Histoire de l’art, 86, Isabelle Le Pape et Yannick Le Pape, « Il cosmopolita campo delle idee »

Histoire de l’art, 86 : Grèce(s), 2020/2 VARIA Isabelle Le Pape et Yannick Le Pape « Il cosmopolita campo delle idee ». Modèles, méandres et métamorphoses de la Biennale de Venise

Depuis la première édition de 1895, la Biennale de Venise n’a cessé d’élargir son champ d’expertise, non sans s’interroger sur sa vocation, devenant vite l’instrument d’un rayonnement international qui se voulait aussi économique et politique. Faire retour sur l’histoire de la Biennale, c’est suivre cette construction en creux d’une exposition trop emblématique pour ne pas être convoitée. C’est aussi mettre en lumière ce qui survit d’édition en édition, par-delà les troubles de l’histoire : le désir d’influencer l’art plus que d’en consigner les évolutions ; l’interrogation quant à la mondialisation de l’art et à son impact sur le principe . . . → En lire plus

Pour une histoire des arts d’Afrique précontemporains

Le dernier numéro de la revue Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire (10, 2019) est maintenant en ligne à l’adresse suivante: https://journals.openedition.org/afriques/

Claire Bosc-Tiessé et Peter Mark, « En quête d’une histoire des arts d’Afrique précontemporains. Réflexions préliminaires pour un état des lieux »

Magdalena M. Wozniak, « Etudes des peintures murales médiévales soudanaises de 1963 à nos jours – Essai d’historiographie »

Claire Bosc-Tiessé, « Le cartel des arts. Enjeux d’histoire entre assignations ethnographiques et présentations muséales »

Thiago H. Mota, « The Ivory Saltcellars: A contribution to the history of Islamic expansion in Greater Senegambia during the 16th and 17th centuries »

Peter Mark, « Finding provenance, seeking context »

Richard Fardon, « Negative spaces of Mumuye figure sculpture — style and ethnicity »

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Tommies, Poilus, Frontschweine Représentations artistiques de soi et l’autre dans la Grande Guerre

16 et 17 novembre 2017, Université Paul Valéry (Montpellier III)

Si les périodes de conflit ont toujours été des moments privilégiés pour réifier l’ennemi, lui ôter une part de son humanité et repenser les sentiments d’appartenance nationaux, politiques et religieux, la Grande Guerre, par la profonde modernité de sa violence et par son ampleur, a redessiné les contours de la plupart des identités de son temps, qu’elles soient individuelles ou collectives. Les expériences brutales de mixité sociale, la soumission politique des peuples à un pouvoir fort et centralisé, l’exaspération de la haine ressentie à l’égard de l’ennemi, la découverte d’une violence déshumanisant le combattant, le deuil, le mal du pays, la mutilation ont conduit à autant de bouleversements majeurs dans la manière de se percevoir et d’appréhender l’altérité, . . . → En lire plus