Séminaire : « Les fêtes révolutionnaires » par Guillaume Mazeau (Paris, 13 mai 2016)

Envoiimage De Mona Ozouf (La fête révolutionnaire, 1796) à Richard Taws (The Politics of the Provisional, 2013), les fêtes ont été régulièrement étudiées par les historiens de la période révolutionnaire. De nombreuses questions peuvent encore être posées, en raison des récents progrès des travaux portant sur la sociologie des publics, mais aussi des sciences politiques et des études visuelles, qui permettent de remettre les fêtes au centre d’une histoire des crises politiques. Quel rôle les fêtes jouent-elles dans la fabrique du lien commun et de l’adhésion politique ? Dans quelle mesure procèdent-elles d’une mise en spectacle différente de celle de la monarchie absolue ? . . . → En lire plus

Conférence : « conférence-performance d’Andrea Morbio et Riccardo Giacconi », séminaire d’Images Re-vues (Paris, 10 mars 2016)

pianetti volanteLe 13 juillet 1914, dans un village de l’Italie du nord, Simone Pianetti tua sept personnes auxquelles il attribuait la responsabilité de sa faillite économique. Parmi les victimes se trouvent le prêtre et le médecin du village, le secrétaire de la mairie et sa fille, un juge de paix, un huissier et une vieille paysanne. Après le massacre, Pianetti se réfugia dans les montagnes qui entouraient le village où l’on perdit définitivement sa trace. L’année suivante, il fut jugé par contumace par le Tribunal de Bergame qui le condamna à perpétuité, mais il ne purgea jamais sa peine. Cette histoire de vengeance, qui avait été . . . → En lire plus

Séminaire : Reprise et Révolution (Paris, 7 mai 2015)

IMG_2458Annabela Tournon, Reprise et Révolution. La récupération d’une iconographie nationale dans le travail des artistes des grupos (Mexique, années 1970).

Cette intervention propose de comprendre les modalités de la reprise d’une iconographie nationale et révolutionnaire dans le travail des artistes des grupos, à la fin des années 1970 au Mexique. Cette réappropriation des symboles nationaux n’allait pas de soi, si on prend en compte le rejet initial, par cette génération d’artistes, des symboles et des idéaux accaparés par le Parti Révolutionnaire Institutionnel, issu de la Révolution de 1910.

Pour la comprendre, nous tenterons de voir dans quelle mesure ont pu peser les trois événements suivants, qui seront autant d’hypothèses : le mouvement universitaire de 1968, la lutte pour . . . → En lire plus

Table ronde : « On ne rit plus. Iconoclasme et religion », Images re-vues (Paris, 5 février 2015)

Illustration-5Séance exceptionnelle du « Séminaire de crise : images, art, politique » d’Images re-vues coordonné par Thomas Golsenne et Chloé Mailet.

On ne rit plus : iconoclasme et religion. Briser les images en Occident et en Orient : approches historico-anthropologiques

5 février 2015, INHA, salle Fabri de Pereisc, 10h-12h

Table ronde et discussion avec la participation de Hassan Elboudrari (EHESS), Pierre-Olivier Dittmar (EHESS), Chloé Maillet (ESACM), Tania Vladova (ESADHaR)

Hassan Elboudrari est maître de conférences à l’EHESS, anthropologue et historien, membre du CHSIM (Centre d’histoire sociale de l’Islam méditerranéen, composante de l’IMAF, EHESS-CNRS-Paris 1-Aix Marseille). Il anime depuis de nombreuses années un séminaire d’enseignement et de recherche, intitulé « Anthropologie historique des pratiques religieuses . . . → En lire plus

Séminaire : « Activismes ? » Images Re-Vues (Paris, 8 janvier 2015)

huichaqueoActivismes ? Regards croisés amérindiens sur les relations entre art et politique 8 Janvier 2015, INHA, salle Fabri de Pereisc, 9h30-12h

Ana Guevara, Francisco Huichaqueo : film/performance politique Mapuche (Chili)

