Colloque : « Film, vidéo, télévision : autour du cinéma de Nam June Paik »

À l’occasion de l’anniversaire des quatre-vingt ans de la naissance de Nam June Paik (1932-2006), ce colloque international se penchera sur cet artiste fondateur de l’art vidéo dans une perspective historique et théorique. Délaissant l’approche strictement monographique, on tentera plutôt de revisiter l’histoire des dialogues entre vidéo, cinéma expérimental et télévision pendant les années fondatrices 1960 et 1970, dont Paik fut un acteur essentiel. . . . → En lire plus

Tableaux filmés, peintures projetées : le tableau vivant au cinéma (INHA, 20 mars 2012)

Séminaire INHA : Le tableau vivant ou l’image performée – Sources, méthodes, enjeux, 20 mars 2012

Valentine ROBERT (Université de Lausanne) : Le tableau vivant ou l’origine de l’« art » cinématographique. Projection de La Ricotta de Pier Paolo Pasolini, introduite par Natacha PERNAC (Université de Paris-Sorbonne) Xavier VERT (EHESS, Paris ; ESBA, Nantes) : La peinture interpolée : du film critique au tableau vivant. Laurent DARBELLAY (Université de Genève) : Tableau vivant et cinéma italien : le cas Visconti.

Communément définie comme un arrangement de personnes vivantes reproduisant une composition artistique, que ce soit une peinture, une sculpture, une estampe ou une scène littéraire, la pratique du « tableau vivant . . . → En lire plus

Projection cinématographique de Ciudad Moderna

« Ciudad Moderna » Architectures, visites guidées

« Il y a des designers qui conçoivent des intérieurs, pas pour que les gens puissent bien y vivre, mais pour qu’ils paraissent tels sur les photographies. Il s’agit de ce qu’on appelle des intérieurs graphiques, dont les enchaînements mécaniques de lignes d’ombre et de lumière s’adaptent pour le mieux à une autre invention mécanique : la camera obscura. » Adolph Loos avait à la fois raison et tort : lorsque le cinéma ou la photographie s’emparent de l’architecture, ils en démontrent autant la réussite que le cauchemar. Si le modernisme apparaît comme l’espace de l’avenir, où il fera bon vivre, en 1929, date à laquelle Hans Richter . . . → En lire plus

Appel à communication : « Expansion, télescopage, saturation. Autour du cinéma de Nam June Paik »

À l’occasion de l’anniversaire des quatre-vingt ans de Nam June Paik, un partenariat a été mis en place entre l’Institut national d’histoire de l’art (Paris), le Centre de recherches en arts (Amiens) et le Nam June Paik Art Center (Séoul), pour l’organisation d’un colloque international dans une perspective historique et théorique. Il ne s’agira pas d’une approche strictement monographique. On tentera plutôt de revisiter l’histoire des dialogues entre vidéo, cinéma expérimental et télévision, pendant les années fondatrices 1960 et 1970, dont Paik fut un acteur essentiel. L’ambition du colloque sera de questionner l’histoire générale du cinéma, les images en mouvement, où la notion d’Expanded Cinema défini par Gene Youngblood en 1970 apparaît . . . → En lire plus

Colloque : « Cinéma et modernité culturelle (1910-1939) »

Cette rencontre vise à redécouvrir la modernité sous l’angle d’une histoire culturelle du cinéma, qui cherche à constituer le cinéma en « fait social total » sans se résumer au film : le cinéma est compris, en histoire culturelle, à la fois comme une production culturelle, une pratique et un imaginaire sociaux. Plusieurs thématiques seront abordées : relation entre avènement du cinéma et modernité technique, urbaine, artistique et esthétique ; théories de la culture de masse et expérience du spectacle cinématographique ; constitution du fait cinématographique moderne ; publics et formes de diffusion du spectacle cinématographique ; Hollywood comme centre de la cinématographie mondiale et constitution de . . . → En lire plus

Colloque « Si la photo est bonne »

« Si la photo est bonne. Le rôle des industries culturelles dans la construction de l’imaginaire » colloque du Lhivic/EHESS (direction: André Gunthert), 20-22 octobre 2011, Auditorium, Institut national d’histoire de l’art (INHA), 2, rue Vivienne/6, rue des Petits-Champs, 75002 Paris (plan), entrée libre.

