Post-cinématique. Vers des nouveaux régimes de temporalités ?

À partir de la notion d’écran exposé, ce séminaire cherche à mettre en avant la convergence et les processus d’hybridation entre le cinéma, l’art contemporain et les médias pris dans une perspective archéologique. Plus précisément, il s’agira de s’intéresser à la notion d’écran, en en retraçant la généalogie, en s’interrogeant sur leur nature, format et mise en espace : des écrans pré-cinématographiques à celui du téléphone portable, en passant par les écrans multiples des installations. Ce sont donc également les nouvelles pratiques et les nouveaux usages de l’image via un écran qui seront ici questionnés.

Élément constitutif des salles de cinéma, puis des installations dans les galeries d’art, l’écran, aujourd’hui, est en effet partout jusqu’à devenir partie intégrante de notre . . . → En lire plus

Pour une histoire de l’art et de la table – La table exposée

Se nourrir est une nécessité pour les êtres vivants. À cette contrainte biologique les hommes ont étayé un édifice culturel complexe et chargé de sens, la cuisine. Allant du choix et de la mise en oeuvre des aliments à leur service à table, la cuisine peut être comprise comme l’interprétation toujours renouvelée d’un besoin naturel inatteignable en tant que tel. Les arts dits « de la table », les arts décoratifs, l’architecture, mais aussi la mode ou la musique jouent dans l’instauration de la cuisine le rôle de cadres – ou de « hors d’oeuvres » venant autour et à côté de la cuisine proprement dite. Secondés par la gastronomie – depuis l’appréciation privée de la qualité des mets . . . → En lire plus

Appel à communication : « Les nouvelles technologies appliquées au patrimoine : perspectives et enjeux » (Paris, 6-7 novembre 2014)

Collections du musée du Quai BranlyLe musée du quai Branly en partenariat avec l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et l’UMR 8167 « Orient et Méditerranée », organise les 6 et 7 novembre 2014 deux journées de colloque sur le thème des nouvelles technologies appliquées aux collections ethnographiques et archéologiques.

 

Présentation du thème

En moins d’une décennie, le développement de nouvelles technologies d’analyse et d’imagerie a considérablement modifié les approches vis-à-­vis des objets patrimoniaux. Des possibilités nouvelles sont apparues. Encore inimaginables il y a peu, elles deviennent de plus en plus accessibles aux équipes de recherche et aux institutions muséales. La miniaturisation des outils d’analyse transforme les . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Regards croisées sur l’étude et l’esquisse au XIXe siècle » (Paris, 25 juin 2014)

Collections Bibliotheque Municipale de Rouen. Photo : Th. Ascencio-ParvyJournée d’étude « Regards croisées sur l’étude et l’esquisse au XIXe siècle »

25 juin 2014 – 9h00-18h00 Ecole du Louvre, Amphi Dürer. Palais du Louvre – Porte Jaujard Place du Carrousel 75001 Paris

 

Programme

9h15 : Accueil des participants.

9h30 : Introduction des membres du groupe doctoral STUDIO XIX.

 

Matin : De la génétique au « style esquissé » Modérateur : François-René Martin

10h00 : Eric Pagliano (C2RMF) : L’intericonique génétique, ou comment se servir des idées d’autrui. Quelques exemples italiens du XVIe siècle.

10h30 : Etienne Jollet (Paris I) : Le « style esquissé » au XVIIIe . . . → En lire plus

Appel à communication : « Portraits. Regards sur l’animal et son langage » (octobre 2015, Le Mans & Angers)

Bartolomeo Passerotti, Portrait d'homme avec son chien, 1585-1587, RomeLoin de la fable, qui donne une parole humaine aux animaux, ce colloque souhaite « aller au-devant de leur silence et tenter d’identifier ce qui s’y dit » (Jean-Christophe Bailly). Le portrait de l’animal, la représentation de la bête pour ce qu’elle est, constitue une manière d’accepter l’autre et de s’accepter soi en tant que membre d’une communauté élargie à l’ensemble des êtres vivants. Etre soi face à l’animal dans une relation compréhensive, sans vouloir maîtriser la destinée animale pour l’intégrer à la destinée humaine, sans transformer ses contours à des fins symboliques, est l’une des options possibles de la . . . → En lire plus

Colloque : « L’Histoire mise en scène. Représentations du passé et construction des identités dans l’art du XIXe siècle »

