Colloque : « WAS (Women Artists Shows·Salons·Societies) : expositions collectives d’artistes femmes (1876-1976) » (Paris, 8-9 décembre)

Colloque : WAS (Women Artists Shows·Salons·Societies) : expositions collectives d’artistes femmes (1876-1976). 8-9 décembre 2017, Paris, Jeu de Paume

Le colloque « WAS (Women Artists Shows·Salons·Societies) : expositions collectives d’artistes femmes 1876-1976 », organisé par le laboratoire de recherche Artl@s (École normale supérieure, PSL, Labex TransferS) et par l’association Archives of Women Artists Research and Exhibitions, avec la collaboration du Jeu de Paume, constitue l’introduction d’un programme de recherche sur les expositions collectives d’artistes femmes. L’ambition de ce projet est de constituer un catalogue descriptif et analytique de ces expositions, de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle et d’entamer une réflexion sur leur histoire spécifique, à travers une étude de l’évolution des conditions sociales, culturelles et institutionnelles qui permirent ou rendirent nécessaire la tenue de telles expositions, une analyse des différents niveaux de médiations et d’agencements présents dans ce type d’expositions, ou encore un examen de leur fonctionnement symbolique et de leur réception critique. Ce premier colloque privilégie une période où la chronologie des expositions collectives d’artistes femmes est moins connue. Du premier Pavillon de la Femme géré par des femmes lors de l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876 à l’exposition Women artists, 1550-1950, organisée en 1976-1977 par Ann Sutherland Harris et Linda Nochlin au Los Angeles County Museum of Art, ce colloque se propose d’examiner le phénomène des expositions collectives d’artistes femmes dans toute son ampleur et sa diversité.

Le colloque aura lieu le 8 et le 9 décembre de 11h à 18h45 à l’auditorium du Jeu de Paume.
Accès gratuit sur réservation préalable en suivant ce lien :
RÉSERVER : https://www.helloasso.com/associations/archives-of-women-artists-research-and-exhibitions/evenements/was-women-artists-shows-salons-societies
(Programme en cours de finalisation)

Vendredi 8 décembre :

11h-11h30 Introduction

11h30-13h Session 1 :

Francesca Lombardi (Fondazione Ernesta Besso, Rome), « The Esposizione Internazionale Femminile di Belle Arti, Turin (1910-1911; 1913). Gender, art and profession in Italy at the beginning of the 20th century »
Francesca Lombardi, diplômée de l’Université de Sienne et auteure d’une thèse sur Maria Grandinetti Mancuso, est professeure d’histoire de l’art moderne et contemporain à la Fondation Ernesta Besso à Rome, depuis 2001. En 2016, elle fut commissaire de l’exposition Il mare ci vince, à la Galleria André à Rome.

Thomas Galifot (Musée d’Orsay), « Autour de Frances Benjamin Johnston : stratégies séparatistes et ségrégationnistes dans l’exposition des femmes photographes au tournant des XIXe et XXe siècles (France et États-Unis) »
Thomas Galifot est conservateur en charge des photographies au musée d’Orsay depuis 2008, après avoir été pendant une année conservateur en charge des sculptures au musée national Picasso. Il a organisé de nombreuses expositions et accrochages, telles que récemment Regarder. Photographies (musée d’Orsay, Paris, 2016-2017) ; de Mantes au musée d’Orsay, au fil de l’image (musée d’Orsay, Paris, 2017) et La Photographie américaine, du daguerréotype au modernisme (musée d’Orsay, Paris, 2017)

Paula Birnbaum (University of San Francisco), « Framing Femininities: Femmes Artistes Modernes (FAM), Paris, 1931-1938 »
Paula Birnbaum est docteure en histoire de l’art, diplômée de Bryn Mawr College en Pennsylvanie. Depuis 2017, elle est professeure au Department of Art + Architecture de l’University of San Francisco, après y avoir été professeure associée. En 2011, elle publie Women Artists in Interwar France: Framing Femininities et prévoit de faire paraître en 2019, Chana Orloff: A Modern Woman Sculptor of the School of Paris avec la Brandeis University Press.