Argument. Fortement structurées autour des formes culturelles, les sociétés développées ont délégué l’essentiel de leur gestion au secteur des industries du divertissement, également appelées industries médiatiques ou culturelles. Souvent comprise comme la médiation d’une production élaborée par des instances légitimes (pouvoir politique, sciences, arts…), cette activité éditoriale n’en présente pas moins des fonctionnements largement autonomes. Quels mécanismes président à l’élaboration et à la circulation de ce que Roland Barthes dénommait les « mythes » de la « culture de masse »? Quelle est la part . . . → En lire plus

Appel à communication : Les oeuvres d’art dans le cinéma de fiction

Dans le cadre du programme ANR Filmer la création artistique (FILCREA), nous avons été amenés à penser la diversité des relations entre le cinéma et la création artistique. Nous consacrons le présent colloque à une des modalités de cette relation, qui pourra elle-même se décliner de différentes manières. Il s’agira d’étudier la présence des oeuvres d’art dans le cinéma de fiction, mais une présence dont l’importance n’est pas immédiatement décelable, une présence qui ne s’affirme pas directement comme essentielle au film. Pour prendre quelques exemples, très étudiés ou non, citons les sculptures du Musée archéologique national de Naples dans Voyage en Italie de Roberto Rossellini, les performances de jazz dans Le Grand chantage d’Alexander MacKendrick, les reproductions d’oeuvres de . . . → En lire plus

Festival de l’histoire de l’art, Fontainebleau, 27-29 mai 2011

A l’initiative du ministre de la Culture, l’Institut National d’Histoire de l’Art et le Château de Fontainebleau s’associent pour créer un Festival de l’Histoire de l’Art, gratuit et ouvert à tous sans inscription, dont la première édition aura lieu les 27, 28 et 29 mai 2011 à Fontainebleau.

Le Festival sera la fête annuelle de l’Histoire de l’Art. Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, il offrira durant trois jours abondance d’images et de rencontres à la fois scientifiques et festives qui s’adresseront à tous, professionnels, étudiants, amateurs et curieux. Le festival est sans inscription. Seules les activités pédagogiques (réservées aux professeurs de . . . → En lire plus

Parution d’une anthologie : « Le Cinéma : l’art d’une civilisation 1920-1960 » par Daniel Banda et José Moure

Des années folles à la Nouvelle Vague, de l’âge d’or du muet à l’avènement de la télévision, le cinéma devient un véritable phénomène de civilisation. Art populaire et universel qui bouleverse les modes de perception, symbole de la modernité et symptôme d’une accélération sociale sans précédent, vecteur de nouvelles visions du monde, créateur de mythologies collectives, caisse de résonance de l’Histoire, il attire dans les salles obscures, des années 1920 aux années 1960, jusqu’à vingt milliards de spectateurs par an.

Il est « usine de rêves », « symphonie visuelle », « ballet mécanique » ou « culte de la distraction », ne cessant, avant même l’apparition d’un discours critique spécialisé, de susciter rejet . . . → En lire plus

Appel à communication : Congrès annuel de l’UAAC (Universities Art Association of Canada)

For the Record: Representations of the Past in Film and Video Production

This session examines contemporary film and video production as a means to address historical narratives and engage with misrepresented histories. Our starting point for these discussions is the work of Canadian artist Sylvia Hamilton, who recently created The Little Black School House (2007), a documentary about the segregation of Black Canadians in provincial school systems in Ontario and Nova Scotia. Hamilton explains that employing the medium of film was crucial to the project of revealing these stories, which have been and continue to be omitted from the Canadian dominant historical narrative. Not limiting this discussion . . . → En lire plus

Conférence : « Concurrence victimaire : la représentation culturelle de l’abattoir » par Johanne Lamoureux

