Journée d’études de la revue Marges : « Art et travail » (Paris, 29 octobre 2022)

Journée d’études de la revue Marges : « Art et travail » (Paris, 29 octobre 2022)

À l’INHA, salle Walter Benjamin (2 rue Vivienne, Paris)

Depuis une cinquantaine d’années, le terme « travail » pour désigner une œuvre, ou de « travail artistique » comme équivalent de « pratique artistique », est entré dans le langage courant. S’il semble avoir perdu sa portée politique pendant un temps, celle-ci réapparaît régulièrement depuis une quinzaine d’années dans les revendications professionnelles des artistes et actrices ou acteurs du secteur des arts visuels. Traduisant l’opposition historique entre régimes vocationnel et professionnel de l’art, les récents débats sur la création d’un statut pour l’artiste, qui en réglementerait les conditions d’exercice et de rémunération, s’appuient précisément sur le travail et ses enjeux tant politiques que théoriques. . . . → En lire plus

Appel à contribution pour une journée d’études de la revue Marges : « Art & travail »

Marges n°37 – Appel à contribution Journée d’études « Art & travail », le 29 octobre 2022

Au tournant des années 1960-1970, se généralise le terme « travail » pour désigner non seulement l’activité artistique, mais également son produit. Ce glissement sémantique traduit un changement de paradigme artistique puisque, à la fois aux États-Unis et en Europe, tout un pan de l’art se met à réfléchir à la manière de rendre compte des processus de production de l’œuvre. Le déplacement de l’intérêt de l’œuvre comme objet fini au processus créatif qui s’observe alors, entraîne une redéfinition du statut non seulement de l’œuvre mais aussi de son auteure ou auteur. Il intervient dans le contexte du développement du minimalisme, du conceptualisme, du process art, de la critique d’art féministe, autant de . . . → En lire plus

Journées d’étude : « La Lecture-artiste. Que font les artistes de leurs lectures ? » (Paris, 29-30 novembre 2018)

Journées d’étude : « La Lecture-artiste. Que font les artistes de leurs lectures ? » (Paris, 29-30 novembre 2018)

Comment les artistes nourrissent-ils leur pratique des livres qu’ils dévorent ou feuillettent ? Constituent-ils une catégorie spécifique de lecteurs ? Quel est le statut de la lecture dans leur processus de création ? L’usage productif que font les artistes de leurs lectures pousse à son paroxysme l’idée du lecteur comme producteur. Les artistes assimilent leurs lectures avant d’en faire reparaître certains aspects de manière plus ou moins fidèle, déclinée, déformée, recomposée, traduite et parfois méconnaissable dans des œuvres qui en sont, au moins partiellement, une concrétisation. La . . . → En lire plus

Appel à communications : « Former les artistes » (23 février 2019, INHA, Paris)

Appel à communications : « Former les artistes » (23 février 2019, INHA, Paris)

Appel à communications de Marges. Revue d’art contemporain. Journée d’études « Former les artistes »

La formation des artistes a beaucoup évolué au cours des derniers siècles. Après un modèle corporatif, fondé sur la reproduction de savoirs ancestraux, puis une phase académique où les artistes ont été rassemblés autour de techniques et de modèles réputés universels, le début du 20e siècle a été caractérisé par la floraison de nouvelles méthodes. Les plus célèbres ont été celles proposées par le Bauhaus en Allemagne, les Vhutémas ou l’Inkhouk en Russie, l’ISIA en Italie et plus . . . → En lire plus

Appel à communication : « La lecture-artiste. Que font les artistes de leurs lectures ? » (Paris, 30 novembre 2018)

 

Appel à communication : « La lecture-artiste. Que font les artistes de leurs lectures ? » (Paris, 30 novembre 2018)

Vendredi 30 novembre 2018, Salle Vasari, INHA (2 rue Vivienne, Paris)

« La peinture, la sculpture et même la danse d’aujourd’hui n’auraient jamais existé sans la littérature qui les a prédits[1]. » James Salter