13h- 14h Déjeuner

14h- 15h30 Session 2 :

Denis Laoureux (Université libre de Bruxelles), « Le Cercle des femmes peintres de Bruxelles : un collectif, quatre expositions (1888-1893) »
Denis Laoureux est docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université libre de Bruxelles où il enseigne, depuis 2005, les matières relatives à l’art moderne et contemporain. Il a d’abord orienté ses recherches sur les relations entre art et écriture. Il s’est également intéressé à l’histoire de l’art abstrait ainsi qu’aux écrits d’artistes des XIXe et XXe siècles. On lui doit la publication et la direction d’une quinzaine d’ouvrages sur ces matières. Actuellement, ses travaux portent sur les protocoles de médiation activés par les artistes (écrits, expositions, collectifs) et sur la production artistique des femmes en Belgique. En collaboration avec des institutions muséales, il a notamment conçu deux expositions (Femmes artistes. Les peintresses en Belgique (1880-1914) en 2016 et Jane Graverol. Le surréalisme au féminin en 2017). Il a organisé le colloque Regard sur les peintresses belges ou la vocation artistique à l’épreuve du genre, journée d’études internationale qui s’est tenu le 1er décembre 2016.

Ewa Bobrowska (Terra Foundation for American Art, Paris), « Les Polonaises s’organisent : les premières expositions de femmes artistes polonaises au tournant du XXe siècle »
Ewa Bobrowska est docteure en histoire de l’art, diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Depuis 2008, elle est reponsable de projets à la Terra Foundation for American Art, Paris. Elle a participé, en tant que commissaire ou conseillère scientifique, à de nombreuses expositions, dont en 2017, Entre Montmartre et Montparnasse. Les œuvres des artistes polonais actifs à Paris entre 1900 et 1939 provenant des collections privées, au Musée de Silésie, Katowice.

forthelongrevolution.net (Rudolfine Lackner, Vienna), « For the long Revolution! The Austrian Association of Women Artists (VBKÖ, founded 1910) and the Wiener Frauenkunst (1926-1938/1946-1956) »
Rudolfine Lackner a étudié la philosophie et l’histoire de l’art à Vienne et Berlin. De 1998 à 2011, elle a été présidente de l’Austrian Association of Austrian Artists, en a établi les archives, tout en y organisant de nombreux projets et expositions. En 2017, elle finit d’écrire sa thèse, portant sur les premiers mouvements artistiques féministes.

15h30-15h45 Pause

15h45-16h45 Keynote 1 :

Agata Jakubowska (Adam Mickiewicz University, Poznań, Poland), « History of all-women exhibitions – national, transnational, international and comparative perspectives »
Agata Jakubowska est docteure en histoire de l’art, diplômée de Adam Mickiewicz University, Poznań en Pologne. Depuis 2011, elle est professeure associée au département d’histoire de l’art de cette même institution. Entre 1998 et 2008, elle fut lectrice au départment de gender studies à la Warsaw University. Ses recherches portent principalement sur le genre, la culture contemporaine et l’histoire des artistes femmes.

16h45-17h Pause

17h-18h30 Session 3 :

Natalia Budanova (Cambridge Courtauld Russian Art Center), « The exhibition of Moscow Union of women painters in December 1914: the first women artists’ group show in Russia »
Natalia Budanova, MA (Cambs), MA (Courtauld), PhD (Courtauld), est une historienne de l’art indépendante et membre du comité consultatif du Cambridge Courtauld Russian Art Centre (CCRAC). Elle a notamment apporté sa contribution à l’exposition Diaghilev and the Golden Age of the Ballets Russes 1909-1929 (Victoria and Albert Museum, Londres, 2010), ainsi qu’à A Game in Hell: The Great War in Russia (Gallery for Russian Art and Design GRAD, Londres, septembre-décembre 2014)

Gloria Cortés Aliaga (Museo Nacional de Bellas Artes, Santiago, Chili), « Group Exhibitions of Women Artists in Chile, 1916-1939 »
Gloria Cortés Aliaga est historienne de l’art et conservatrice de musée. Elle est spécialiste de l’art du Chili et de l’Amérique latine, de la fin du XIXème siècle au début du XXème. Elle est actuellement conservatrice du Nacional Museum of Fine Arts de Santiago au Chili. Ses recherches se concentrent sur l’imagerie républicaine, les périphéries et les gender studies.