Capture d’écran 2014-06-10 à 09.55.53Colloque organisé par le musée des Beaux-Arts de Lyon, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA-UMR 5190) et InTRu (Interactions, transferts et ruptures artistiques et culturels, E.A. 6301)

 

Auditorium du musée des Beaux-Arts de Lyon

12 et 13 juin 2014

 

Coordination scientifique :

Stephen Bann, professeur émérite, Senior Research Fellow, université de Bristol

Laurent Baridon, professeur, Université Lumière Lyon 2/LARHRA-UMR 5190

Frédérique Desbuissons, conseillère scientifique, INHA

France Nerlich, maître de conférences, Université François Rabelais, Tours, InTRu E.A. 6301

Stéphane Paccoud, conservateur en chef, musée des Beaux-Arts de Lyon

 

Ce colloque accompagne les expositions L’Invention du Passé. Histoires de cœur et d’épée en Europe 1802-1850, organisée au musée . . . → En lire plus

Appel à publication : « Pierre Mac Orlan et les peintres »

Pierre mac OrlanD’abord tenté par la peinture, Pierre Mac Orlan a entretenu des relations privilégiées avec nombre d’artistes, peintres ou dessinateurs. Il a côtoyé certains d’entre eux à Montmartre (Picasso, Vlaminck, Warnod, Delaw…) ; il en a connu d’autres à Rouen (Bergevin, Louvrier…) ou encore à Brest (Péron, Sévellec…). Plus tard il fréquentera à Saint-Cyr des artistes comme Planson, Landier, Flip, Pressac, Arnaud…

Certains, comme Bofa, Dignimont ou Daragnès, ont été des illustrateurs privilégiés de ses œuvres et, en ce sens, de véritables compagnons de route. D’autres (Toulouse-Lautrec, Courbet, Grosz, Pascin…) ont fait l’objet d’articles ou de préfaces de l’écrivain.

Ce sont ces relations riches et diverses que la Société des lecteurs de Pierre Mac Orlan invite à explorer dans . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’image translucide »

Image translucideColloque international organisé par le RIVIC (Réseau interdisciplinaire sur l’Image hispanique contemporaine)

Université de Pau et des Pays de l’Adour Pau, les 9, 10, 11 avril 2015

Résumé

Ni opaque ni transparent, le translucide, qui résulte de la traversée d’un corps par une lumière diffuse sans toutefois permettre de distinguer les objets à travers lui, voile et dévoile à la fois, sépare et unit, et synthétise à lui seul, par un fonctionnement « à l’oxymore », le visible et l’invisible, le montré et le caché, l’ombre dans la lumière, pouvant dire à la fois la présence et l’absence, le contenu et . . . → En lire plus

Appel à contribution : « Sonder l’abyme » « La mise en abyme dans les textes et les images » (Luxembourg, janvier 2015)

Johannes Gumpp, Autoportrait, 1646, huile sur toile, 89 cm, Galleria degli UffiziDès que l’on s’intéresse au fonctionnement de la mise en abyme, on s’aperçoit que le principe repose sur une fausse évidence, due certainement à l’interrogation de la représentation sans cesse reprise sur de nouveaux frais et notamment sous l’impulsion des nouveaux romanciers et de l’effort théorisant des années structuralistes. Résultat : l’expression de mise en abyme a fini par renvoyer à tout miroir de l’œuvre, indépendamment des modalités de son apparition. Selon Lucien Dällenbach (1977 : 139-140), dont la typologie est communément admise comme base de réflexion du principe en littérature, il faut garder à l’esprit « . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Du noir et blanc à la couleur » (Paris, mardi 10 juin 2014)

Séminaire des doctorants du HAR (EA4414)

Séminaire des doctorants du HAR (EA4414)

Journée d’étude organisée par le séminaire des doctorants du HAR (EA4414) – Université Paris Ouest Nanterre

Mardi 10 juin 2014, 17h-20h Salle Walter Benjamin, INHA

17h -Introduction – Marine Branland (docteure en histoire de l’art, université Paris Ouest Nanterre)

17h20 – Florence Cosnefroy (plasticienne) « Couleur support de mémoire : approche d’une résidence d’artiste. Présentation de l’ouvrage Vingt-cinq portes du bâtiment F et du film des couleurs et des voix ».

