Parution : « Grignan, du castellum au palais d’Apolidon : les mutations d’un château provençal (XIe-XVIIIe s.) »

Christian Trézin, Grignan, du castellum au palais d’Apolidon : les mutations d’un château provençal (XIe-XVIIIe s.), Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2013

Editions des Presses universitaires de Rennes

454 pages, 22 x 28 cm, broché

Parution : 2013

Prix : 45,00 €

ISBN : 978-2-7535-2822-2

Pour commander l’ouvrage sur le site des Presses universitaires de Rennes, cliquez ici

Grignan JouvetOn pouvait imaginer que les historiens de l’art ou les archéologues s’intéresseraient à cet édifice majeur. Or, malgré son importance régionale et sa notoriété littéraire portée par Mme de Sévigné, l’étude d’ensemble du château et du bourg restait à faire pour l’essentiel . . . → En lire plus

Colloque : « Peindre à Troyes au XVIe siècle » (Genève, 31 octobre-1er novembre 2014)

Amorcé en 2010, le programme « Peindre en France à la Renaissance » vise à mieux comprendre la peinture produite dans le royaume de France durant le XVIe siècle, en tenant compte de toutes les techniques liées au métier du peintre. Il a généré jusqu’ici trois volumes publiés aux éditions Silvana: les deux premiers ont fixé le cadre (2011 et 2012), tandis que le troisième (2014), consacré à Lyon, a inauguré une série sur les foyers artistiques les plus actifs.

Dans cette dynamique, le colloque se focalise cette fois sur le foyer troyen, dont la production picturale, relativement bien conservée, reste moins étudiée que la sculpture. . . . → En lire plus

Appel à communication : « Marguerite de Valois (1615-2015) » (Château de Nérac, octobre 2015)

François Clouet, Marguerite de Valois, reine de Navarre, XVIe siècle, Chantilly, musée CondéDernière fille de Catherine de Médicis et d’Henri II, celle qui fut brièvement « reine de France et de Navarre » avant de mourir « Reine Marguerite » (1553-1615) n’a guère laissé indifférente sa postérité ni, avant elle, ses contemporains. L’actualité politique s’était chargée de placer au centre des conflits de la fin du XVIe siècle cette sœur des trois derniers Valois, catholique mariée au protestant qui allait devenir le premier Bourbon à monter sur le trône ; et de la ramener à Paris après le « démariage » royal. Elle y était morte . . . → En lire plus

Parution : « Paris ! Paris ! Les artistes suisses à l’Ecole des Beaux-Arts (1793-1863) »

Pascal Griener et Paul-André Jaccard (dir.), Paris ! Paris ! Les artistes suisses à l’Ecole des Beaux-Arts (1793-1863), Genève, Slatkine / Institut suisse pour l’étude de l’art, 2014.

Répertoire des artistes par Laurent Langer.

book-05210609Entre 1793 et 1863, déjouant l’absence d’une véritable Ecole des beaux-arts en Suisse, les artistes helvétiques ont été nombreux à quitter leur pays pour se former à Paris. Qui sont-ils ? Qu’y font-ils ? L’exploitation systématique d’archives a permis de réunir toute la documentation relative aux quelque 400 artistes suisses formés dans la capitale française. L’essai critique contenu dans cet ouvrage explore leurs motivations au départ, les conditions de leur séjour et de leur formation artistique, . . . → En lire plus

Parution : « Images de saint François de Sales, Mémoire et patrimoine de Savoie »

Josette Curtil, Images de saint François de Sales, Mémoire et patrimoine de Savoie, Rennes, PUR, collection « Art & Société », 2014.

