Dans le cadre de son programme « Histoire de l’art et cultures de table », l’Institut national d’histoire de l’art organise une session de la seconde Conférence internationale d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation.
La gastronomie a été souvent définie comme un discours, dans une perspective logocentrique qui n’accorde qu’une place secondaire aux perceptions sensibles. De ce cadre, les « images » ont ainsi été envisagées comme des illustrations des textes ou des pratiques, c’est-à-dire comme des objets mineurs, auxiliaires ou médiateurs. Mais si au lieu d’envisager la gastronomie comme un seul objet discursif plus ou moins autonome, on la définit comme une relation qualitative à l’alimentation – ou, pour paraphraser Brillat-Savarin, un art du « bien manger » –, le rôle de . . . → En lire plus