Journée d’études : « De l’hôtel particulier au musée : mécénat privé et institutions publiques à l’époque de Calouste Gulbenkian » (Paris, 23 juin 2022)

Le bureau de Calouste Gulbenkian, dans l’hôtel particulier de l’avenue d’Iéna © Mr Keurhadjian

« De l’hôtel particulier au musée : mécénat privé et institutions publiques à l’époque de Calouste Gulbenkian »

 

Jeudi 23 juin 2022 : de 10.00 à 17.30

La Collection Al Thani Hôtel de la Marine, Paris

Réservation gratuite et obligatoire

Journée d’études en lien avec l’exposition « Gulbenkian par lui -même : dans l’intimité d’un collectionneur », 10 juin-2 octobre

Commissaire Nuno Vassallo e Silva

 

« …Sans aucune exagération, je considère mes collections comme mes enfants. Leur bien-être futur est ma . . . → En lire plus

Histoire de l’art, 88 : Bruno Montamat et Jean-Pierre Raffin, « Les Nozal, mécènes d’Hector Guimard »

Histoire de l’art, 88 : Limites : objets et matérialité, 2021/2

VARIA

Bruno Montamat et Jean-Pierre Raffin

Les Nozal, mécènes d’Hector Guimard

Par l’ampleur et la diversité des œuvres commandées, les Nozal constituent les principaux clients d’Hector Guimard. La personnalité controversée de l’architecte s’oppose, à première vue, aux valeurs traditionnelles de cette famille de la bourgeoisie industrielle d’Auteuil. L’étude minutieuse d’archives inédites détenues par les descendants révèle les relations complexes que les Nozal ont entretenues avec le « style Guimard » et avec l’homme, promoteur des matériaux de construction vendus par leur maison de négoce. Marguerite Nozal et son fils Paul, défenseur d’une renaissance artistique française, ont soutenu avec enthousiasme le jeune architecte symboliste, mais la disparition tragique du fils à 27 ans a modifié la relation entre Guimard et . . . → En lire plus

Rencontre : « Autour des Rothschild – Des collections, un livre, un portail » (Paris, 24 novembre)

Joshua Reynolds, Master Hare,1788, Paris, musée du Louvre, legs Alphonse de RothschildLa famille Rothschild a joué un rôle exceptionnel dans l’histoire du collectionnisme et du patrimoine culturel européens, par l’importance et la qualité de ses collections, mais aussi par ses donations. En offrant plus de cent trente mille oeuvres et objets d’art (donations, legs, participations financières…) à plus de deux cents institutions françaises, les Rothschild ont fait preuve d’une implication sans précédent dans le cours de la vie artistique française. Une étude globale et approfondie, dirigée par Pauline Prevost-Marcilhacy, leur a été consacrée, donnant lieu . . . → En lire plus

Appel à publication : « L’art et l’argent : financer la création contemporaine », revue Proteus, n°13 (2017)

arnaud-labelle-rojoux-profitez-en-lart-est-encore-en-vente-2005-acrylique-sur-toile Avec son ouverture en octobre 2014, la fondation Louis Vuitton a rouvert un débat du fait de l’ambiguïté de sa position sur le marché de l’art : mécénat et spéculation semblent particulièrement cohabiter. S’il est vrai que le marché de l’art contemporain en particulier était déjà partagé entre amateurs et investisseurs et que l’argent est une importante composante de la création artistique, les investisseurs n’œuvraient pas jusqu’alors de la même manière pour la promotion de leurs acquisitions. À quel point le financement de l’art écrit-il l’histoire des œuvres qui passeront à la postérité, et ce avant même leur création ?

L’exemple précédant montre que le mécénat – qu’il soit . . . → En lire plus

Appel à communication : « Instrumentalisations de l’art » (Paris, 25 février 2017)

bernard-arnault-et-frank-gehry-devant-la-fondation-louis-vuittonL’instrumentalisation de l’art peut être revendiquée positivement par les artistes eux-mêmes lorsqu’ils entendent donner à leurs œuvres et à leurs activités des fins extérieures à la seule appréciation esthétique, qu’il s’agisse d’engagement politique ou d’une application pratique. Dans son sens négatif, l’instrumentalisation de l’art évoque la production contrainte, l’utilisation ou le détournement d’œuvres d’art au service d’intérêts hétéronomes : propagande politique, appropriation idéologique, profit économique, distinction sociale, etc.

