Séminaire « 1959-1985, au prisme de la biennale de paris » : Art contemporain et maoïsme (2 avril 2019, Paris)

Photographie de Li Feng-lan au travail, parue dans l’ouvrage Peintures des paysans du district de Houhsien de Chine, s.l., s.d. DR.

La séance s’articulera autour de la participation exceptionnelle des peintres paysans de la région de Houhsien (Chine) à la 10e Biennale de Paris. La revendication d’un modèle de production artistique basée sur « l’édification d’une Chine nouvelle, socialiste » sera l’occasion de décrypter la fascination de la France des années 1960 et 1970 pour le maoïsme. Le statut du « peintre paysan », incarnation de la figure de l’artiste amateur, sera analysé du double point de vue de l’histoire de l’art (Estelle Bories) et de l’anthropologie (Caroline Bodolec), de sa remobilisation en République Populaire de Chine à sa réception au niveau international.

 

 

 

 

Intervenants

  • Estelle Bories (Université de la Sorbonne Nouvelle/IESA).
  • Caroline Bodolec (CNRS, Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine, UMR8173 Chine, Corée, Japon)

À propos du séminaire

Ce séminaire ouvert à tous s’inscrit dans un programme de recherche sur la Biennale de Paris (1959-1985) initié par l’INHA qui vise à rendre numériquement accessibles ses fonds d’archive dispersés entre plusieurs sites, et à susciter une réflexion sur cette manifestation et ses significations aujourd’hui. L’objectif du séminaire est double. D’une part, mieux connaître l’histoire de la Biennale de Paris, les enjeux de sa création, la variété des arts qu’elle a accueillie, les nombreuses transformations qu’elle a subies au fil des années. De l’autre, réfléchir aux défis qu’une biennale en tant qu’objet d’étude historique pose à la recherche : devrait-on privilégier l’histoire des œuvres, des expositions, des institutions artistiques, des participations nationales, des échanges internationaux, des relations diplomatiques ? Peut-on tracer des problématiques diachroniques au-delà des particularités de chaque édition ? Faut-il restreindre l’analyse aux manifestations officielles ou inclure les activités en marge, si ce n’est en opposition à celles-ci ? Les séances de cette 2e année du séminaire se tiendront soit à l’INHA, soit, en présence de documents d’archives, à la Bibliothèque Kandinsky du Centre Georges-Pompidou ou aux Archives de la critique d’art à Rennes.

En partenariat avec la Bibliothèque Kandinsky (Centre Georges-Pompidou), les Archives de la critique d’art (Rennes) et l’Institut national de l’audiovisuel  

Voir le programme complet du séminaire

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Informations pratiques

2 avril 2019 – 17h-20h
Galerie Colbert, salle Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris

Entrée libre

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