17h 45-Discussion

18h- Pause

18h15- Valentino Misino . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Le « Projet Garzoni » : Arts, métiers, apprentissages entre Venise et l’Europe (XIVe-XVIIIe siècles) » (Lille, 18 juin 2014)

Logo G.A.T.SLes Archives d’Etat de Venise possèdent une série documentaire riche et intéressante qui n’a jamais été véritablement exploitée. Il s’agit de 32 registres contenant les « Accordi dei garzoni » (contrats d’apprentissage), déclarés par les différents corps de métier auprès de la « Giustizia Vecchia ». Parmi ses nombreuses fonctions, cette magistrature s’occupait en effet de veiller au bon déroulement des pratiques d’apprentissage, indispensables pour acquérir le statut de « maestro » (maître) dans chacune des corporations. Ces documents couvrent un arc chronologique très vaste (de 1573 jusqu’en 1772, avec quelques lacunes) et constituent une source d’information précieuse, permettant à la fois de découvrir l’identité des maîtres et apprentis . . . → En lire plus

Cycle de conférences de Victor Stoichita à l’auditorium du Louvre : « L’image de l’Autre. Noirs, Juifs, Musulmans et « Gitans » dans l’art occidental des Temps modernes (1453-1789) »

Victor StoichitaLa Chaire du Louvre par Victor I. Stoichita

L’image de l’Autre. Noirs, Juifs, Musulmans et « Gitans » dans l’art occidental des Temps modernes (1453-1789)

Cycle de conférences, suivies de projections

Auditorium du Louvre

Les jeudis, du 18 septembre au 16 octobre à 18h30

Sur un sujet original, lié aux collections du musée, un historien de renom présente à l’auditorium un réflexion inédite, qui donne lieu à des rapprochements transdisciplinaires entre des œuvres du monde entier. À la fois exposés savants, causeries ouvertes au grand public et rencontres avec des personnalités exceptionnelles, ces conférences s’accompagneront d’un cycle de cinéma, proposant ainsi un écho contemporain au propos historique qui sera développé.

Pour la sixième édition de la Chaire du . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Autour du Louvre Abu Dabi : pour une histoire globale de l’art ? » (Auditorium du Louvre, 18 juin 2014)

Autour du Louvre Abu Dhabi : pour une histoire globale de l’art ?

Journée-débat« Musée-musées »

Auditorium du Louvre

Mercredi 18 juin de 10h à 18h

Peut-on et comment penser une histoire globale de l’art ?

En faisant appel à différentes disciplines (philosophie, histoire, histoire de l’art) et en réunissant certains des grands penseurs de la globalisation culturelle, cette journée propose d’aborder les enjeux méthodologiques que soulève une pensée à échelle mondiale de l’histoire de l’art et de l’institution muséale.

Elle propose aussi une mise en perspective du projet du Louvre Abu Dhabi qui fonde son discours et sa muséographie sur le décloisonnement des départements patrimoniaux et la mise en regard d’œuvres d’origines culturelles et géographiques diverses.

–10h : Ouverture

Par Jean-Luc Martinez, président directeur du musée du Louvre

. . . → En lire plus

Appel à communications : Le Tableau vivant : la politique de l’interruption

Le Tableau vivant : la politique de l’interruption

Journée d’étude organisée par Michel Poivert et Julie Ramos, Université Paris 1 – HiCSA, Galerie Colbert, Paris, le 31 octobre 2014 Date limite : 15 juin 2014

Désormais étudié dans ses différentes modalités historiques et esthétiques, le tableau vivant ne cesse de nous interroger sur la puissance d’un arrêt (du geste comme de l’image) : quelle est la nature de la force expressive de l’immobilité ? Considérer parfois comme anachronique au regard des arts du mouvement, le tableau vivant dans ce qu’il peut avoir d’archaïque propose une intensité que le théâtre ou l’arrêt sur image au cinéma ont largement expérimentée. L’artifice de l’immobilité contrainte des tableaux vivants peut-elle se comprendre à l’aune d’une réflexion sur les rapports entre l’image et le politique . . . → En lire plus

Collectionner l’Autre et l’Ailleurs : de la curiosité à la reconnaissance ?

Cette journée d’études veut considérer d’abord les différents profils d’amateurs que le goût des exotica a successivement mobilisés depuis le XVIIIe siècle. Une telle prédilection a pu se révéler en effet affaire de spéculation, de distinction, d’érudition, de goût ou de création – ou participer de l’ensemble de ces dispositions à des degrés divers. La journée tentera d’en préciser les contours et d’en démêler les ressorts en portant attention à des fondateurs de collections extra-européennes en contextes très variés.

