Publication : un catalogue raisonné des dessins de Giuseppe Cesari

Marco Simone Bolzoni : Il Cavalier Giuseppe Cesari d’Arpino, maestro del disegno. Catalogo ragionato dell’opera grafica. Roma : Ugo Bozzi editore, 2013.

Longtemps négligées par l’historiographie, les œuvres peintes de Giuseppe Cesari, dit le Cavalier d’Arpin, célèbrées par ses contemporains, ont retrouvé leur juste en place dans l’histoire de l’art depuis une génération. Aussi a-t-il semblé légitime de publier un volume entièrement consacré à l’œuvre graphique de Giuseppe Cesari. En une période où le dessin est considéré comme le « père des arts », le Cavalier d’Arpin créée des œuvres sur papier d’une beauté inattendue et d’une grande qualité, révélant ainsi l’extrème qualité de son art, le raffinement de . . . → En lire plus

Présentation d’ouvrage : Rome en ses jardins – Paysage et pouvoir au XVIe siècle de Denis Ribouillault

Présentation en présence de l’auteur et de Jean-Marc Besse (philosophe, historien de la géographie et du paysage, directeur de recherche au CNRS)

8 octobre 2013, 18h Galerie Colbert Salle Giorgio Vasari 2, rue Vivienne 75002 Paris Accès : 6 rue des Petits-Champs entrée libre

© Coédition INHA-CTHS, 2013 16,5 x 22 cm, 400 pages, 38 € ISBN : 978-2-7355-0794-8

Et si le paysage n’était pas seulement un genre pictural, mais aussi une construction culturelle et sociale… Des décors peints aux jardins, des parcs de chasse aux cartes géographiques, les formes changeantes du paysage révèlent les intérêts territoriaux d’une élite aux yeux de qui posséder la terre revêtait une . . . → En lire plus

« Perspective – La revue de l’INHA » : aussi disponible en version électronique

La rédaction de Perspective. La revue de l’INHA a le plaisir de vous annoncer l’inauguration de sa version électronique. Offrant un accès aux archives ainsi qu’à des rubriques numériques exclusives, celle-ci propose : • la consultation libre des anciens numéros de la revue (24 numéros en ligne d’ici 2014) et un accès privilégié aux contenus les plus récents pour les abonnés • de multiples index et la possibilité de faire des recherches plein texte • des rubriques inédites alimentées au fil de l’eau, y compris des lectures choisies de nos comités de rédaction (http://perspective.revues.org/1177) et une sélection commentée de sites Internet utiles pour la recherche en histoire de l’art . . . → En lire plus

Parution de Perspective 2013-1 « Période moderne/Époque contemporaine »

Le dernier numéro de la revue, Perspective. La revue de l’INHA (2013-1), consacré à la période moderne et à l’époque contemporaine, dont vous trouverez le sommaire ci-dessous, est paru.

Vous pouvez acheter ce nouveau numéro de la revue ou vous abonner à la revue en vous rendant à l’adresse suivante : http://www.lcdpu.fr/revues/perspective/.

 

Éditorial : Bernd Roeck, Images, mentalités, quantités : pour une histoire de l’art statistique

Période moderne

Débat

Hors cadre : entretien avec Hubert Damisch par Giovanni Careri et Bernard Vouilloux

Travaux

Gerardo De Simone, Fra Angelico : perspectives de recherches, passées et futures

Sara Galletti, Before the Academy : Research Trends in the History of French Early Modern Architecture before the . . . → En lire plus

Parution : « Languedoc-Roussillon gothique. L’architecture militaire de Carcassonne à Perpignan »

Lucien Bayrou, Languedoc-Roussillon gothique. L’architecture militaire de Carcassonne à Perpignan, Paris, Picard (Collection Les monuments de la France gothique), 2013.

Amiens, Albi, Le Mont-Saint-Michel, le palais des Papes en Avignon, autant de noms évocateurs de l’art gothique qui est né en France et s’y est développé pendant quatre siècles. Art des cathédrales, le gothique se révèle aussi dans les églises plus modestes, dans les châteaux et demeures civiles.

La collection des Monuments de la France gothique est consacrée, région par région, à ce patrimoine unique au monde.

