Conférence : « Les morceaux de réception de l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris – 1700-1730 » par Ursula Ströbele (Paris, 25 février 2013)

Ursula Ströbele (Universität der Künste, Berlin) donnera une conférence sur Les morceaux de réception de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture à Paris 1700–1730, à l’occasion de la parution de son ouvrage.

Modération par Christian Michel (Université de Lausanne)

Ursula Ströbele , Die Bildhaueraufnahmestücke der Académie Royale de Peinture et de Sculpture in Paris 1700–1730, Imhof Verlag, Petersberg, 2012, ISBN 978-3-86568-665-7, 59 euros.

Informations de l’éditeur

Lundi 25 février à 18h30 Centre allemand d’histoire de l’art Hôtel Lully Salle Julius Meier-Graefe 45 rue des Petits Champs
75002 Paris

Parution : Architecture et tradition académique au siècle des Lumières

Parution du livre Architecture et tradition académique au siècle des Lumières, publié en janvier 2013 aux Presses universitaires de Rennes, par Basile Baudez.

Dans le système des beaux-arts, l’architecture, en tant qu’art utile, a toujours occupé une place singulière. Issue des arts du dessin, elle occupait cependant un rang égal à la peinture et à la sculpture dans les premières académies fondées par les humanistes de la Renaissance. Ces institutions connurent leur âge d’or au siècle des Lumières dans le domaine des sciences, des lettres et des arts. Les académies artistiques d’Europe se définissaient comme des cercles professionnels, des organes de consultation pour le pouvoir politique et des écoles visant à transmettre . . . → En lire plus

Présentation : Augusto Gentili, « Titien », Actes Sud – 24 Ore Cultura, 2012 (Paris, 5 avril 2013)

A l’occasion de la parution française de l’ouvrage d’Augusto Gentili, Titien, en 2012 aux éditions Actes Sud, l’Association des Historiens de l’Art Italien (AHAI) organise une présentation le vendredi 5 avril à l’INHA, salle Vasari, à 18h.

L’ouvrage sera présenté par Maurice Brock, Guillaume Cassegrain, Michel Hochmann et Jérémie Koering, avec la participation de Augusto Gentili.

Présentation de l’auteur : Augusto Gentili enseigne l’histoire de l’art moderne à l’université Ca’ Foscari de Venise, et tout particulièrement la peinture vénitienne des XVe et XVIe siècles, notamment celles de Titien, Tintoret et Véronèse. Il est l’auteur d’ouvrages sur Carpaccio, Lotto et Titien, ainsi que de La Bilancia . . . → En lire plus

Présentation : « L’Antiquité partagée. Correspondances franco-allemandes 1823-1861 » (29 janvier 2013, Paris) »

Le 29 janvier 2013 à 18h30, au Centre allemand d’histoire de l’art de Paris, Ève Gran-Aymerich (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) et Jürgen von Ungern-Sternberg (Université de Bâle) présenteront l’ouvrage :

L’Antiquité partagée. Correspondances franco-allemandes 1823-1861

Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres XLVII

» Cette édition de correspondances inédites constitue une contribution importante à l’étude des transferts culturels et scientifiques franco-allemands, auxquels les spécialistes de l’Antiquité classique et orientale ont apporté un concours décisif tout au long du XIXe siècle. Les archives personnelles de K. B. Hase et de D. Raoul- Rochette, collègues à la Bibliothèque nationale et membres de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, constituent un matériau fondamental pour rendre compte des échanges entre communautés . . . → En lire plus

Table ronde : « La Fabrique du titre. Nommer les oeuvres d’art » (29 janvier 2013, Paris)

L’ouvrage La Fabrique du titre. Nommer les œuvres d’art, paru chez CNRS Editions, sera présenté le mardi 29 janvier 2013 à 17 heures à l’ENS en salle Dussane, à l’occasion d’une table ronde animée par les co-responsables du livre, Pierre-Marc de Biasi, Marianne Jakobi et Ségolène Le Men.

La Fabrique du titre est l’un des aboutissements des recherches de l’équipe « Histoire de l’art. processus de création et genèse de l’oeuvre » de l’ITEM (Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ENS-CNRS).

