Appel à publication pour le prochain numéro de la revue exPosition (n° 12/2026) : « Genre et sexualité dans les expositions des collections muséales »

Ce numéro de la revue exPosition est produit en collaboration avec le Groupe de recherche et de réflexion CIÉCO, dans le cadre du Partenariat Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art (CRSH 2021-2028) − https://cieco.co/fr. Il est dirigé par Quentin Petit Dit Duhal, dans le cadre d’un stage postdoctoral financé par le Partenariat et réalisé à l’Université du Québec en Outaouais.

 

Si l’histoire des communautés LGBTQIA+ (Lesbienne-Gay-Bi-Trans-Queer-Intersexe-Asexuel-et tous les autres) est incluse dans des sections de musées de société, il en existe peu qui leur soient consacrés exclusivement, tels que le Schwules Museum à Berlin (1985), le Unstraight Museum à Stockholm (2011), le GLBT History Museum de San Francisco (2011) et la Queer Britain à Londres (2022). Dans le domaine plus . . . → En lire plus

Appel à candidature : « Draguer » le musée et ses sources : la queerness face aux archives (Université d’été de la Bibliothèque Kandinsky, Paris, 5-13 juillet 2023)

Sous son slogan habituel « Les sources au travail! », la neuvième édition de l’Université d’été de la Bibliothèque Kandinsky (5-13 juillet 2023) entend questionner ce que la queerness fait au musée, à la bibliothèque, aux archives, et inversement, ce qu’il advient d’elle dans le contexte institutionnel. A vos plumes! Date limite de dépôt : 30 avril 2023

« All museums are sex museums », avertit Jennifer Tyburczy, en préambule de son ouvrage Sex Museums: The Politics and Performance of Display (2016), laissant en quelque sorte entendre, dans le sillage de Michel Foucault, que le musée constitue une institution disciplinaire de la . . . → En lire plus

Appel à communications : Violent(e)s. Genre et violence dans l’histoire de l’art

Si le genre constitue une « catégorie utile d’analyse »[1] pour les sciences humaines, à l’instar de toute construction socio-culturelle, il participe également à l’élaboration et la pérennisation de certains stéréotypes. En découle, par exemple, la vision classique de l’assignation de la force et de la violence au domaine masculin, en opposition à l’image d’une féminité fragile et pacifique. Partant de la traditionnelle tension entre l’oppresseur masculin et sa victime féminine[2], cette journée d’étude sera l’occasion de tenter de dépasser cette dualité, et les stéréotypes qui en découlent, en s’intéressant à d’autres formules.

Dans d’autres disciplines, comme l’histoire et la sociologie, cette combinaison . . . → En lire plus