Art et violence. Vies d’artistes entre XVIe et XVIIIe siècles. Italie, France, Angleterre
« Qu’ils crèvent les artistes ! » clamait Kantor au titre d’une de ses pièces, désignant une violence au moins incongrue. De manière en quelque sorte instinctive, nous serions portés par l’histoire qui en a été faite, à placer l’activité artistique du côté de l’émergence de la civilisation et donc d’un supposé renoncement à la violence : Protogène est devant sa toile et Démétrius renonce à prendre Rhodes. La grande Histoire est d’abord celle des guerres : premier historien de l’art Vasari regarde vers un autre héroïsme, qui entretient une relation complexe avec une société en voie de transformation où l’artiste . . . → En lire plus