A cette occasion, Étienne Jollet, Professeur à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, y abordera les rapports entre approche génétique et problèmes de temporalité dans les arts visuels en prolongement . . . → En lire plus

Parution : Nicole Dacos, « Voyage à Rome. Les artistes européens au XVIe siècle »

Bien avant le Grand Tour qui, au XVIIIe siècle, entraîna à Rome nombre d’artistes, mais aussi d’hommes de lettres et de savants, il y eut le Voyage à Rome des artistes européens du XVIe siècle, événement marquant pour l’histoire de l’art. Presque tous sont venus, des Flandres comme d’Espagne et du Portugal, de France comme d’Allemagne et de plus loin encore. Ils accouraient à Rome pour voir et pour apprendre, pour copier l’antique, pour étudier Raphaël, Michel-Ange et d’autres maîtres, pour entrer dans leurs ateliers – où leur présence a été rarement attestée -, et décrochaient quelquefois des commandes. Ce volume de Nicole Dacos est l’oeuvre d’une vie. Experte entre autres des Loges de Raphaël, . . . → En lire plus

Parution : Michaël Vottero « La peinture de genre en France, après 1850 »

Le Second Empire coïncide avec un moment de transformation et de mélange des catégories picturales au Salon. La peinture d’histoire se raréfie face à la scène de genre. Entre décadence de l’école française et gloire de la création contemporaine les avis sont alors partagés. Liée au courant réaliste, au goût pour l’anecdote et le pittoresque, la scène de genre se veut une évocation de la vie quotidienne. Ces toiles traditionnellement tenues pour mineures se voient anoblies par les achats de la Seconde République, puis par ceux du couple impérial qui témoignent de l’engouement du public pour ces scènes drôles, émouvantes, parfois édifiantes. Influencée par les sciences sociales, les réformes politiques et la . . . → En lire plus

Parution : Sylvain Cordier « Bellangé ébénistes. Une histoire du goût au XIX° siècle »

Cette étude magistrale et très attendue sur la famille de fabricants de meubles Bellangé manquait à tous les amateurs d’histoire du mobilier français s’intéressant à son évolution et à la transformation du mécénat et du collectionnisme au cours des décennies qui suivirent la Révolution française. Depuis les premières études sérieuses sur l’histoire des meubles français au cours de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à nos jours, une très grande confusion a entouré, presque sans exception, les vies, les personnalités et les productions des différents membres de la famille Bellangé. Même à leur époque, une période de l’histoire de France caractérisée par de fréquents bouleversements et de violent changements de régimes, . . . → En lire plus

Parution : Léonard de Vinci, Traitté de la peinture/ Trattato della pittura (1651)

Si l’oeuvre peint de Léonard de Vinci (1452-1519) a installé immédiatement l’artiste comme un des phares de la Renaissance, en revanche, ses écrits sur l’art, restés en manuscrit et dont le déchiffrement pose encore aujourd’hui des problèmes redoutables, connurent un succès différé et médiatisé : c’est une sélection anonyme de ces écrits, opérée à partir du Libro di pittura et publiée pour la première fois à Paris en 1651 sous le titre de Trattato della pittura par les soins de Raphaël Trichet du Fresne, conjointement à la traduction française (Traitté de la peinture) due à Roland Fréard de Chambray, qui consacre la fortune de Léonard théoricien, l’impose à l’attention de l’Académie Royale . . . → En lire plus

Prochaine parution de la revue « Parma per l’arte »

Parma per l’arte, n.s., a. XVIII, fasc. 2, 2012

Sommaire :

Virginia del Bono

Lettere dal carcere dei condannati per la « Gan Giustizia » accaduta in Parma nel 1612

Giuseppa Cirillo

Inediti dei Bibiena in apporto a una recente mostra

Serena Faganello

Elisabetta Farnese, regina di Spagna: dai granai ducali al cenotafio di San Ildefonso

Alberto Crispo

Qualche proposta per Carlo Antonio Procaccini

Angelo Loda e Laëtitia Pierre

La morte di Virginia di Gabriel-François Doyen: une rilettura storica ed iconografica

Francesca Sandrini

« Insomma a questo benedetto Milano non ci ahi venir mai ! »: presenze di Paolo Toschi a Milano

Le prix Olga Fradiss pour les jeunes auteurs en histoire de l’art

PRIX OLGA FRADISS 2012

Créée en 1993 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Lucie et Olga Fradiss décerne chaque année plusieurs prix, dans les domaines de la recherche médicale et de l’histoire de l’art.