Georgina Gluzman (Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas & Universidad de San Andrés, Buenos Aires), « An exhibition of one’s own: the first all-women shows in Argentina (1920-1940) »
Georgina Gluzman est assistante chercheuse au National Council for Scientifical and Technical Research, après avoir reçu une bourse doctorale et post-doctorale de la même institution, en 2010 et 2015. Elle est également professeure assistante en Histoire de l’Art et Gender Studies à l’Universidad de San Andrés de Buenos Aires. Elle a obtenu son PhD en Histoire et Théorie de l’Art à l’Universidad de Buenos Aires en 2015. Ses recherches portent sur les artistes femmes argentines du XIXème siècle et début XXème. Ses travaux ont été soutenus par la Getty Foundation et l’Institut National d’Histoire de l’Art.

Samedi 9 décembre :

11h -13h Session 4 :

Joanna Gardner-Huggett (DePaul University), « Women Artists’ Salon of Chicago (1937-1952): Cultivating Careers and Art Collectors »
Joanna Gardner-Huggett est professeure assistante à DePaul University-Lincoln Park depuis 2008. En 1997, elle obtient son PhD de la Rutgers University, en rédigeant une thèse sur l’art constructiviste anglais des années 1930. En septembre 2017, elle fut commissaire de l’exposition “Paint, Splatter and Roll: Ginny Sykes’s Irreverent Abstraction”, qui eut lieu au Studio Rose de Chicago.

Sofia Gotti (The Feminist Institute, New York), « Feminine or Feminist? Three exhibitions of women artists in Bogota, 1951-1961 »
Sofia Gotti est chargée des programmes publics et des expositions au The Feminist Institute à New York. En juillet 2017, elle a obtenu son PhD de la Tate Modern et de l’University of the Arts de Londres. Sa these porte sur les relations entre la politique, la culture populaire et les arts en Argentine, au Brésil et au Pérou dans les années 60. Depuis 2016, elle enseigne au Courtauld Institue of Art, en tant qu’Associate Lecturer.

Glafki Gotsi (Aristotle University of Thessaloniki), « Α “guarantee of clustered energy and collective promotion”: the Art Association of Greek Women and its exhibitions »
Glafki Gotsi a obtenu un PhD en histoire de l’art de l’Aristotle University de Thessalonique. Elle a enseigné dans plusieurs départements universitaires, ainsi qu’à la Hellenic Open University et aux Public Institutes of Professional Training. Elle a également travaillé comme chercheuse à l’International Hellenic University. Ses publications et travaux se concentrent sur l’art moderne et contemporain en relation avec l’histoire des femme et du genre.

M. Lluïsa Faxedas (Universitat de Girona), Isabel Fontbona (Universitat de Girona) et Patricia Mayayo (Universidad Autónoma de Madrid), « Se rendre visible dans l’Espagne de Franco : le Salón femenino del arte actual (1962-1971) »
M. Lluïsa Faxedas est docteure en histoire de l’art et lectrice en art moderne et histoire de l’art catalan à l’Université de Gérone. Elle est membre de la Chair on Contemporary Art and Culture et à participé à de nombreux projets de recherche. Elle a été comissaire d’expositions et a publié des articles portant principalement sur les artistes femmes, l’art catalan et l’art moderne.
Isabel Fontbona est doctorante à l’Université de Gérone. Elle a obtenu une Licence en histoire de l’art et une en philosophie, ainsi qu’un Master d’introduction aux sciences humaines. Ses recherches portent sur le féminisme, le genre, le corps, la représentation et la performance, dans leur relation avec le bodybuilding féminin. Elle poursuit elle-même une carrière sportive en tant que bodybuilder.
Patricia Mayayo est maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Autónoma de Madrid. Ses recherches portent sur l’histoire des femmes artistes, les questions féministes et l’art contemporain en Espagne. Elle est l’auteure des livres Historias de mujeres, historias del arte (Madrid, Cátedra, 2003), Frida Kahlo. Contra el mito (Madrid, Cátedra, 2008) et Cuerpos sexuados, cuerpos de (re)producción. (Barcelona, UOC, 2011). Co-commissaire (avec Juan Vicente Aliaga) de l’exposition Genealogías feministas en el arte español, 1960-2010 (Léon, Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León, 2012), elle vient de publier, avec Jorge Luis Marzo, le livre Arte en España, 1939-2015. Ideas, prácticas, políticas (Cátedra, Madrid, 2015). Elle fait partie du groupe de recherche Larga exposición: las narraciones del arte contemporáneo español para los “grandes públicos”, dans le cadre duquel elle travaille, en ce moment, sur les expositions collectives de femmes artistes en Espagne au XXème siècle.

