déflorations, ce qui revient finalement au même: on n’est jamais tranquille.

Créé à la Ménagerie de Verre pendant le festival “Les Inaccoutumés” en décembre 2014 et programmé en juillet 2015 dans le cadre du festival d’Avignon, A mon seul désir poursuit l’histoire critique des représentations que Gaëlle Bourges développe pièce après pièce, notamment dans le triptyque Vider Vénus (Je baise les yeux (2009), La belle indifférence (2010), et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) (2013)).

Conception : Gaëlle Bourges

Récit : Gaëlle Bourges

Avec Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland

Et la participation de 34 volontaires pour le bestiaire final

Durée de la captation vidéo : 45 minutes

Réalisation du film : Claire Ananos

Caméras : Claire Ananos et Hervé Nisic

Création musique XTRONIK et Erwan Keravec

Création lumière Abigail Fowler et Ludovic Rivière

Création costume Cédrick Debeuf, assisté de Louise Duroure

Administration/production/diffusion Raphaël Saubole

www.gaellebourges.com

Production déléguée association Os

Co-production Accueils-studio : Ballet du Nord/ CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais/direction Olivier Dubois ; CCN de Tours/direction Thomas Lebrun ; Festival Rayons Frais/Tours

Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication/DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet ; de l’ADAMI, société des artistes-interprètes ; du Vivat, scène conventionnée d’Armentières dans le cadre de sa politique de résidences ; de la Ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab ; de La Briqueterie-CDC du Val de Marne pour le prêt de studio ; de La Halle aux Cuirs/La Villette pour un accueil en résidence.

La projection sera suivie d’un échange avec le public, en présence de Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Alice Roland et Stéphane Monteiro, modéré par Panayota Volti, maître de conférence, Université Paris Ouest Nanterre La Défense / THEMAM-ArScAn.

30 janvier 2016 – 19h30-20h30
Institut national d’histoire de l’art
Auditorium de la Galerie Colbert
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Accès
2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits-Champs,
75 002 Paris
Métro : Bourse ou Palais Royal – musée du Louvre

Pour en savoir plus cliquez ici

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