Francisco Huichaqueo (1977, Valdivia, Chili) a réalisé en 2012 le film Kalül Trawün / Réunion du corps, dans le cadre d’une performance effectuée dans une salle d’exposition à l’intérieur d’un centre commercial de la capitale chilienne. Cet artiste qui se présente comme « peignant avec sa caméra » est d’origine Mapuche et diplômé des beaux-Arts de l’Université du Chili, il a également fait des études de cinéma documentaire. Par ses œuvres artistiques, il . . . → En lire plus

Séminaire : « Anthropocène Monument » — Images Re-vues (Paris, 11 décembre 2014)

Tomas Saraceno Museo Aero Solar photo S. LéonardImages Re-vues vous invite à son séminaire le 11 décembre 2014. Il prendra la forme d’une table-ronde animée par Thomas Golsenne et Chloé Maillet, avec la participation exceptionnelle de Fabien Giraud. Iconoclash, la première exposition de Bruno Latour, est devenue mythique. Anthropocène Monument, la seconde exposition qu’il organise et qui se tient aux Abattoirs de Toulouse jusqu’au 5 janvier, apparaît comme tout aussi ambitieuse et controversée. Comment rendre compte des nouvelles écologies qui se sont révélées ces dernières années, aussi bien en politique qu’en philosophie ? Que penser de l’anthropocène, notion très récente, de ses enjeux et de ses . . . → En lire plus

Séminaire : « Collectifs ? » — Images re-vues (Paris, 6 novembre 2014)

Monte veritàFrançois Aubart et Grégory Castera interviendront dans le cadre du « Séminaire de crise : images, politique », Images re-vues, coordonné par Thomas Golsenne et Chloé Maillet.

COLLECTIFS ? 6 Novembre 2014, INHA, salle Fabri de Pereisc, 10h-12h

François Aubart, Protéger des intentions. L’exposition de Harald Szeemann au Monte Verità en 1978 visait à documenter les trajectoires de six cents personnes ayant à un moment ou à un autre séjourné sur la montagne tessinoise à la recherche d’un mode de vie alternatif, anarchiste, socialiste, végétarien, féministe, libertaire, artistique. La manière dont le célèbre curateur a tenté de magnifier ces multiples expériences, neuf ans après . . . → En lire plus

Journée d’étude : « De l’ornemental dans l’art contemporain »

De l’ornemental dans l’art contemporain 12 mai 2012 – INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris

A l’occasion de la parution du catalogue de l’exposition Ever Living Ornement, Images Re-vues organise une demi-journée d’étude consacrée à l’ornemental dans l’art contemporain. Les avant-gardes modernistes avaient détruit toutes les anciennes limites qui définissaient le champ de l’art, mais en avaient bâti une nouvelle : l’ornement. Nul ne pouvait revendiquer le titre d’artiste moderne si son art était jugé ornemental. Il est logique que la remise en cause du modernisme, dans les années 60, soit allée de pair avec une valorisation nouvelle de l’ornement. Et ceci, pratiquement d’abord, avec par exemple l’emploi génial . . . → En lire plus

Séminaire : « Images Re-vues. Les formes de l’ornementalité dans l’architecture contemporaine »

Images Re-vues, n° 10 : Inactualité de l’ornement.

Séminaire 1

L’architecture a joué un rôle fondamental dans l’histoire de l’ornementalité. Dans le traité d’architecture de Vitruve, et surtout dans celui de Leon Battista Alberti (1452) se constituent les bases de la théorie occidentale de l’ornement, autour d’oppositions comme structure/revêtement, beauté naturelle/parure artificielle, et autour de la théorie des modes (ionique, dorique, corinthien…) qui fait du concept de convenance la charpente éthique de l’ornementalité à l’âge classique.

C’est aussi en architecture d’abord que le modernisme a défini un nouveau rapport de l’art à l’ornementalité, un rapport d’exclusion : chez Loos, chez Le Corbusier, chez van der Rohe (« Less is more, more is less »). Rapport étendu par la . . . → En lire plus