Que font les artistes de leurs lectures ? Comment nourrissent-ils leur pratique artistique des livres qu’ils dévorent ou feuillettent ? Quel est le statut de la lecture dans le processus de création et le cheminement de l’artiste ? Pour commencer de répondre à ces questions, nous nous proposons de recourir à la notion de « lecture-artiste ». L’objet . . . → En lire plus

Appel à communications : « High & Low » (27 octobre 2018, Paris)

Appel à communications de Marges (revue d’art contemporain) : Journée d’études « High & Low » (27 octobre 2018, Paris)

De nos jours, la distinction traditionnellement faite entre un art « noble » et un art « populaire » peut sembler renvoyer à une question relativement désuète. On observe pourtant qu’en pratique des hiérarchies implicites subsistent à propos de ce qui distingue l’art « véritable » du reste, même lorsque, dans différents contextes, est remise en cause l’échelle des mérites artistiques. Il s’agit notamment d’un effet de l’acception commune de la notion d’« art » comme terme « laudateur » (Schaeffer ; 1996), une qualité qui s’ajoute aux artefacts ordinaires et les sort . . . → En lire plus

Journée d’étude de la revue Marges : « L’art avec (ou sans) le marché de l’art » (24 février 2018, Paris, INHA)

Journée d’étude de la revue Marges : « L’art avec (ou sans) le marché de l’art » (24 février 2018, Paris)

Samedi 24 février 2018, à l’INHA, Salle Vasari (2 rue Vivienne, Paris), de 9h15 12h30 et de 14h à 17h30

Le marché de l’art a connu une croissance extrêmement forte ces dernières décennies, au point de douter de tout retournement de tendance. Le secteur de l’art contemporain est au cœur de ce phénomène et il semble particulièrement nourrir les appétits d’investisseurs pour qui la valeur de l’art échapperait par nature aux fluctuations ordinaires de l’économie. Parce que l’argent possède une place centrale dans l’imaginaire collectif, . . . → En lire plus

Appel à contribution : « L’art avec (ou sans) le marché de l’art » (Paris, 24 février 2018)

Journée d’étude de la revue Marges : « L’art avec (ou sans) le marché de l’art » (24 février 2018, Paris, INHA)

Le marché de l’art a connu une croissance extrêmement forte ces dernières décennies, au point de douter de tout retournement de tendance. Le secteur de l’art contemporain est au coeur de ce phénomène et il semble particulièrement nourrir les appétits d’investisseurs pour qui la valeur de l’art échapperait par nature aux fluctuations ordinaires de l’économie. Bien entendu, il est difficile de croire que de telles valeurs soient dotées de propriétés magiques : si le marché de l’art s’envole, ce n’est pas pour des . . . → En lire plus

Journée d’étude de la revue Marges : « Ce que le concept fait à l’œuvre » (7 octobre 2017, Paris, INHA)

Journée d’étude internationale de la revue Marges : « Ce que le concept fait à l’œuvre / How the concept affects the work »

Les termes « concept » et « conceptuel » ont pu être utilisés pour désigner diverses pratiques relatives au groupe restreint d’artistes évoluant à New York à la fin des années 1960. Mais la dimension conceptuelle de l’œuvre est désormais à considérer dans une définition plus générale, qui touche aussi à d’autres pratiques et domaines que les arts visuels. On assiste ainsi à une « autonomisation de l’état conceptuel » . . . → En lire plus

Appel à communication : « Ce que fait le concept à l’œuvre » (Paris, 7 octobre 2017)

Journée d’études Marges n° 27

« Ce que fait le concept à l’œuvre »

Rejetant l’idée d’un art qui serait conceptuel, Gérard Genette affirme, dans L’Œuvre de l’art, qu’il n’y a que des œuvres conceptuelles, puisque « l’état conceptuel » est présent hypothétiquement au sein de chaque œuvre et se vérifie au « coup par coup, œuvre par œuvre, et selon une relation fluctuante entre l’intention de l’artiste et l’attention du public, ou plutôt du récepteur individuel » (Genette ; 1994).

