Parution : « Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art »

Michaël Fried, Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art, Paris : Hazan, 2013

Traduit de l’anglais par Fabienne Durand-Bogaert

 

L’apparition des grands formats et l’entrée de la photographie au musée, à partir des années 1970, a installé la question du rapport qui se noue entre l’oeuvre et le spectateur au coeur des préoccupations d’une nouvelle génération d’artistes. L’historien et critique d’art Michael Fried étudie cette évolution majeure de la photographie à travers les images de Jeff Wall, Andreas Gursky, Thomas Struth, Bernd et Hilla Becher, Thomas Demand, Rineke Dijkstra, Candida Höfer, Hiroshi Sugimoto, Luc Delahaye et Jean-Marc Bustamante, entre autres artistes. Prenant appui sur des textes choisis de Heidegger, . . . → En lire plus

Parution : Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l’Empire ottoman

Sabine Frommel et Juliette Dumas (éd.), Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l’Empire ottoman. Paris, Picard, 2013.

Bâtir au féminin sonne comme une provocation pour l’époque moderne, tant la place des femmes dans le domaine du patronage architectural peut sembler limitée entre le XVe et le XVIIIe siècle. Pourtant, si l’Europe chrétienne et l’Empire ottoman musulman se retrouvent dans une distribution sexuée des rôles – aux hommes revient l’implication dans la vie publique et politique, aux femmes l’action dans la sphère domestique –, de notables exceptions sont admises pour les femmes de l’élite, notamment quand elles appartiennent aux maisons régnantes. Les contributions regroupées dans ce volume se . . . → En lire plus

Parution : Le Mythe du retour. Les artistes scandinaves en France de 1889 à 1908

Vibeke Röstorp, Le Mythe du retour les artistes scandinaves en France de 1889 à 1908, Stockholm, Stockholms universitets förlag (Eidos, Bulletin de l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Université de Stokholm, n° 26), 2013.

Est-ce que les artistes scandinaves quittèrent réellement Paris après les années 1880 où s’agit-t-il d’un mythe créé afin de promouvoir le Romantisme national ?

Les artistes du monde entier se ruèrent vers Paris à la charnière du xixe et du xxe siècle. Pourtant, les années 1889 à 1908 sont généralement considérées par l’histoire de l’art scandinave comme une période nationaliste venant après deux décennies d’influence française. La France aurait été subitement abandonnée par les . . . → En lire plus

Parution : « Sculpter à Amiens en 1500 »

Stéphanie Diane Daussy, Sculpter à Amiens en 1500, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection Art et Société), 2013.

 

La qualité du patrimoine sculpté amiénois à la fin du xve et au début du XVIe siècle s’apprécie par les oeuvres de la cathédrale Notre-Dame, en particulier les stalles exécutées entre 1508 et 1519. Le présent ouvrage offre une approche contextuelle de cette création artistique féconde, visant à comprendre l’organisation des métiers à son origine.

Qu’implique sculpter à Amiens en 1500 ? La définition du métier est rendue complexe par la polyvalence des individus qui rendait les frontières entre les professions perméables, en dépit d’une législation tendant à une normalisation. Quelles conclusions ou hypothèses pouvait permettre l’étude des aspects économiques et . . . → En lire plus

Parution : « L’Image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel »

Cécile Voyer & Eric Sparhubert (dir.), L’Image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel, Turnhout, Brepols (collection Culture & Société médiévales), 2011.

 

Cet ouvrage rassemble les travaux de chercheurs réunis autour du groupe IMAGO sur L’image médiévale: fonctions dans l’espace sacré et structuration de l’espace cultuel (CÉSCM). L’approche de l’image médiévale s’est considérablement enrichie ces dernières décennies suscitant de nouveaux enjeux méthodologiques. Les travaux qui lui ont été consacrés ont, en effet, montré que l’image médiévale était un objet complexe, polysémique, nouant des liens étroits avec son lieu d’inscription. S’interroger sur la définition et le fonctionnement du lieu cultuel revient à poser les bases et les cadres de . . . → En lire plus

Parution : « La théorie subreptice. Les anecdotes dans la théorie de l’art (XVIe-XVIIIe siècles) »

E. Hénin, F. Lecercle, L. Wajeman (éd.), La théorie subreptice. Les anecdotes dans la théorie de l’art (XVIe-XVIIIe siècles), Turnhout, Brepols (collection Théorie de l’art), 2012.

 

La théorie de l’art s’est largement constituée par le récit : c’est le cas dans l’Antiquité, où elle s’est développée par le biais de fragments biographiques dont certaines ont eu à travers les siècles un succès retentissant. Le recueil Millet, qui rassemble les nombreuses références à l’art que l’on trouve dans les écrits antiques, est en grande partie une collection d’anecdotes. A partir du quinzième siècle, la théorie humaniste, qui s’est efforcée de penser à la fois l’activité de l’artiste, l’élaboration de l’œuvre et son agencement formel, a eu recours à l’analyse et . . . → En lire plus

Parution : « ‘Quartiers’ artisanaux en Grèce ancienne. Une perspective méditerranéenne »

 

L’organisation de la ville grecque et en général de l’habitat groupé antique par « quartiers spécialisés » constitue un leitmotiv de l’archéologie classique. Le renouvellement des approches sur la ville et sur les implantations des activités économiques passe, entre autres, par l’étude des concentrations des activités de production en milieu urbain. Le concept de « quartier » et notamment de « quartier spécialisé » est souvent plaqué de manière réductrice sur les réalités urbaines antiques. Dix-neuf contributions d’approches générales ou d’études de cas renouvellent sur plusieurs aspects la question des « quartiers d’artisans » en Grèce dans une perspective chronologiquement et géographiquement plus large.

