Parution : Michaël Vottero « La peinture de genre en France, après 1850 »

Le Second Empire coïncide avec un moment de transformation et de mélange des catégories picturales au Salon. La peinture d’histoire se raréfie face à la scène de genre. Entre décadence de l’école française et gloire de la création contemporaine les avis sont alors partagés. Liée au courant réaliste, au goût pour l’anecdote et le pittoresque, la scène de genre se veut une évocation de la vie quotidienne. Ces toiles traditionnellement tenues pour mineures se voient anoblies par les achats de la Seconde République, puis par ceux du couple impérial qui témoignent de l’engouement du public pour ces scènes drôles, émouvantes, parfois édifiantes. Influencée par les sciences sociales, les réformes politiques et la . . . → En lire plus

Parution : Sylvain Cordier « Bellangé ébénistes. Une histoire du goût au XIX° siècle »

Cette étude magistrale et très attendue sur la famille de fabricants de meubles Bellangé manquait à tous les amateurs d’histoire du mobilier français s’intéressant à son évolution et à la transformation du mécénat et du collectionnisme au cours des décennies qui suivirent la Révolution française. Depuis les premières études sérieuses sur l’histoire des meubles français au cours de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à nos jours, une très grande confusion a entouré, presque sans exception, les vies, les personnalités et les productions des différents membres de la famille Bellangé. Même à leur époque, une période de l’histoire de France caractérisée par de fréquents bouleversements et de violent changements de régimes, . . . → En lire plus

Parution : Léonard de Vinci, Traitté de la peinture/ Trattato della pittura (1651)

Si l’oeuvre peint de Léonard de Vinci (1452-1519) a installé immédiatement l’artiste comme un des phares de la Renaissance, en revanche, ses écrits sur l’art, restés en manuscrit et dont le déchiffrement pose encore aujourd’hui des problèmes redoutables, connurent un succès différé et médiatisé : c’est une sélection anonyme de ces écrits, opérée à partir du Libro di pittura et publiée pour la première fois à Paris en 1651 sous le titre de Trattato della pittura par les soins de Raphaël Trichet du Fresne, conjointement à la traduction française (Traitté de la peinture) due à Roland Fréard de Chambray, qui consacre la fortune de Léonard théoricien, l’impose à l’attention de l’Académie Royale . . . → En lire plus

Prochaine parution de la revue « Parma per l’arte »

Parma per l’arte, n.s., a. XVIII, fasc. 2, 2012

Sommaire :

Virginia del Bono

Lettere dal carcere dei condannati per la « Gan Giustizia » accaduta in Parma nel 1612

Giuseppa Cirillo

Inediti dei Bibiena in apporto a una recente mostra

Serena Faganello

Elisabetta Farnese, regina di Spagna: dai granai ducali al cenotafio di San Ildefonso

Alberto Crispo

Qualche proposta per Carlo Antonio Procaccini

Angelo Loda e Laëtitia Pierre

La morte di Virginia di Gabriel-François Doyen: une rilettura storica ed iconografica

Francesca Sandrini

« Insomma a questo benedetto Milano non ci ahi venir mai ! »: presenze di Paolo Toschi a Milano

Le prix Olga Fradiss pour les jeunes auteurs en histoire de l’art

PRIX OLGA FRADISS 2012

Créée en 1993 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Lucie et Olga Fradiss décerne chaque année plusieurs prix, dans les domaines de la recherche médicale et de l’histoire de l’art.

Le Prix Olga Fradiss a pour vocation de récompenser un jeune auteur, pour le meilleur livre français sur l’histoire de l’art, toutes disciplines et époques confondues, publié au cours de l’année.

Ce prix annuel est d’un montant de 7 500 euros.

 

CONDITIONS D’ELIGIBILITE

Etre de nationalité française ;

Etre âgé de moins de 45 ans au 31 décembre 2012 ;

Ouvrage publié en 2012 ;

Ouvrage rédigé en français.

 

Attention : les manuscrits et traductions ne seront pas acceptés.