Selon Alexis de Tocqueville, « les passions industrielles » constituent une exception à la passion égalitaire de la démocratie américaine et c’est à travers elles que l’auteur entrevoit la menace imminente d’une éclosion de petites sociétés aristocratiques que favoriserait le modèle de la grande industrie. Au terme de la seconde guerre mondiale et suite à la découverte des camps d’extermination, l’identification entre l’ouvrier aliéné et la bête abattue, élaboration mainte fois réitérée dans la production littéraire et filmique depuis la parution de The Jungle (1906) d’Upton Sinclair, paraît tout à coup mal fondée et par trop métaphorique. Dans le chapitre de Mechanization takes command (1948) . . . → En lire plus

Appel à contribution : « Architecture & cinéma. Des architectures de la croissance à la ville spectacle : approche croisée entre histoire de l’architecture et du cinéma, 1945-1975 »

Les Trente Glorieuses en France marquent dans la deuxième moitié du XXème siècle une période particulièrement féconde dans les domaines de l’architecture et de l’urbanisme. Le temps de la Reconstruction, puis la mise en œuvre des politiques d’aménagement du territoire ont donné lieu à une activité constructrice intense, qui n’a immanquablement pas échappé à la création audiovisuelle.

Parallèlement, l’industrie cinématographique est bouleversée par la démocratisation de la télévision et diverses évolutions technologiques. Ainsi le matériel devient plus léger et permet de travailler avec plus de souplesse. Une redéfinition du langage audiovisuel s’engage dès lors avec la production massive de reportages, de documentaires, de . . . → En lire plus

Colloque : « La Musique au risque de l’image »

A la suite du colloque consacré en novembre 2009 au geste du musicien, ce colloque se donne pour objectif une étude plus spécifiquement centrée autour des questions de représentation. Il n’est que de considérer les infinies déclinaisons du paradigme de sainte Cécile, ou le caractère quasiment systématique de la représentation du musicien dans les grammaires visuelles de Nicolas de Staël ou de Marc Chagall pour se convaincre de l’importance du motif du musicien au long de l’histoire de l’art. Plus près de nous, nul ne songerait à remettre en cause l’alliance de la photographie et du jazz, devenus quasiment consubstantiels.

La représentation du musicien ne met pas seulement en question le geste de l’artiste, et donc la précision technique . . . → En lire plus

Appel à contribution : « Cinéma et modernité culturelle (1910-1939) »

L'Atalante de Jean Vigo

L’acception usuelle du mot « modernité » dans l’histoire française du cinéma, renvoyant à la catégorie esthétique d’un « cinéma de la modernité » apparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, fait écran à la contextualisation historique de la modernité comme phénomène social et culturel. Georg Simmel le premier, puis Walter Benjamin et Siegfried Kracauer, pour ne citer que les penseurs les plus importants, ont pourtant développé une pensée de l’avènement de cette modernité, lié à la métropolisation comme constitution d’un modèle social, à la culture de masse comme forme d’expression majeure de ce . . . → En lire plus

Colloque : Interpositions. Montage des images et production du sens

Lors de ces rencontres, les participants s’intéresseront aux généalogies du montage, et au montage au cinéma (montage et intermédialité).

Le colloque international est organisé par le Centre Allemand d’Histoire de l’Art  —Deutschen Forums für Kunstgeschichte (DFK), Paris — et le NFS Bildkritik « eikones » de l’Université de Bâle. Il se déroulera à l’Institut National d’Histoire de l’Art, 2 Rue Vivienne, 75002 Paris, Salle Vasari, mardi, 18h-19, mercredi et jeudi, 9h30-18h.

Programme

Débat organisé par Perspective, la revue de l’INHA : « Le cinéma au musée »

BLACK BOX et WHITE CUBE. Chambre obscure, salles obscures du cinéma, murs blancs, clarté de l’exposition du musée. Archaïques et actuelles, commerciales et expérimentales, dessinées et enregistrées, toutes les formes du cinéma sont aujourd’hui entrées au musée. Objet exposé, le cinéma est aussi devenu un vecteur privilégié de la scénographie muséale, qui a su en exploiter les multiples potentialités.

Comment le film devient-il objet d’exposition et le musée espace de projection ? À l’ère de la révolution numérique, dans quelle mesure ces mutations se sont-elles accélérées ? Quels outils est-il possible de développer pour théoriser ces nouvelles pratiques ? Au cours d’une rencontre organisée par Perspective, les . . . → En lire plus