À partir de données archéologiques, confrontées le cas échéant aux sources textuelles, ce sujet . . . → En lire plus

Parution : Giuseppina Perusini, Simon Horsin-Déon e il restauro in Francia alla metà del XIX secolo

Giuseppina Perusini, Simon Horsin-Déon e il restauro in Francia alla metà del XIX secolo. Florence : Edifir, 2013.

 

Simon Horsin-Déon et la restauration en France vers la moitié du XIXe siècle.

Le traité de Simon Horsin-Déon fut publié en France en 1851. Dès 1853, il fut traduit en allemand et, grâce à la médiation des traités d’Ulisse Forni et de Giovanni Secco Suardo (1866), il fut également connu en Italie, devenant ainsi l’un des textes de référence pour les restaurateurs de la Péninsule. Cependant, le véritable intérêt de cet ouvrage et des autres écrits d’Horsin-Déon ne réside pas dans les informations sur les méthodes de restauration, mais . . . → En lire plus

Parution : Nicolas Valazza, Crise de Plume et souveraineté du pinceau.

Nicola Valazza, Crise de plume et souveraineté du pinceau. Écrire la peinture de Diderot à Proust. Paris : Garnier ( coll. Études romantiques et dix-neuviémistes, n° 35), 2013.

Émancipés de la doctrine de l’ut pictura poesis, qui avait gouverné les rapports entre littérature et peinture jusqu’à l’âge néo-classique, les peintres ont progressivement conquis le privilège de déterminer leurs propres formes esthétiques dans la souveraineté de leur art. Ce droit à l’autodétermination artistique a non seulement contribué au bouleversement des formes picturales, mais également des styles et des genres littéraires de l’âge moderne, en permettant notamment l’émergence de la critique d’art et du roman de l’artiste. En interrogeant les œuvres de Diderot, de Balzac, de Baudelaire, des Goncourt, de . . . → En lire plus

Parution : Denis Ribouillault, Rome en ses jardins. Paysage et pouvoir au XVIe siècle.

Denis Ribouillault, Rome en ses jardins. Paysage et pouvoir au XVIe siècle. Paris : CTHS – INHA (coll. « L’Art et l’Essai », 12), 2013.

Et si le paysage n’était pas seulement un genre pictural, mais aussi une construction culturelle et sociale… Des décors peints aux jardins, des parcs de chasse aux cartes géographiques, les formes changeantes du paysage révèlent les intérêts territoriaux d’une élite aux yeux de qui posséder la terre revêtait une dimension éminemment symbolique. Rome à la Renaissance offre un terrain d’observation idéal pour comprendre la nature de ces enjeux et leurs modalités. À travers l’analyse d’un riche corpus de vues peintes dans les loges . . . → En lire plus

Parution : Arnaud Timbert, « Restaurer et bâtir, Viollet-le-Duc en Bourgogne »

Arnaud Timbert, Restaurer et bâtir, Viollet-le-Duc en Bourgogne. Villeneuve-d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, coll. « Architecture et urbanisme », 2013.

 

Viollet-le-Duc n’est guère abordé dans son travail de praticien. C’est cet aspect que ce volume propose de dévoiler à travers les monuments bourguignons restaurés et construits par l’architecte entre 1840 et 1879.

L’enquête a été menée sur le fondement d’une riche documentation (lettres et rapports) destinée aux membres de la commission des Monuments historiques ou aux inspecteurs qui représentent l’architecte sur des chantiers aussi divers qu’Autun, Montréal, Saulieu, Sens ou Vézelay.

La lecture de ces textes publiés en annexe permet de pénétrer l’intimité des travaux et d’aborder les orientations données . . . → En lire plus

Publication d’une thèse sur la sculpture à Rome au XVIIIe siècle

Anne-Lise DESMAS : Le ciseau et la tiare : les sculpteurs dans la Rome des papes 1724-1758. Rome : Ecole Française de Rome, 2012.

L’image monumentale de la Ville éternelle, des statues de la fontaine de Trevi ou de la façade du Latran à celles des fondateurs d’ordres dans la nef de Saint-Pierre, a été largement façonnée par les sculpteurs des pontificats de Benoît XIII, Clément XII et Benoît XIV. Pourtant, ces artistes, tels Maini, Bracci et Della Valle, restent méconnus.
C’est ce grand atelier et ses acteurs que cet ouvrage fait revivre, entrelaçant recherches monographiques et études sociales, reconstitutions de carrières, enquêtes sur les institutions artistiques et examen stylistique des œuvres.
Cette approche globale prend en compte . . . → En lire plus

Parution : « Philippe de La Hire (1640-1718). Entre architecture et sciences »

Antonio Becchi, Hélène Rousteau-Chambon et Joël Sakarovitch (dir.), Philippe de La Hire (1640-1718). Entre architecture et sciences. Paris : Picard, 2013

Personnage fascinant et polymorphe, Philippe de La Hire (1640-1718) reste un savant relativement peu étudié. Ses travaux de géométrie le font bientôt entrer à l’Académie royale des sciences, où il devient cartographe du royaume avec l’abbé Picard, s’intéresse à l’hydraulique, à la gnomonique, à la physiologie, à la botanique et à l’astronomie. Nommé professeur à l’Académie royale d’architecture en 1687, il rédige, outre de nombreux mémoires, un Traité de coupe des pierres puis un Traité d’architecture. Par ses travaux, et en particulier ceux concernant la mécanique des voûtes, il . . . → En lire plus