La formule « art conceptuel » désigne communément le groupe restreint d’artistes new-yorkais travaillant à partir des années 1960 autour de Seth Siegelaub et sa définition met habituellement en avant le primat du concept sur la forme et l’art comme objet de l’art. Elle a pu être . . . → En lire plus

Appel à communication : « Le temps du posthumain ? » (Paris, 2 juin 2017)

patricia-piccinini-graham-2016-scuplture-en-silicone-et-fibre-de-verre-140-x-120-x-170cmEn 1999, dans ses Règles pour le parc humain, Peter Sloterdijk écrit : « Celui qui s’interroge aujourd’hui sur l’avenir de l’humanité et les médias de l’humanisation veut au fond savoir s’il existe un espoir de juguler les tendances actuelles qu’a l’être humain à retourner à l’état sauvage. ». Ce que propose le texte de Sloterdijk, déclencheur de la question du posthumanisme en Europe, c’est une remise en question des fondements de l’humanisme classique à l’âge des biotechnologies. Celles-ci, capables d’agir sur la nature même de l’homme (par le code génétique ou la reproduction, par exemple), atténuent la frontière entre humanité et animalité, entre homme et machine, et conduisent à . . . → En lire plus

Journée d’études : « Archives » (Paris, 22 octobre 2016)

archives-en-art-contemporainLes archives deviennent un instrument de plus en plus central pour l’art contemporain, aussi bien dans la pratique des artistes que dans le travail des chercheurs. D’une part, on observe une « pulsion d’archive » (Hal Foster) dans la pratique d’artistes qui se servent des archives comme d’un matériau pour leurs œuvres. D’autre part, l’archive est devenue un instrument fondamental pour la recherche sur l’art contemporain. L’art contemporain étant fréquemment conçu comme une pratique éphémère, on ne peut l’atteindre que par ses traces et réminiscences (photographies, récits, enregistrements…). Et là où l’objet n’a pas disparu, il a souvent perdu sa centralité.

Mais . . . → En lire plus

Appel à communication : « Instrumentalisations de l’art » (Paris, 25 février 2017)

bernard-arnault-et-frank-gehry-devant-la-fondation-louis-vuittonL’instrumentalisation de l’art peut être revendiquée positivement par les artistes eux-mêmes lorsqu’ils entendent donner à leurs œuvres et à leurs activités des fins extérieures à la seule appréciation esthétique, qu’il s’agisse d’engagement politique ou d’une application pratique. Dans son sens négatif, l’instrumentalisation de l’art évoque la production contrainte, l’utilisation ou le détournement d’œuvres d’art au service d’intérêts hétéronomes : propagande politique, appropriation idéologique, profit économique, distinction sociale, etc.

Le couple problématique de l’instrumentalisation et de l’autonomie de l’art a été au cœur des enjeux de la modernité artistique, des controverses entre partisans romantiques de l’art pour l’art et promoteurs utilitaristes d’un art social au début du 19e siècle, jusqu’à l’opposition . . . → En lire plus

Appel à communication : « Archives » (Paris, 22 octobre 2016)

Revues MargesLes archives deviennent un instrument de plus en plus central pour l’art contemporain, aussi bien dans la pratique des artistes que dans le travail des chercheurs. D’une part, on observe une « pulsion d’archive » (archival impulse) (Foster) dans la pratique d’artistes qui se servent des archives comme d’un matériau pour leurs œuvres. Ils visent ainsi à problématiser le rapport au passé et aux formes de reconstruction de la mémoire aussi bien individuelle que collective. C’est ce qui conduit de nombreux artistes à se pencher sur le pouvoir médiateur de l’image. Le statut de document de l’image reste cependant problématique, celle-ci étant aussi souvent dénoncée comme vecteur de falsifications : c’est . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Globalismes » — revue Marges (Paris, 24 octobre 2015)