9782753532878Aux nombreuses publications consacrées à saint François de Sales (1567-1622), prince-évêque du diocèse de Genève établi à Annecy depuis 1602, il manquait une analyse approfondie de son iconographie. Objet dévotionnel, démonstration de foi ou message théologique, l’oeuvre peinte, héritage patrimonial et mémoriel, révèle des commanditaires et des artistes de qualité au service de la cause salésienne depuis quatre siècles. Du « portait à la dérobée » à son effigie officielle, sans omettre les scènes historiées, l’ouvrage accompagné d’un CD apporte un regard innovant sur l’écrivain de l’Introduction à la vie . . . → En lire plus

Parution : « Le vitrail à Rouen, 1450-1530 »

Caroline Blondeau, Le vitrail à Rouen, 1450-1530, « L’escu de voirre », Rennes, PUR, Collection Corpus Vitrearum – France, série « Etudes », 2014.

vitrail_rouen_couvRouen, alors le deuxième ville du royaume après Paris, est à la fin du Moyen Âge un centre artistique majeur. Comment aborder cet univers foisonnant ? Il a été choisi de suivre une dynastie de peintres verriers, active entre le milieu du XVe siècle et les années 1530 au cœur des plus importants chantiers de la ville et de toute la Normandie. L’atelier de la famille Barbe, à l’enseigne si parlante de l’Écu de verre, devient ainsi un précieux observatoire, bien situé dans un milieu dont on sent palpiter la chair. Organisation des métiers artistiques, . . . → En lire plus

Pour une histoire de l’art et de la table – La table exposée

Se nourrir est une nécessité pour les êtres vivants. À cette contrainte biologique les hommes ont étayé un édifice culturel complexe et chargé de sens, la cuisine. Allant du choix et de la mise en oeuvre des aliments à leur service à table, la cuisine peut être comprise comme l’interprétation toujours renouvelée d’un besoin naturel inatteignable en tant que tel. Les arts dits « de la table », les arts décoratifs, l’architecture, mais aussi la mode ou la musique jouent dans l’instauration de la cuisine le rôle de cadres – ou de « hors d’oeuvres » venant autour et à côté de la cuisine proprement dite. Secondés par la gastronomie – depuis l’appréciation privée de la qualité des mets . . . → En lire plus

Colloque : « L’Histoire mise en scène. Représentations du passé et construction des identités dans l’art du XIXe siècle »

Capture d’écran 2014-06-10 à 09.55.53Colloque organisé par le musée des Beaux-Arts de Lyon, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA-UMR 5190) et InTRu (Interactions, transferts et ruptures artistiques et culturels, E.A. 6301)

 

Auditorium du musée des Beaux-Arts de Lyon

12 et 13 juin 2014

 

Coordination scientifique :

Stephen Bann, professeur émérite, Senior Research Fellow, université de Bristol

Laurent Baridon, professeur, Université Lumière Lyon 2/LARHRA-UMR 5190

Frédérique Desbuissons, conseillère scientifique, INHA

France Nerlich, maître de conférences, Université François Rabelais, Tours, InTRu E.A. 6301

Stéphane Paccoud, conservateur en chef, musée des Beaux-Arts de Lyon

 

Ce colloque accompagne les expositions L’Invention du Passé. Histoires de cœur et d’épée en Europe 1802-1850, organisée au musée . . . → En lire plus

Collectionner l’Autre et l’Ailleurs : de la curiosité à la reconnaissance ?

Cette journée d’études veut considérer d’abord les différents profils d’amateurs que le goût des exotica a successivement mobilisés depuis le XVIIIe siècle. Une telle prédilection a pu se révéler en effet affaire de spéculation, de distinction, d’érudition, de goût ou de création – ou participer de l’ensemble de ces dispositions à des degrés divers. La journée tentera d’en préciser les contours et d’en démêler les ressorts en portant attention à des fondateurs de collections extra-européennes en contextes très variés.

Un second volet examine la place (re)donnée aujourd’hui par les musées français à certaines de ces manifestations passées d’un goût exotique. Comme en témoignent des expositions récentes, les objets de « haute-curiosité » ne sont plus seulement traces et témoins de civilisations éloignées dans le temps et dans l’espace, mais constituent . . . → En lire plus

L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre

Présentation de l’ouvrage L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre, sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos.

Mardi 17 juin 2014 à 17h Salle Walter Benjamin INHA 2 rue Vivienne, 75002 Paris

En présence de Pascal Ory (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), de Catherine Méneux et Julie Ramos (Maîtres de conférences en histoire de l’art à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et de Philippe Thiébaut (Conseiller scientifique à l’INHA).