Le Prix Olga Fradiss a pour vocation de récompenser un jeune auteur, pour le meilleur livre français sur l’histoire de l’art, toutes disciplines et époques confondues, publié au cours de l’année.

Ce prix annuel est d’un montant de 7 500 euros.

 

CONDITIONS D’ELIGIBILITE

Etre de nationalité française ;

Etre âgé de moins de 45 ans au 31 décembre 2012 ;

Ouvrage publié en 2012 ;

Ouvrage rédigé en français.

 

Attention : les manuscrits et traductions ne seront pas acceptés.

Priorité sera donnée, dans la sélection de l’ouvrage primé, à :

1. . . . → En lire plus

Laurence Bertrand-Dorléac : Monet et Spengler dans les jardins de l’histoire, Paris, 2012

Contre-déclin. Monet et Spengler dans les jardins de l’histoire, par Laurence Bertrand-Dorléac, Paris, Gallimard, 2012

Dans Le Déclin de l’Occident, Oswald Spengler voyait en Monet aussi les derniers feux du monde occidental et ce livre sombre commencé en 1914 deviendra un best-seller influent dans toute l’Europe après 1918 jusqu’en 1945, pour finalement sombrer dans l’oubli ou presque. Dans sa morphologie historique où l’humanité n’avait pas plus de but que le papillon ou l’orchidée, il annonçait la fin inéluctable de toute la culture occidentale qui avait épuisé son cycle de vie. Or, au moment où Spengler renonçait à devenir le romancier qu’il avait toujours rêvé d’être pour désigner la catastrophe, et alors que l’Europe allait s’abolir dans la boue des . . . → En lire plus

L’invention du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin à Charles Le Brun, par Marianne Cojannot-Le Blanc

A la recherche du rameau d’or. L’invention du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin à Charles Le Brun, par Marianne Cojannot-Le Blanc, Paris, 2012, Presses universitaires de Paris Ouest.

Au printemps 1650, le tableau du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin (musée du Louvre) quittait Rome pour Paris. Il avait fallu cinq ans pour que le peintre finisse par satisfaire la demande du poète Paul Scarron. Vingt ans après, le même tableau était extrait des collections de Louis XIV pour être commenté deux fois au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Les deux conférences, dont l’une de Charles Le Brun, soulignaient . . . → En lire plus

Promotions d’ouvrages chez Arthena

Arthena fête son 35e anniversaire et propose 10 monographies à moitié prix :

Noël Nicolas Coypel : 24 euros Laurent Delvaux : 20 euros Durameau : 23 euros Les Hallé : 35 euros Hennequin : 20 euros Patel : 24 euros Restout : 21 euros Taunay : 35 euros Jean-François de Troy : 40 euros Les Watteau de Lille : 23 euros

Pour commander les ouvrages, adressez vous à votre libraire ou à les commander à Arthena : 8 rue François Miron, tel + 33 (0)1 41 71 61 08 télécopie : 42 71 25 88 edition@arthena.org

 

 

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Parution : Sara Galletti, Le Palais du Luxembourg de Marie de Médicis (Paris, 2012)

Le palais du Luxembourg de Marie de Médicis (1611-1631)

Sara GALLETTI

Collection De Architectura, dirigée par Jean Guillaume

 

L’histoire du palais du Luxembourg, premier palais royal jamais construit à Paris sur un projet cohérent, n’avait pas fait l’objet d’une monographie complète depuis 1910. Des sources inédites ou réinterprétées permettent de préciser l’évolution du projet comme du budget entre 1611 et 1615 et d’en suivre le chantier, incomplet au moment de l’exil définitif de Marie de Médicis en 1631, sous les directions successives des architectes Salomon de Brosse et Jacques Lemercier, ainsi que de Tommaso Francini pour le jardin. Palais parisien bâti par une princesse toscane, le Luxembourg présente . . . → En lire plus