13h-14h déjeuner

14h- 15h30 Session 5

Nadine Atallah (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), « Dix femmes peintres égyptiennes à la galerie de l’Union Socialiste Arabe. Le Caire, 1975»
Nadine Atallah est doctorante en histoire de l’art à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Sa thèse porte sur l’histoire des expositions d’artistes femmes en Egypte, de 1952 à 1975. Elle est actuellement chargé de cours de Master 2 à Paris 1. Depuis 2015, elle est membre du Madrassa Collective, plateforme transnationale rassemblant des curateurs et chercheurs engagés dans une réflexion sur les pratiques curatoriales en Afrique et Moeyn-Orient.

Marina Mazze Cerchiaro (Universidade de São Paulo) & Talita Trizoli (Universidade de São Paulo), « Entre l’exposition et le silence de la réception : une analyse de “Contribuição das Mulheres às Artes Plásticas no Brasil”, MAM, São Paulo, 1961 »
Marina Mazze Cerchiaro est doctorante en histoire de l’art à l’Université de Sao Paulo, sous la diretion de Ana Paula Cavalcanti Simioni. Sa thèse porte sur les sculptrices brésiliennes, qui ont obtenu des prix ou dont les œuvres ont été acquises aux biennales de Sao Paulo entre 1951 et 1965.
Talita Trizoli est doctorante à l’Université de Sao Paulo, sous la direction de Celso Favaretto. Ses recherches portent sur la production d’artistes femmes brésiliennes au cours des années 60 et 70, avec une attention particulière aux sujets « exclus » des récits officiels. Elle a été professeure à l’Université Fédérale de Goias et à l’Université Fédérale d’Uberlândia.

Laura Iamurri (Università Roma Tre), « Femmes artistes italiennes du XXe siècle : Il complesso di Michelangelo, Rome 1976 »
Laura Iamurri est professeure d’histoire de l’art contemporain et membre de l’École doctorale à l’Università Roma Tre. Elle a participé aux projets d’intérêt national (PRIN) en 2005 et 2008 ; elle est actuellement membre de l’équipe de recherche coordonnée par Flavio Fergonzi (Scuola Normale Superiore, Pisa) sur le projet Le mostre d’arte moderna nelle gallerie private in Italia : i due decenni cruciali, 1960-1980 (Les expositions d’art moderne dans les galeries privées en Italie : les deux décennies cruciales, 1960-1980) (PRIN 2015). Elle travaille principalement sur les relations entre la production artistique contemporaine et les discours de l’histoire et de la critique d’art. Son dernier livre est consacré à Carla Lonzi (Un margine che sfugge. Carla Lonzi e l’arte in Italia, 1955-1970, Quodlibet, Macerata 2016), dont elle avait déjà réédité Autoritratto, Milan 2010, et recueilli, avec L. Conte et V. Martini, les Scritti sull’arte, Milan 2012.

15h30-15h45 Pause

15h45-16h45 Keynote 2

Fabienne Dumont (ÉESAB-Quimper), « À l’assaut ! Explosion d’expositions de femmes artistes en France pendant le mouvement féministe »
Fabienne Dumont est historienne de l’art, critique d’art et professeure à l’ÉESAB-Quimper. Ses livres : Des sorcières comme les autres – Artistes et féministes dans la France des années 1970 (PUR, 2014), (dir.) La rébellion du Deuxième Sexe – L’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000) (Les presses du réel, 2011), (dir., avec Emmanuelle Chérel) L’histoire n’est pas donnée – Art contemporain et postcolonialité en France (PUR, 2016) et (dir., avec Sylvie Ungauer) À l’Ouest toute ! Travailleuses de Bretagne et d’ailleurs (Les presses du réel, 2017). Elle contribue régulièrement à des ouvrages collectifs ou des revues et prépare un essai monographique au sujet de Nil Yalter.