Les vingt-trois essais rassemblés dans cet ouvrage examinent les discours sur l’ »art social », leurs origines idéologiques, leurs tensions, ainsi que l’histoire de la notion et le rôle qu’elle a pu jouer dans les pratiques artistiques. Le . . . → En lire plus

Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte

Présentation du livre de Pierre Vaisse, récemment publié par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et les éditions Ophrys dans la collection Voir Faire Lire :

Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte

En présence de Véronique Schiltz, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Claude Mignot, professeur émérite de l’université de Paris-Sorbonne, Philippe Sénéchal, directeur du département des Études et de la Recherche de l’INHA, et l’auteur.

 

Mardi 17 juin 2014, à 14 heures Institut national d’histoire de l’art Auditorium de la Galerie Colbert 6, rue des Petits-Champs, ou 2, rue Vivienne – 75002 Paris

Journées d’études – « Nous sommes tous en danger ». Penser le monde après Artaud

Le 25 avril 1947, peu avant sa mort, Artaud répond au peintre Hartung, qui souhaite illustrer ses œuvres, une lettre visionnaire qu’on connaît trop peu. L’heure approche, écrit-il, des bidons de pétrole auxquels réellement on fout le feu. Artaud, sur le tard, est ce prophète de malheur qui nous révèle d’un mot la face cachée de l’apocalypse, plus actuelle que jamais. Ce workshop d’une espèce inédite n’est pas un colloque sur Artaud, lequel n’est ici qu’un fantôme, qui est à la fois partout et nulle part. C’est une expérience collective de réflexion critique, où ce qui compte n’est pas le savoir, mais le questionnement. Chacun des intervenants, que la lettre inspire, se propose ici d’en mesurer l’écho dans le champ . . . → En lire plus

Le fonds iconographique François-Franck : l’étude des émotions au Collège de France au début du XXe siècle

Ces archives, conservées dans la Bibliothèque générale du Collège de France, peuvent être rattachées à trois personnages qui se sont parfois retrouvés sur le même terrain scientifique : Pierre Janet (1859-1947), qui détenait la chaire de psychologie expérimentale comparée au Collège de France de 1902 à 1934 ; Georges Dumas (1866-1946), professeur de psychologie et Charles-Émile François-Franck (1845-1921), professeur de physiologie comparée au Collège de France de 1905 à sa mort. Au point de départ de ce fonds, il y a la série de cours donnés par ce dernier entre 1900 et 1901 (« L’expression des émotions à l’état normal et pathologique », et « Le langage articulé et la mimique dans leurs rapports avec les émotions ») quand il . . . → En lire plus

Répertoire des ventes d’antiques en France au XIXe siècle : présentation, enjeux, confrontations

Reconstitution des collections dispersées, histoire des œuvres, formation des musées, identification des acteurs et des pratiques du marché : l’étude des ventes aux enchères d’antiques au XIXe siècle ouvre un vaste champ de possibilités pour la recherche. Depuis 2012, l’INHA a entrepris, en collaboration avec le musée du Louvre, un programme continu de dépouillement des catalogues de ventes, mené parallèlement à l’étude systématique des archives inédites des commissaires-priseurs, conservées aux Archives de la Ville de Paris. La mise en ligne d’une première partie de la base de données sous AGORHA et de la version numérisée des cahiers de Nicolas Plaoutine (1893-1942), conservés au musée du Louvre, offrira aux chercheurs la possibilité de consulter à distance, à côté du riche ensemble . . . → En lire plus

Les conférences de la Ligne générale – Le corps des femmes ou la fabrique de l’intime par Catriona Seth

Le corps des femmes ou la fabrique de l’intime

par Catriona Seth (professeur à l’université de Lorraine)

Pas de siècle en apparence plus féminin que le XVIIIème, où les femmes sont partout, dans les salons, les antichambres, et même dans la rue. Mais elles sont plus encore… dans les alcôves : le corps des femmes est l’objet croissant d’un libertinage féroce, qu’attestent, entre autres, Sade et Laclos, ces deux prophètes maudits de la sexualité moderne, où l’éros n’est jamais qu’une modalité du pouvoir. Mais dans le secret de l’écritoire s’élabore une forme nouvelle de subjectivité, celle du journal intime, par où les femmes se réapproprient le langage public, et ce phénomène cardinal de leur histoire est une résistance décisive . . . → En lire plus

Appel à publication : « Peindre l’histoire », revue Romantisme (2015-2).