Un second volet examine la place (re)donnée aujourd’hui par les musées français à certaines de ces manifestations passées d’un goût exotique. Comme en témoignent des expositions récentes, les objets de « haute-curiosité » ne sont plus seulement traces et témoins de civilisations éloignées dans le temps et dans l’espace, mais constituent . . . → En lire plus

Colloque : « L’arte dal naturale da Alberti a Pietro da Cortona » (Rome, 12-13 juin 2014)

Öèôðîâàÿ ðåïðîäóêöèÿ íàõîäèòñÿ â èíòåðíåò-ìóçåå Gallerix.ruDepuis l’Antiquité, les arts visuels se définissent d’abord par l’analogie avec la poésie, en tant qu’art imitant la nature (Aristote). Cette analogie marquera — comme nous le savons — toute la théorie de l’art de l’époque moderne. Aucun texte théorique sur les arts n’ignore le concept d’imitation, aucun discours critique ne s’y réfère pas. La notion du dal naturale, d’après nature, est une notion clé. Cette référence a été sans cesse définie et redéfinie selon les lieux et les périodes. L’arte dal naturale de Vasari n’a rien à voir avec celui du Caravage, tout comme le « modèle naturel » de Watteau est très éloigné . . . → En lire plus

Colloque « Musées au cinéma – le cinéma face au musée »

APPEL À CONTRIBUTIONS Date limite: 23 Juin 2014

MUSEES AU CINEMA – LE CINEMA FACE AU MUSEE :

LIEUX D’EXPOSITION, GALERIES, MUSEES IMAGINAIRES DANS LES FILMS DE FICTION. Colloque International organisé par les universités Paris 3, Paris 4, Paris 8, Paris 10 Paris, INHA (Institut National d’Histoire de l’Art), 15-17 décembre 2014.

 

Problématique générale : Depuis les origines du cinéma, les cinéastes se sont introduits dans l’espace muséal. Ce colloque est consacré à la réinvention de l’espace d’exposition, et plus largement des stratégies constitutives du projet muséal, par le cinéma de fiction, thème qui n’a pas encore fait l’objet d’une étude dédiée. La recréation filmique de musées confronte le spectateur à un cadre architectural et à des collections empruntés, travestis ou imaginés, proposant un parcours inédit. Il s’agira . . . → En lire plus

L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre

Présentation de l’ouvrage L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre, sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos.

Mardi 17 juin 2014 à 17h Salle Walter Benjamin INHA 2 rue Vivienne, 75002 Paris

En présence de Pascal Ory (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), de Catherine Méneux et Julie Ramos (Maîtres de conférences en histoire de l’art à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et de Philippe Thiébaut (Conseiller scientifique à l’INHA).

Les vingt-trois essais rassemblés dans cet ouvrage examinent les discours sur l’ »art social », leurs origines idéologiques, leurs tensions, ainsi que l’histoire de la notion et le rôle qu’elle a pu jouer dans les pratiques artistiques. Le . . . → En lire plus

Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte

Présentation du livre de Pierre Vaisse, récemment publié par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et les éditions Ophrys dans la collection Voir Faire Lire :

Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte

En présence de Véronique Schiltz, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Claude Mignot, professeur émérite de l’université de Paris-Sorbonne, Philippe Sénéchal, directeur du département des Études et de la Recherche de l’INHA, et l’auteur.

 

Mardi 17 juin 2014, à 14 heures Institut national d’histoire de l’art Auditorium de la Galerie Colbert 6, rue des Petits-Champs, ou 2, rue Vivienne – 75002 Paris

Journées d’études – « Nous sommes tous en danger ». Penser le monde après Artaud

Le 25 avril 1947, peu avant sa mort, Artaud répond au peintre Hartung, qui souhaite illustrer ses œuvres, une lettre visionnaire qu’on connaît trop peu. L’heure approche, écrit-il, des bidons de pétrole auxquels réellement on fout le feu. Artaud, sur le tard, est ce prophète de malheur qui nous révèle d’un mot la face cachée de l’apocalypse, plus actuelle que jamais. Ce workshop d’une espèce inédite n’est pas un colloque sur Artaud, lequel n’est ici qu’un fantôme, qui est à la fois partout et nulle part. C’est une expérience collective de réflexion critique, où ce qui compte n’est pas le savoir, mais le questionnement. Chacun des intervenants, que la lettre inspire, se propose ici d’en mesurer l’écho dans le champ . . . → En lire plus