Priorité sera donnée, dans la sélection de l’ouvrage primé, à :

1. . . . → En lire plus

Laurence Bertrand-Dorléac : Monet et Spengler dans les jardins de l’histoire, Paris, 2012

Contre-déclin. Monet et Spengler dans les jardins de l’histoire, par Laurence Bertrand-Dorléac, Paris, Gallimard, 2012

Dans Le Déclin de l’Occident, Oswald Spengler voyait en Monet aussi les derniers feux du monde occidental et ce livre sombre commencé en 1914 deviendra un best-seller influent dans toute l’Europe après 1918 jusqu’en 1945, pour finalement sombrer dans l’oubli ou presque. Dans sa morphologie historique où l’humanité n’avait pas plus de but que le papillon ou l’orchidée, il annonçait la fin inéluctable de toute la culture occidentale qui avait épuisé son cycle de vie. Or, au moment où Spengler renonçait à devenir le romancier qu’il avait toujours rêvé d’être pour désigner la catastrophe, et alors que l’Europe allait s’abolir dans la boue des . . . → En lire plus

L’invention du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin à Charles Le Brun, par Marianne Cojannot-Le Blanc

A la recherche du rameau d’or. L’invention du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin à Charles Le Brun, par Marianne Cojannot-Le Blanc, Paris, 2012, Presses universitaires de Paris Ouest.

Au printemps 1650, le tableau du Ravissement de saint Paul de Nicolas Poussin (musée du Louvre) quittait Rome pour Paris. Il avait fallu cinq ans pour que le peintre finisse par satisfaire la demande du poète Paul Scarron. Vingt ans après, le même tableau était extrait des collections de Louis XIV pour être commenté deux fois au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Les deux conférences, dont l’une de Charles Le Brun, soulignaient . . . → En lire plus

Promotions d’ouvrages chez Arthena

Arthena fête son 35e anniversaire et propose 10 monographies à moitié prix :

Noël Nicolas Coypel : 24 euros Laurent Delvaux : 20 euros Durameau : 23 euros Les Hallé : 35 euros Hennequin : 20 euros Patel : 24 euros Restout : 21 euros Taunay : 35 euros Jean-François de Troy : 40 euros Les Watteau de Lille : 23 euros

Pour commander les ouvrages, adressez vous à votre libraire ou à les commander à Arthena : 8 rue François Miron, tel + 33 (0)1 41 71 61 08 télécopie : 42 71 25 88 edition@arthena.org

 

 

L

Parution : Sara Galletti, Le Palais du Luxembourg de Marie de Médicis (Paris, 2012)

Le palais du Luxembourg de Marie de Médicis (1611-1631)

Sara GALLETTI

Collection De Architectura, dirigée par Jean Guillaume

 

L’histoire du palais du Luxembourg, premier palais royal jamais construit à Paris sur un projet cohérent, n’avait pas fait l’objet d’une monographie complète depuis 1910. Des sources inédites ou réinterprétées permettent de préciser l’évolution du projet comme du budget entre 1611 et 1615 et d’en suivre le chantier, incomplet au moment de l’exil définitif de Marie de Médicis en 1631, sous les directions successives des architectes Salomon de Brosse et Jacques Lemercier, ainsi que de Tommaso Francini pour le jardin. Palais parisien bâti par une princesse toscane, le Luxembourg présente . . . → En lire plus

Une nouvelle synthèse sur le début de l’art gothique

La révolution gothique (1130-1190)

L’art gothique, voulu par des religieux maîtres d’ouvrage, apparaît au cœur de la France du Nord qui connaît à partir du xie siècle un redressement démographique spectaculaire. Ce dynamisme se répercute sur l’ensemble de la société et notamment dans les milieux intellectuels. Des centres se font jour à Chartres et bientôt à Paris, dont le destin exceptionnel s’annonce. La pensée qui s’y développe puise son inspiration dans l’Antiquité tardive. À partir de 1130, les religieux se lancent dans les reconstructions de cathédrales ou d’abbatiales et conçoivent des programmes inédits pour répondre aux besoins de la liturgie et de la démographie. Ils font appel à des . . . → En lire plus