Une nouvelle synthèse sur le début de l’art gothique

La révolution gothique (1130-1190)

L’art gothique, voulu par des religieux maîtres d’ouvrage, apparaît au cœur de la France du Nord qui connaît à partir du xie siècle un redressement démographique spectaculaire. Ce dynamisme se répercute sur l’ensemble de la société et notamment dans les milieux intellectuels. Des centres se font jour à Chartres et bientôt à Paris, dont le destin exceptionnel s’annonce. La pensée qui s’y développe puise son inspiration dans l’Antiquité tardive. À partir de 1130, les religieux se lancent dans les reconstructions de cathédrales ou d’abbatiales et conçoivent des programmes inédits pour répondre aux besoins de la liturgie et de la démographie. Ils font appel à des . . . → En lire plus

Nouveautés sur l’architecture française du XVIIe siècle I : Louis Le Vau

Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française, 1612-1654

L’architecte Louis Le Vau (1612-1670) est une figure difficilement contournable du siècle de Louis XIV, mais aucune étude complète n’a été menée à bien à son sujet et des pans entiers de son activité demeurent encore obscurs. Fils d’un tailleur de pierre, Louis Le Vau commence sa carrière dans le Paris de Louis XIII et de Richelieu, en concevant pour de riches particuliers des demeures allant de la belle maison bourgeoise jusqu’au grand hôtel urbain. Par son œuvre sur l’île Saint-Louis, à l’hôtel Lambert en particulier, il se rend rapidement célèbre en proposant à ses clients une architecture de . . . → En lire plus

Parution : « Documents d’histoire parisienne, n° 14»

SOMMAIRE DU N°14 des Documents d’histoire parisienne (112 pages, 15 euros)

– Macé Bégault, orfèvre inconnu, illustre en son temps par Michèle BIMBENET-PRIVAT .

– Philibert Delorme architecte à Paris sous le règne de François II : les hôtels de Pisseleu et de Saint-Han, dits d’Angoulême et de Marle par Guy-Michel LEPROUX .

– La Vie du Christ de l’église Saint-Merry à Paris : quelques remarques sur la célèbre tenture de Maurice Dubout d’après Henri Lerambert par Audrey NASSIEU MAUPAS .

– Jean Nicolas Gardeur et la sculpture en carton au XVIIIe siècle par Élisabeth PILLET .

– «Un conservateur ami du progrès». Jean Duchesne aîné (1779-1855) par Marianne GRIVEL .

Les commandes peuvent être . . . → En lire plus

Souscription Monographie Arthena sur Loutherbourg

Philippe-Jacques de Loutherbourg (Strasbourg, 1740 – Londres, 1812), de Olivier Lefeuvre, préface de David Bindman

A cheval sur deux siècles, le XVIIIe et le XIXe, entre deux pays aux traditions artistiques très différentes, la France et l’Angleterre, le peintre d’origine strasbourgeoise Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1812) fut un artiste reconnu et célébré par ses contemporains. Il est aujourd’hui oublié en dépit des pages enthousiastes de Diderot sur ses oeuvres exposées au Salon. L’artiste et son œuvre ont longtemps souffert de la réputation sulfureuse de l’homme. Irascible et violent, vénal, attiré par les sphères les plus obscures de la religion, adepte de l’alchimie, en quête de la pierre philosophale. Loutherbourg est . . . → En lire plus

Parution : Jean-Claude Milner, « Malaise dans la peinture. A propos de la mort de Marat »

On a longtemps cru qu’entre la peinture et les tableaux, l’harmonie devait régner. La modernité a conclu le contraire. Le tableau y dément la peinture ; la peinture détermine, pour chaque tableau, un lieu d’impossible. Mais le trouble venait de plus loin. Dès la fin du Quattrocento, la discorde s’installait entre les tableaux eux-mêmes. Ainsi le tableau d’histoire et le portrait s’obligeaient à des devoirs de plus en plus nettement opposés. David en porte témoignage. Puis arriva la Révolution française. Par La mort de Marat, mais aussi par le croquis hâtif qu’il traça de Marie-Antoinette, il voulut maintenir ensemble la peinture et . . . → En lire plus