Le couple problématique de l’instrumentalisation et de l’autonomie de l’art a été au cœur des enjeux de la modernité artistique, des controverses entre partisans romantiques de l’art pour l’art et promoteurs utilitaristes d’un art social au début du 19e siècle, jusqu’à l’opposition . . . → En lire plus

Appel à communication : « Mazarin, Rome et l’Italie » (Paris, 11-13 mai 2017)

Robert Nanteuil, Mazarin dans sa galerie, 1659Ce colloque, qui prend la suite du colloque Mazarin, les lettres et les arts (Institut, décembre 2002, publié en 2006), portera sur les liens de Mazarin avec Rome et l’Italie, durant sa période romaine, jusqu’en 1643, puis durant son ministériat en France.

Dans une double perspective, celle de l’histoire et celle de l’histoire des arts (arts plastiques, musique, littérature), on y étudiera ses réseaux (diplomatiques, politiques, religieux, familiaux, de renseignement, les uns et les autres souvent mêlés), son collectionnisme, son mécénat, sa propagande (on attire l’attention sur la « correspondance politique » des archives des Affaires étrangères et son abondante documentation peu exploitée).

Langues du colloque . . . → En lire plus

Conférence : « L’énigme Henry III – Ce que nous révèlent les images » par Isabelle Haquet (Tours, 23 mai 2016)

Anonyme, Portrait de Henry III, vers 1610, gouache, VarsovieCette communication sur le roi de France et de Pologne Henri III (règne français 1574-1589), est l’occasion de réfléchir aux affirmations des chercheurs qui nous ont précédés et de rester attentifs lorsque celles-ci sont parfois répétées sans avoir été démontrées ni vérifiées. Ainsi par exemple du pseudo-mécénat d’Henri III, monarque extrêmement raffiné, à la fois petit-fils de François Ier et fils d’Henri II, mais en réalité bien plus préoccupé des images, même vulgaires, et de leurs pouvoirs rêvés que de l’art et du prestige qui s’y attache. Elle est aussi une invitation à ne pas négliger les éléments qui peuvent gêner la . . . → En lire plus

Colloque : « L’art et l’argent : financement du travail artistique et enjeux socio-esthétiques » (Paris, 20-21 mai 2016)

edition2Le mécénat, au sens large, ses enjeux et influences souffrent d’un manque d’études empiriques bien qu’il soit essentiel à la production d’œuvres aujourd’hui. Sans mécénat, qu’il soit institution ou individu, étatique ou non, la création contemporaine ne bénéficierait pas de la place qu’elle occupe dans nos sociétés contemporaines. Le financement demande de la mobilité ; les créateurs n’ont de cesse de passer d’un contexte institutionnel à un autre afin de décrocher les financements nécessaires à leurs projets. S’ensuit alors que pour nous, chercheurs, la comparaison nous aide à mieux comprendre nos objets – souvent nationaux – et nous montre aussi que les frontières ne sont . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’art et l’argent : financement du travail artistique et enjeux socio-esthétiques » (Paris, 20-21 mai 2016)

art-argentL’art et l’argent (Paris, 20-21 May 16) EHESS, 54, boulevard Raspail, 75006 Paris, May 20 – 21, 2016

Deadline: Jan 15, 2016

La figure du mécène, parlons ici des entrepreneurs privés essentiellement – Leo Castelli, Charles Saatchi, François Pinault, Françoise et Jean-Philippe Billarant, Betty Freeman, entre autres – n’a jamais été autant présente dans les littératures populaires et les médias. Le mécénat, au sens large, ses enjeux et influences souffrent néanmoins d’un manque d’études empiriques bien qu’il soit essentiel à la production d’œuvres aujourd’hui. Sans mécénat, qu’il soit institution ou individu, étatique ou non, la création contemporaine ne bénéficierait pas de la place qu’elle occupe a dans nos sociétés contemporaines. Le financement demande de la mobilité ; les créateurs n’ont . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’art et l’argent : financement du travail artistique et enjeux socio-esthétiques » (Paris, 20-21 mai 2016)

WarholTripleDollarLe mécénat, au sens large, ses enjeux et influences souffrent d’un manque d’études empiriques bien qu’il soit essentiel à la production d’œuvres aujourd’hui. Sans mécénat, qu’il soit institution ou individu, étatique ou non, la création contemporaine ne bénéficierait pas de la place qu’elle occupe dans nos sociétés contemporaines. Le financement demande de la mobilité ; les créateurs n’ont de cesse de passer d’un contexte institutionnel à un autre afin de décrocher les financements nécessaires à leurs projets. S’ensuit alors que pour nous, chercheurs, la comparaison nous aide à mieux comprendre nos objets – souvent nationaux – et nous montre aussi que les frontières ne sont pas suffisamment . . . → En lire plus