Nouveautés sur l’architecture française du XVIIe siècle I : Louis Le Vau

Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française, 1612-1654

L’architecte Louis Le Vau (1612-1670) est une figure difficilement contournable du siècle de Louis XIV, mais aucune étude complète n’a été menée à bien à son sujet et des pans entiers de son activité demeurent encore obscurs. Fils d’un tailleur de pierre, Louis Le Vau commence sa carrière dans le Paris de Louis XIII et de Richelieu, en concevant pour de riches particuliers des demeures allant de la belle maison bourgeoise jusqu’au grand hôtel urbain. Par son œuvre sur l’île Saint-Louis, à l’hôtel Lambert en particulier, il se rend rapidement célèbre en proposant à ses clients une architecture de . . . → En lire plus

Parution : « Documents d’histoire parisienne, n° 14»

SOMMAIRE DU N°14 des Documents d’histoire parisienne (112 pages, 15 euros)

– Macé Bégault, orfèvre inconnu, illustre en son temps par Michèle BIMBENET-PRIVAT .

– Philibert Delorme architecte à Paris sous le règne de François II : les hôtels de Pisseleu et de Saint-Han, dits d’Angoulême et de Marle par Guy-Michel LEPROUX .

– La Vie du Christ de l’église Saint-Merry à Paris : quelques remarques sur la célèbre tenture de Maurice Dubout d’après Henri Lerambert par Audrey NASSIEU MAUPAS .

– Jean Nicolas Gardeur et la sculpture en carton au XVIIIe siècle par Élisabeth PILLET .

– «Un conservateur ami du progrès». Jean Duchesne aîné (1779-1855) par Marianne GRIVEL .

Les commandes peuvent être . . . → En lire plus

Souscription Monographie Arthena sur Loutherbourg

Philippe-Jacques de Loutherbourg (Strasbourg, 1740 – Londres, 1812), de Olivier Lefeuvre, préface de David Bindman

A cheval sur deux siècles, le XVIIIe et le XIXe, entre deux pays aux traditions artistiques très différentes, la France et l’Angleterre, le peintre d’origine strasbourgeoise Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1812) fut un artiste reconnu et célébré par ses contemporains. Il est aujourd’hui oublié en dépit des pages enthousiastes de Diderot sur ses oeuvres exposées au Salon. L’artiste et son œuvre ont longtemps souffert de la réputation sulfureuse de l’homme. Irascible et violent, vénal, attiré par les sphères les plus obscures de la religion, adepte de l’alchimie, en quête de la pierre philosophale. Loutherbourg est . . . → En lire plus

Parution : Jean-Claude Milner, « Malaise dans la peinture. A propos de la mort de Marat »

On a longtemps cru qu’entre la peinture et les tableaux, l’harmonie devait régner. La modernité a conclu le contraire. Le tableau y dément la peinture ; la peinture détermine, pour chaque tableau, un lieu d’impossible. Mais le trouble venait de plus loin. Dès la fin du Quattrocento, la discorde s’installait entre les tableaux eux-mêmes. Ainsi le tableau d’histoire et le portrait s’obligeaient à des devoirs de plus en plus nettement opposés. David en porte témoignage. Puis arriva la Révolution française. Par La mort de Marat, mais aussi par le croquis hâtif qu’il traça de Marie-Antoinette, il voulut maintenir ensemble la peinture et . . . → En lire plus

Parution : Isabella Palumbo Fossati Casa, « Intérieurs vénitiens à la Renaissance »

Venise au XVIe siècle. La città nobilissima et singolare est à son apogée artistique et économique. Les voyageurs envient sa qualité de vie, son esprit de liberté. Le cosmopolitisme triomphe. À la lecture de plus de six cents inventaires, Isabella Palumbo Fossati Casa ouvre toutes les portes des demeures qu’elles soient nobles ou populaires, sort les objets des coffres. On pénètre ainsi dans les maisons des avocats et des médecins, dans celles des marchands ou des patriciens… Défile alors devant nous la vie sociale, familiale et culturelle des Vénitiens, empreinte d’une diversité et d’une vitalité unique.

Après des études de Lettres et d’Histoire à l’Université de Venise, Isabella Palumbo Fossati Casa a obtenu un doctorat d’Histoire à l’École . . . → En lire plus

« Goya en el Prado » : un nouveau site consacré à Goya

Le musée du Prado vient de mettre en ligne un nouveau site consacré à Goya dans ses collections, accessible directement à partir de la page d’accueil du site officiel de l’institution madrilène. El Paisconsacre d’ailleurs un article à cet évènement.

