Un épisode peu connu de l’activité artistique de Le Corbusier. Deux années durant Le Corbusier, déjà au premier plan sur la scène de l’architecture moderne, va s’enticher d’une caméra 16mm et impressionner quinze bobines, en France, en Suisse et en Amérique du Sud. Les sujets par leur éclectisme (films de famille, de souvenirs, de voyages ?) laissent suspecter un cinéma d’amateur.
Mais cette diversité même renforcée par une large palette de modes de filmage conduit à proposer une autre version: celle d’un test, par un pratiquant de la “synthèse des arts”, des possibilités offertes par la réalisation cinématographique. Cette explication ne peut que rester hypothétique car un lourd silence entoure cet épisode. Le Corbusier n’en parlera jamais, ne montrera pas sa production et ne l’utilisera ni dans ses publications ni dans ses conférences. La communication a pour but de nourrir l’hypothèse d’un artiste faisant des gammes.
Communication proposée par Claude Prelorenzo, sociologue, maître de conférences à l’école des Ponts – ParisTech, dans le cadre du groupe de recherche PLAYTIME, Groupe de recherche en histoire des représentations architecturales et urbaines / Rattachement au laboratoire HiCSA – CERHEC/CPC – EA 4100 de Paris 1
Jeudi 23 mai, 18-20h,
INHA,
salle AVD.
[2 rue Vivienne, 75002 Paris]
contact: playtime.grehrau@gmail.com
Informations sur playtime-grehrau.blogspot.fr/
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