Cet ouvrage présente l’architecture fortifiée médiévale à travers les exemples de l’âge d’or des châteaux et forteresses de la partie méridionale de la sénéchaussée de . . . → En lire plus

Parution : Apprendre à peindre : les ateliers privés à Paris, 1780-1863

Apprendre à peindre : les ateliers privés à Paris, 1780-1863 sous la direction de France Nerlich et d’Alain Bonnet, Tours, Presse Universitaire François Rabelais, 2013.

Où apprenait-on à peindre à Paris au XIXe siècle ? Cette question pourtant cruciale n’a jusqu’à maintenant guère été approfondie par les historiens de l’art dont l’attention était surtout tournée vers le fonctionnement de l’École des beaux-arts. Or les classes de peinture n’y furent introduites qu’en 1863. De la fin du XVIIIe siècle à 1863, c’est dans l’espace hybride des ateliers privés d’enseignement, entre ancienne cellule artisanale et structure académique, que s’inventent et se développent de nouvelles approches du métier de peintre. Au-delà des aspects . . . → En lire plus

Parution : Charles Errard : la noblesse du décor

Emmanuel Coquery, Charles Errard : la noblesse du décor. Paris : Arthena, 2013

 

Désigné par Louis XIV comme le « Premier Peintre de ses Bâtiments » dans une lettre de 1659, Charles Errard (ca. 1601-1689), peintre, dessinateur, « antiquaire », graveur, illustrateur, éditeur, architecte, pédagogue, administrateur, premier directeur de l’Académie de France à Rome, fut avant tout l’un des principaux décorateurs du Grand siècle et le rival de Charles Le Brun. Du palais du Louvre au château de Fontainebleau, du parlement de Bretagne au théâtre des Tuileries et au premier Versailles, il dirigea quelques-uns des plus prestigieux chantiers de décoration de son époque.

 

Diplômé d’HEC, ancien élève de . . . → En lire plus

Parution : Les arts de la Nation. Construction nationale et arts visuels en Lettonie, 1905-1934

Suzanne Pourchier-Plasseraud, Les arts de la Nation. Construction nationale et arts visuels en Lettonie, 1905-1934. Rennes : PUR, 2013.

 

Traitant de la construction identitaire nationale, l’auteur a choisi d’illustrer son propos par le cas d’un pays sans histoire étatique ancienne, la Lettonie. Cet ouvrage se focalise sur le rôle des arts visuels qui ont contribué à transformer ce qui n’était au départ qu’une idée nationale culturelle, prônée par une intelligentsia restreinte, en une revendication populaire d’indépendance.

Dans les provinces de la future Lettonie, entre les deux grandes puissances qui les dominaient à la fin du XIXe siècle – la Russie et l’Allemagne – les « éveilleurs » lettons ne pouvaient avoir recours à un passé historique ou à une . . . → En lire plus

Parution : « La Peinture représentée. Allégories, ateliers, autoportraits d’artistes »

Robert Bared et Natacha Pernac, La Peinture représentée. Allégories, ateliers, autoportraits d’artistes. Paris : Hazan (collection Guide des arts), 2013

 

Dès avant l’invention du miroir, et pour ainsi dire depuis le premier reflet dans l’eau, le peintre n’a eu de cesse de se réfléchir au travers de sa peinture : réflexion de soi et sur soi, sur son image et son identité, sur la fabrique de son art. C’est cette mise en abyme, cette projection du peintre et de la peinture dans le tableau que ce livre entend explorer.

Cette autocélébration de l’art pictural est étudiée successivement à travers les allégories de la peinture, à travers la . . . → En lire plus

Parution : « Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art »

Michaël Fried, Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art, Paris : Hazan, 2013

Traduit de l’anglais par Fabienne Durand-Bogaert

 

L’apparition des grands formats et l’entrée de la photographie au musée, à partir des années 1970, a installé la question du rapport qui se noue entre l’oeuvre et le spectateur au coeur des préoccupations d’une nouvelle génération d’artistes. L’historien et critique d’art Michael Fried étudie cette évolution majeure de la photographie à travers les images de Jeff Wall, Andreas Gursky, Thomas Struth, Bernd et Hilla Becher, Thomas Demand, Rineke Dijkstra, Candida Höfer, Hiroshi Sugimoto, Luc Delahaye et Jean-Marc Bustamante, entre autres artistes. Prenant appui sur des textes choisis de Heidegger, . . . → En lire plus

Parution : Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l’Empire ottoman

Sabine Frommel et Juliette Dumas (éd.), Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l’Empire ottoman. Paris, Picard, 2013.