Plus de 1000 images en haute résolution sont accessibles librement, y compris les radiographies de nombreux tableaux. Chaque oeuvre est abondamment documentée avec, outre les renseignements techniques et matériels habituels, une abondante bibliographie, un bref commentaire, la localisation de l’oeuvre au sein du musée ainsi que la mention d’oeuvres en rapport. Ce nouvel outil numérique remplace donc désormais avec profit le catalogue des peintures de Goya au Prado écrit par Margarita Moreno de las Heras, publié en 1997 (et qui comprenait donc le Colosse !).

Les . . . → En lire plus

Parution : « Histo.art n°4, Goûts privés et enjeux publics dans la patrimonialisation XVIIIe-XXIe siècle »

Cet ouvrage s’attache à penser l’articulation du privé et du public dans les phénomènes de patrimonialisation. Il est organisé en trois volets, respectivement consacrés aux modes d’appropriation d’un patrimoine dans l’espace public d’abord, aux relations entre artistes, amateurs, marché et institutions ensuite, à un certain nombre de patrimonialisations transnationales enfin, « projetées » à l’extérieur, en particulier dans un contexte colonial. L’histoire de la construction du patrimoine dans l’espace public envisage la perception de la qualité architecturale dans la ville, les modalités et l’écho des jugements portés à cet égard et leurs manifestations concrètes, dans des publications ou des expositions. La seconde partie se donne pour dessein . . . → En lire plus

« Les cahiers de l’Ecole du Louvre. Recherche en histoire de l’art, histoire des civilisations, archéologie, anthropologie et muséologie » : une nouvelle revue en ligne

L’Ecole du Louvre vient de créer une revue en ligne, destinée principalement à ses élèves de Deuxième et de Troisième cycle, dont les numéros « paraîtront semestriellement en septembre et en mars. Chaque numéro comprendra cinq à six articles d’environ 30 000 signes illustrés de cinq à huit images. […] Une rubrique « Documents » est destinée à accueillir le cas échéant, des articles plus courts mettant en valeur un document inédit (objet, archive, correspondance, etc…). Une rubrique « Actualité de la recherche à l’École du Louvre » rendra compte des séminaires, journées d’études, colloques, parution d’ouvrages, etc… organisés par l’École » (cf. l’Editorial de Philippe Durey).

Sommaire . . . → En lire plus

Parution : « Le Corps et ses images dans l’Europe du dix-huitième siècle »

Sculptures, peintures, mimes, ouvrages médicaux, philosophiques et littéraires, sont conviés afin de considérer la perception du corps au XVIIIe siècle. Le corps, on l’a souvent remarqué, est au centre du discours au XVIIIe siècle. Mais lorsqu’on en fait le sujet même d’une étude, on s’aperçoit qu’il intervient souvent pour parler d’autre chose. Qu’elles s’adressent à une élite, ou à un large public, les oeuvres font du corps un instrument ou un prétexte. Le corps est mobilisé dans une série de rôles sollicités par des enjeux professionnels, politiques, ou gnoséologiques. Sa représentation véhicule programmes politiques, valeurs morales, et concepts philosophiques. Les interrogations sur l’être ensemble des corps, ou le devenir des . . . → En lire plus

Publication d’une thèse sur les manuels d’histoire de l’art : « Panoramas de l’art moderne ».

Myriam Metayer : Panoramas de l’art moderne. Manuels et synthèses en Italie et en France (1950-1970). Rennes : Presses Universitaires de Rennes (Collection art & societé), 2012.

Au cours des années 1960, les manuels et les synthèses d’histoire de l’art connaissent de profondes mutations à la fois narratives et éditoriales. Cette étude interroge la capacité de ces ouvrages à intégrer la notion de modernité au sein d’un récit qui se veut exhaustif, où le temps et l’espace fixent le devenir des œuvres dans une vision globale de l’art. Les derniers chapitres de ces panoramas aménagent des décalages et des contradictions repérables dans le texte, les images et leur mise en page. C’est dans ces . . . → En lire plus