Journée d’études : « Tableau vivant : la politique de l’interruption » (Paris, 22 octobre 2014)

Sam Taylor Wood, Soliloquy II, 1998, phographie couleurDésormais étudié dans ses différentes modalités historiques et esthétiques, le tableau vivant ne cesse de nous interroger sur la puissance d’un arrêt (du geste comme de l’image) : quelle est la nature de la force expressive de l’immobilité ? Considérer parfois comme anachronique au regard des arts du mouvement, le tableau vivant dans ce qu’il peut avoir d’archaïque propose une intensité que le théâtre ou l’arrêt sur image au cinéma ont largement expérimentée. L’artifice de l’immobilité contrainte des tableaux vivants peut-elle se comprendre à l’aune d’une réflexion sur les rapports entre l’image et le politique ? En performant le tableau vivant, . . . → En lire plus

Séminaire : Aux frontières du tableau vivant : la pantomime ou l’éloquence du corps (XVIIIe-XIXe siècles)

Communément définie comme un arrangement de personnes vivantes reproduisant une composition artistique, que ce soit une peinture, une sculpture, une estampe ou une scène littéraire, la pratique du « tableau vivant » aurait, selon les récits admis, connu son apogée dans les salons privés du début du XIXe siècle avant de déchoir en simple divertissement populaire. Cette vision du tableau vivant a contribué à concentrer son étude autour de 1800, à occulter ses origines plus anciennes, ainsi qu’à négliger ses évolutions ultérieures et son apport à l’histoire de l’art. Partant de ce constat, ce séminaire vise à examiner le tableau vivant et ses genres connexes dans . . . → En lire plus

Séminaire : « Le tableau vivant dans les entrées royales, de l’époque médiévale à la Renaissance »

Le tableau vivant ou l’image performée : sources, méthodes, enjeux Séminaire INHA 2011-2012

Communément définie comme un arrangement de personnes vivantes reproduisant une composition artistique, que ce soit une peinture, une sculpture, une estampe ou une scène littéraire, la pratique du « tableau vivant » aurait, selon les récits admis, connu son apogée dans les salons privés du début du XIXe siècle avant de déchoir en simple divertissement populaire. Cette vision du tableau vivant a contribué a concentrer son étude autour de 1800, a occulter ses origines plus anciennes, ainsi qu’a négliger ses évolutions ultérieures et son apport a l’histoire de l’art. Partant de ce constat, ce séminaire vise a . . . → En lire plus