Bâtir au féminin sonne comme une provocation pour l’époque moderne, tant la place des femmes dans le domaine du patronage architectural peut sembler limitée entre le XVe et le XVIIIe siècle. Pourtant, si l’Europe chrétienne et l’Empire ottoman musulman se retrouvent dans une distribution sexuée des rôles – aux hommes revient l’implication dans la vie publique et politique, aux femmes l’action dans la sphère domestique –, de notables exceptions sont admises pour les femmes de l’élite, notamment quand elles appartiennent aux maisons régnantes. Les contributions regroupées dans ce volume se . . . → En lire plus

Parution : Le Mythe du retour. Les artistes scandinaves en France de 1889 à 1908

Vibeke Röstorp, Le Mythe du retour les artistes scandinaves en France de 1889 à 1908, Stockholm, Stockholms universitets förlag (Eidos, Bulletin de l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Université de Stokholm, n° 26), 2013.

Est-ce que les artistes scandinaves quittèrent réellement Paris après les années 1880 où s’agit-t-il d’un mythe créé afin de promouvoir le Romantisme national ?

Les artistes du monde entier se ruèrent vers Paris à la charnière du xixe et du xxe siècle. Pourtant, les années 1889 à 1908 sont généralement considérées par l’histoire de l’art scandinave comme une période nationaliste venant après deux décennies d’influence française. La France aurait été subitement abandonnée par les . . . → En lire plus

Présentation du livre : Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l’Empire ottoman

Table ronde modérée par Sabine Frommel (EPHE) avec Howard Burns (Scuola Normale di Pisa), Frédéric Hitzel (EHESS), Olga Medvedkova (CNRS), Pierre Pinon (ENSA de Paris-Belleville)

 

En Orient comme en Occident, l’art de bâtir constitua un moyen privilégié pour les femmes de rivaliser avec les hommes sur la scène officielle et pour établir une stratégie visuelle qui permette aux reines, régentes et princesses de glorifier leurs origines, leur identité ou leur statut. Des confrontations mettent en lumière les écarts mais aussi les analogies entre l’Europe et l’Empire ottoman, rendant possible une meilleure compréhension des traditions orientales et occidentales susceptible d’approfondir le dialogue entre celles-ci.

 

Table ronde samedi 1er juin

De 10h30 à 11h30

Espace rencontres du Salon du livre . . . → En lire plus

Parution : « Sculpter à Amiens en 1500 »

Stéphanie Diane Daussy, Sculpter à Amiens en 1500, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection Art et Société), 2013.

 

La qualité du patrimoine sculpté amiénois à la fin du xve et au début du XVIe siècle s’apprécie par les oeuvres de la cathédrale Notre-Dame, en particulier les stalles exécutées entre 1508 et 1519. Le présent ouvrage offre une approche contextuelle de cette création artistique féconde, visant à comprendre l’organisation des métiers à son origine.

Qu’implique sculpter à Amiens en 1500 ? La définition du métier est rendue complexe par la polyvalence des individus qui rendait les frontières entre les professions perméables, en dépit d’une législation tendant à une normalisation. Quelles conclusions ou hypothèses pouvait permettre l’étude des aspects économiques et . . . → En lire plus

Parution : « L’Image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel »

Cécile Voyer & Eric Sparhubert (dir.), L’Image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel, Turnhout, Brepols (collection Culture & Société médiévales), 2011.

 

Cet ouvrage rassemble les travaux de chercheurs réunis autour du groupe IMAGO sur L’image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel (CÉSCM). L’approche de l’image médiévale s’est considérablement enrichie ces dernières décennies suscitant de nouveaux enjeux méthodologiques. Les travaux qui lui ont été consacrés ont, en effet, montré que l’image médiévale était un objet complexe, polysémique, nouant des liens étroits avec son lieu d’inscription. S’interroger sur la définition et le fonctionnement du lieu cultuel revient à poser les bases et les cadres de . . . → En lire plus

Parution : « La théorie subreptice. Les anecdotes dans la théorie de l’art (XVIe-XVIIIe siècles) »

E. Hénin, F. Lecercle, L. Wajeman (éd.), La théorie subreptice. Les anecdotes dans la théorie de l’art (XVIe-XVIIIe siècles), Turnhout, Brepols (collection Théorie de l’art), 2012.