16h45-17h Pause

17h-18h30 Table ronde « Expositions collectives d’artistes femmes aujourd’hui : quelle nécessité et quels enjeux ? », modérée par Camille Morineau (AWARE, Monnaie de Paris) avec Juan Vicente Aliaga (professeur de théorie de l’art moderne et contemporain à l’Université Polytechnique de Valence, Espagne, et commissaire d’expositions), Julie Crenn (docteure en histoire de l’art, critique d’art (AICA) et commissaire d’exposition indépendante), Cecilia Fajardo-Hill (historienne de l’art et commissaire d’expositions).
Juan Vicente Aliaga est professeur de théorie de l’art moderne et contemporain à l’Université Polytechnique de Valence (Espagne). Ses recherches sont centrées sur les études féministes, genre et queer, notamment sur les représentations culturelles, artistiques et politiques des diversités sexuelles. Il a notamment été commissaire des expositions In rebellion. Female narratives in the arab world (en cours, IVAM, Valence), Gina Pane. Intersecciones (2016, MUSAC, León), Genealogías feministas en el arte español: 1960-2010/ Genealogies féministes dans l’art espagnol 1960-2010 (2012, MUSAC, León), Akram Zaatari. El molesto asunto/L´affaire ennuyeuse (2012, MUAC, Mexico), Claude Cahun (2011, Jeu de Paume, Paris).
Julie Creen est titulaire d’un doctorat en Arts de l’université Michel de Montaigne, Bordeaux III et d’un master en histoire et critique des arts de l’université Rennes 2. Elle est aussi critique d’art et commissaire d’exposition indépendante. Récemment, elle a été commissaire des expositions Tous, des sang-mêlés (2017, Mac Val), Peindre, dit-elle en deux volets (2016, Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart et 2017, musée des beaux-arts de Dôle), HERstory – Des archives à l’heure des post-féminismes (2017, maison des arts de Malakoff).
Historienne de l’art et conservatrice invitée au Hammer Museum de Los Angeles en Californie. Cecilia Fajardo-Hill a obtenu un PhD en histoire de l’art de l’Université d’Essex en Angleterre, ainsi qu’un master en histoire de l’art du XXème siècle du Coutauld Institute of Art de Londres. Elle est co-commissaire de l’exposition Radical Women: Latin American Art, 1960-1985 au Hammer Museum. Elle est également en charge de la plateforme Abstraction in Action, un projet dédié à l’abstraction en Amérique latine post-1990. Elle est actuellement co-éditrice de deux volumes sur l’art du Guatemala des XXème et XXIème siècles, initiative de la Harvard University et de Arte GT 20/21.

Session de posters :

 Wiebke Hölzer (Technische University, Berlin), « “The exhibition comes up to our expectations.” The Verein Berliner Künstlerinnen in the gallery von der Heyde during nazi era »
 Adriana De Angelis (Università Roma Tre), « Women artists in Italy: 1930-1980. Group exhibitions »
 Chiara Iorino (IMT School for Advanced Studies Lucca) & Linda Bertelli (IMT School for Advanced Studies Lucca), « The “Società delle Artiste” at the Mostra Nazionale di Belle Arti in Milan: the first collective exhibition of women artists in Italy »
 Roberta Serra (Université Paul-Valéry Montpellier 3), « Le Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs : 1881-1923. Associations et expositions d’artistes femmes en France, au tournant du XXème siècle. »
 Eva Belgherbi (Université de Poitiers), « Avant l’exposition : la formation des sculptrices à Paris à la fin du XIXe siècle »
 Kat Buckley (School of the Art Institute of Chicago), « Peggy Guggenheim and the Exhibition of 31 Women. »
 Leos Hubrechts (University of Ghent), « Les arts de la femme (1908-1918), a society in Brussels for and by women »
 Victor Monin (ENS Paris), « Combien il est difficile de distinguer cet art féminin du masculin. » (Laure Albin Guillot) : Les femmes artistes d’Europe exposent au Jeu de Paume, 1937.

Responsables scientifiques :
Catherine Dossin, Associate Professor, Purdue University, Lafayette (Etats-Unis), directrice adjointe d’Artl@s (projet basé à l’ENS-Ulm)
Camille Morineau, présidente d’AWARE, directrice des expositions et des collections à la Monnaie de Paris
Hanna Alkema, responsable des programmes scientifiques d’AWARE

Contact : womenartistsshows@gmail.com

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