Séminaire : Venise et le collectionnisme / Venezia e il collezionismo (Venise, 27 juin-3 juillet 2024)
Posté par Natacha Pernac, le 15 mars 2024:
- Date et lieu du séminaire : 27 juin-3 juillet 2024, Venise
Séminaire : Venise et le collectionnisme / Venezia e il collezionismo (Venise, 27 juin-3 juillet 2024)
XXVIIE SÉMINAIRE D’HISTOIRE DE L’ART VÉNITIEN
XXVII SEMINARIO DI STORIA DELL’ARTE VENETA
VENISE, DU 27 JUIN AU 3 JUILLET 2O24
VENEZIA, DAL 27 GIUGNO AL 3 LUGLIO 2O24
Organisation : École du Louvre / Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti
« Non sono una collezionista, sono un museo ». L’aphorisme de Peggy Guggenheim dit beaucoup des enjeux de la collection : collecter pour faire découvrir des œuvres, de jeunes artistes et des savoirs, pour se faire un (pré)nom pour la postérité, ou transmettre un message qu’il soit esthétique, d’affirmation sociale ou politique. Venise occupe une place singulière dans l’histoire du collectionnisme : elle vit s’épanouir la démarche humaniste des cardinaux Grimani, rendue publique ensuite par un legs à la Sérénissime, celle dynastique des familles patriciennes souvent ruinées au fil du temps, mais aussi la passion des diplomates (Joseph Smith) et des voyageurs (Giovanni Miani, Enrico di Borbone) avides de réunir des souvenirs artistiques de la cité ou de leurs expéditions lointaines, ou bien le goût des nouvelles fortunes industrielles (Cini, Ligabue) ou internationales (Pinault) et des artistes même (Fortuny, Vedova, Kapoor). Ces collections qui relèvent de typologies variés (antiquités, naturalia, œuvres d’art, objets ethnographiques, scientifica, militaria, livres, etc.) résultent de réseaux et de trajectoires sophistiquées : comment interagissent ces collectionneurs avec les marchands, antiquaires, agents, érudits ou experts, conseillers dans cette quête ? comment se forme leur goût et quels choix les guident dans la constitution des ensembles ? quelles émulations ou concurrences se jouent ? Outre ces questionnements, le séminaire abordera les grandes mutations à l’œuvre dans le temps, avec la chute de la République, l’incorporation des fonds dans les musées, l’avènement de la Biennale, l’essor des fondations, ainsi que la question de la mise en scène de la collection : les lieux remployés ou dédiés (tribune, camaron, period room…), les formes et dispositifs du display, jusqu’à l’image du collectionneur même. En quoi la collection dresse un portrait de son auteur et comment les collections forgent à leur tour une image de la Cité ?
« Non sono una collezionista, sono un museo ». L’aforisma di Peggy Guggenheim dice molto su quale sia la posta in gioco della collezione : collezionare per scoprire opere, giovani artisti e sapere, per farsi un (cog)nome per i posteri o per trasmettere un messaggio, sia esso estetico, di affermazione sociale o politico. Venezia occupa un posto unico nella storia del collezionismo. Vede fiorire l’approccio umanistico dei cardinali Grimani, poi reso pubblico attraverso un lascito alla Serenissima, l’approccio dinastico delle famiglie patrizie, spesso rovinato col tempo, nonché la passione di diplomatici (Joseph Smith) e viaggiatori (Giovanni Miani, Enrico di Borbone) desiderosi di raccogliere souvenir artistici della città o delle loro lontane spedizioni, o ancora il gusto di nuove fortune industriali (Cini, Ligabue) o internazionali (Pinault) e persino di artisti (Fortuny, Vedova, Kapoor). Queste collezioni, che rientrano in diverse categorie (antichità, naturalia, opere d’arte, oggetti etnografici, scientifica, militaria, libri, ecc.), sono il risultato di reti e traiettorie sofisticate : come hanno interagito questi collezionisti con commercianti, antiquari, agenti, studiosi o esperti, consulenti in questa ricerca ? Come hanno preso forma i loro gusti e quali scelte li hanno guidati nell’assemblare gli insiemi ? Quale emulazione o concorrenza è in atto ? Oltre a queste domande, il seminario esaminerà i principali cambiamenti avvenuti nel corso del tempo, con la caduta della Repubblica, l’incorporazione delle collezioni nei musei, l’avvento della Biennale e l’ascesa delle fondazioni, nonché la questione del modo in cui la collezione viene messa in scena : i luoghi utilizzati o dedicati ad essa (tribuna, camaron, period room, ecc.), le forme e i dispositivi di esposizione, e persino l’immagine del collezionista stesso. In che modo la collezione dipinge un ritratto del suo creatore e come le collezioni forgiano a loro volta un’immagine della città ?
Le programme intègre conférences de spécialistes internationaux et visites. Le séminaire s’adresse aux étudiants et étudiantes en histoire de l’art et disciplines voisines de second et troisième cycles des institutions françaises et étrangères. Il se déroule indifféremment en franca̧is et en italien. Le droit d’inscription est de 180 euros. Les candidatures devront être soumises en ligne, avant le 8 avril 2024, via le formulaire disponible sur le site :
Il programma prevede conferenze tenute da esperti di fama internazionale, da curatori di collezioni, visite a musei e a monumenti. Il seminario, destinato a laureati e dottorandi, si svolge in francese e in italiano. La quota d’iscrizione è di 180 euro. Le domande di ammissione e i curricula devono essere inviati on line, entro il 8 aprile 2024, tramite il modulo disponibile sul sito dell’Ecole du Louvre :
https://www.ecoledulouvre.fr/fr/formations-etudiantes/international/seminaires-internationaux
Programmation et organisation. Programma e organizzazione :
École du Louvre / Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti
Renseignements. Informazioni :
École du Louvre. Palais du Louvre. Porte Jaujard. Place du Carrousel. 75001 Paris-Fr –
Téléphone : +33(0)1.55.35.18.34. Mél. : seminaire-international@ecoledulouvre.fr
Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Palazzo Loredan. Campo Santo Stefano. 2945 I-30124 Venezia –
Telefono: +39.041.240.77.11. E-mail: laura.padoan@istitutoveneto.it
Lien vers l’appel :
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Équipe Rédacteur en chef : Olivier Bonfait.
Rédacteurs : Elliot Adam (Moyen Age) ; Nicolas Ballet (XX-XXIe siècles) ; Matthieu Fantoni (musées) ; Antonella Fenech Kroke (bourses) ; Vladimir Nestorov (Lettre mensuelle)
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