 

La théorie de l’art s’est largement constituée par le récit : c’est le cas dans l’Antiquité, où elle s’est développée par le biais de fragments biographiques dont certaines ont eu à travers les siècles un succès retentissant. Le recueil Millet, qui rassemble les nombreuses références à l’art que l’on trouve dans les écrits antiques, est en grande partie une collection d’anecdotes. A partir du quinzième siècle, la théorie humaniste, qui s’est efforcée de penser à la fois l’activité de l’artiste, l’élaboration de l’œuvre et son agencement formel, a eu recours à l’analyse et . . . → En lire plus

Parution : « ‘Quartiers’ artisanaux en Grèce ancienne. Une perspective méditerranéenne »

 

L’organisation de la ville grecque et en général de l’habitat groupé antique par « quartiers spécialisés » constitue un leitmotiv de l’archéologie classique. Le renouvellement des approches sur la ville et sur les implantations des activités économiques passe, entre autres, par l’étude des concentrations des activités de production en milieu urbain. Le concept de « quartier » et notamment de « quartier spécialisé » est souvent plaqué de manière réductrice sur les réalités urbaines antiques. Dix-neuf contributions d’approches générales ou d’études de cas renouvellent sur plusieurs aspects la question des « quartiers d’artisans » en Grèce dans une perspective chronologiquement et géographiquement plus large.

À partir de données archéologiques, confrontées le cas échéant aux sources textuelles, ce sujet . . . → En lire plus

Parution : Giorgos Sanidas, La production artisanale en Grèce. Une approche spatiale et topographique à partir des exemples de l’Attique et du Péloponnèse du VIIe au Ier siècle avant J.-C.

Cet ouvrage aborde les questions relatives à l’organisation spatiale de la production artisanale en Grèce ancienne. Il permet de mieux comprendre l’implantation des activités dans l’espace de la cité grecque, son fonctionnement spatial et économique, et la place qu’occupe cette branche de l’économie au sein de la cité à partir de son insertion dans l’espace physique et de son fonctionnement matériel. L’établissement d’une topographie concrète de l’artisanat révèle des points de vue nouveaux et souvent originaux sur la concentration des activités ainsi que sur la notion de quartier et l’on découvre que les activités artisanales interagissent avec les sphères publiques, sacrées et privées.

 

Giorgos Sanidas, La production artisanale en Grèce. Une approche spatiale et . . . → En lire plus

Parution : « La vie des autres. Histoire, prosopographie, biographie dans l’Empire romain »

La méthode prosopographique s’attache à la constitution de notices individuelles fondées sur des renseignements biographiques. L’analyse comparée de ces notices vise à une synthèse d’histoire générale. Cette méthode a contribué au renouvellement de nos connaissances de l’empire romain.

Ce volume, à portée méthodologique et historiographique, est fondé sur des recherches originales qui abordent, sur la longue durée, de multiples aspects de la société romaine d’empire, tant païenne que chrétienne.

 

Stéphane Benoist, Christine Hoët-van Cauwenberghe (éds), La vie des autres. Histoire, prosopographie, biographie dans l’Empire romain, Collection « Histoire et civilisateurs », Presses Universitaires du Septentrion, 2013, 380p.

=> pour en savoir plus

Parution : Giuseppina Perusini, Simon Horsin-Déon e il restauro in Francia alla metà del XIX secolo

Giuseppina Perusini, Simon Horsin-Déon e il restauro in Francia alla metà del XIX secolo. Florence : Edifir, 2013.

 

Simon Horsin-Déon et la restauration en France vers la moitié du XIXe siècle.

Le traité de Simon Horsin-Déon fut publié en France en 1851. Dès 1853, il fut traduit en allemand et, grâce à la médiation des traités d’Ulisse Forni et de Giovanni Secco Suardo (1866), il fut également connu en Italie, devenant ainsi l’un des textes de référence pour les restaurateurs de la Péninsule. Cependant, le véritable intérêt de cet ouvrage et des autres écrits d’Horsin-Déon ne réside pas dans les informations sur les méthodes de restauration, mais . . . → En lire plus