Géricault, esquisse préparatoire du Radeau de la MéduseLes arts face à l’Histoire : s’il est un siècle qui affronte cette question sur le mode de la crise, c’est bien le XIX° siècle, lui qui s’ouvre sur un doute, celui de Théodore Géricault témoignant, dans son unique tableau d’histoire, Le Radeau de la Méduse, de son hésitation quant à la possibilité pour les artistes de dire encore l’Histoire, et se ferme sur un enterrement, celui de la peinture à sujet historique, ensevelie par la photographie dans les tranchées de la Grande Guerre. Mais la crise de la peinture d’histoire ne signifie pas la fin de l’Histoire, ni même de . . . → En lire plus

Parution : Chartres. Construire et restaurer la cathédrale (XIe – XXIe s.)

Arnaud Timbert (dir), Chartres. Construire et restaurer la cathédrale (XIe – XXIe s.), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, Collection : architecture et urbanisme, 2014.

1486« Construire et restaurer » sont les actions qui suscitent et régénèrent la cathédrale de Chartres du XIe au XXIe s. Sa stratigraphie est ainsi faite de traces, de marques et d’empreintes appartenant à des passés plus ou moins lointains. Ce sont ces temps enregistrés dans la matière par la main et l’outil que cet ouvrage propose d’investir.

Abordée de la sorte la cathédrale dévoile la culture matérielle des bâtisseurs et leur recours à des choix technologiques signifiants. En élargissant son approche à l’étude des restaurateurs, . . . → En lire plus

Appel à communication : interpréter la peinture du XVIIe siècle en France

« Du corpus à l’exégèse : interpréter la peinture du XVIIe siècle en France, entre provinces et capitales européennes » Cycle de journées d’études (2014-2016)

Capture d’écran 2014-05-11 à 01.18.06Depuis plusieurs décennies, l’histoire de l’art a redécouvert dans toute sa richesse et diversité la peinture française du XVIIe siècle jusque-là associée à une poignée de noms aussi prestigieux que mal connus : Poussin, Le Lorrain, Vouet, Le Sueur, Philippe de Champaigne, les frères Le Nain, La Tour ou Le Brun. Si ce mouvement de redécouverte a surtout porté sur Paris (ou plus tard Versailles et la fin du siècle), il a également permis de remettre au premier plan un certain nombre de . . . → En lire plus

L’animal, ou la nature morte à ses limites

Journées d’étude organisées par l’Institut national d’histoire de l’art en partenariat avec le musée de la Chasse et de la Nature

15 et 16 mai 2014

Au sein du genre pictural si délicat à définir en soi qu’est la nature morte, « l’animal » constitue un objet paradoxal qui semble fragiliser sa définition même, et, au-delà, celle des genres et de leurs hiérarchies. En effet, si la catégorie de « l’animal » peut être considérée comme un lieu commun permettant aux hommes de se distinguer entre toutes les espèces et de s’accorder une prééminence parmi les êtres vivants, il revient à la nature morte de contribuer à son élaboration tout en questionnant sa validité, celle du système classificatoire dans lequel . . . → En lire plus

« Les progrès de l’industrie perfectionnée ». Ateliers et manufactures de la Révolution française au Premier Empire (1789-1815)

Colloque international pluridisciplinaire Vendredi 13 et samedi 14 juin 2014 Paris, Institut national d’histoire de l’art et Centre allemand d’histoire de l’art

Entre la réunion des États généraux et la fin du Premier Empire, vingt-cinq ans s’écoulent pendant lesquels bouleversements politiques, économiques, sociaux et culturels créent un contexte d’instabilité pour le secteur du luxe et du demi-luxe français. Les ateliers et les manufactures sont confrontés à des conditions matérielles et organisationnelles difficiles. Le manque de matières premières, la détérioration des finances et la diminution du personnel en raison du départ des jeunes hommes aux armées ont un impact négatif sur la production artisanale. L’incertitude générale que représente cette période d’instabilité politique et de conflits armés n’empêchent pourtant pas l’émergence de modes. De nouveaux marchés s’ouvrent et offrent de riches opportunités . . . → En lire plus