Global ArtLe constat d’un « art global » offre, depuis la fin des années 1980, une riche matière de réflexion aux théoriciens et aux historiens de l’art ainsi qu’aux commissaires d’exposition et aux professionnels des musées. Selon la définition du spécialiste des Global Studies Hans Belting, aujourd’hui, l’art contemporain peut être appréhendé comme synonyme de global art, le « globalisme » étant, selon lui, l’antithèse de l’universalisme dans la mesure où il décentre une vision du monde unifiée, en s’orientant vers des modernités multiples. Un nouveau capital cognitif se déploie ainsi sous forme de colloques, de séminaires, de publications et de programmes de recherche, d’accrochages de musées et d’expositions. La littérature produite . . . → En lire plus

Appel à communication : « Globalismes » (Revue Marges, Paris, 24 octobre 2015)

I am a global artist, 2011Le constat d’un « art global » offre, depuis la fin des années 1980, une riche matière de réflexion aux théoriciens et aux historiens de l’art ainsi qu’aux commissaires d’exposition et aux professionnels des musées. Selon la définition du spécialiste des Global Studies Hans Belting, aujourd’hui l’art contemporain peut être appréhendé comme synonyme de global art, le « globalisme » étant, selon lui, l’antithèse de l’universalisme dans la mesure où il décentre une vision du monde unifiée, en s’orientant vers des modernités multiples. Un nouveau capital cognitif se déploie ainsi sous forme de colloques, de séminaires, de publications et de programmes de recherche, d’accrochages de musées et . . . → En lire plus

Journée d’études : « L’artiste comme théoricien » (Paris, 14 février 2015)

kosuth Pour cette journée de la revue Marges, il s’agira d’interroger la place occupée par la question théorique dans les pratiques artistiques contemporaines. Qu’elle soit produite par les artistes ou importée au sein de leurs activités, la théorie soutient-elle nécessairement leur pratique ? Quelles sont les formes qu’elle peut prendre et les supports sur lesquels elle se développe ? L’objet de cette journée d’étude sera d’interroger les différentes facettes et enjeux que recouvre l’activité théoricienne pour un artiste, les conséquences sur sa pratique, ainsi que sur le statut de l’artiste lui-même.

PROGRAMME

9h15 : Présentation de la journée

9h30 : « L’artiste théoricien ou l’artiste utilisant des théories ? L’analyse . . . → En lire plus

Colloque : « Frontières, dictature, politique. De l’absence d’images à la position d’un regard. Le Chili depuis 1973 » (Paris, 11-13 décembre 2014)

Alfredo Jaar, Géométrie de la conscience, 2010

Alfredo Jaar, Géométrie de la conscience, 2010

 

Après la commémoration des quarante ans du coup d’État chilien en septembre 2013, le colloque « Frontières, dictature, politique. De l’absence d’images à la position d’un regard. Chili depuis 1973 » propose un dialogue intergénérationnel autour de cet événement historique et de ses conséquences dans le Chili actuel. Le Chili est un pays qui se bat encore entre le devoir de mémoire et la volonté d’oubli. Or, quelle place l’art pourrait-il avoir dans une possible relecture de l’histoire ?

Organisé par Javiera Medina, Maira Mora, François Soulages . . . → En lire plus

Journée d’étude de la revue Marges : « Manifestes »

Capture d’écran 2014-09-29 à 11.05.23Les artistes de la modernité ont longtemps été associés à deux images antagonistes : celle du créateur isolé, uniquement attaché à sa « nécessité intérieure », et celle de l’artiste œuvrant collectivement à produire des modèles de réforme sociale. Ces deux images renvoyaient simultanément à des manifestes, c’est-à-dire à des prises de position visant à affirmer des revendications d’artistes au sein de la société. Il y en a eu de toutes sortes et dans tous les domaines : manifestes d’écrivains, d’architectes, de musiciens, de peintres, voire de personnes qui renonçaient à occuper une quelconque position artistique . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’artiste comme théoricien » (revue Marges), 14 février 2015

Joseph Kosuth et Keith Haring, Zero & Not, 1986, installation avec un texte de Sigmund FreudSelon un schéma hérité de la Renaissance les artistes se font à l’occasion théoriciens de leur propre pratique (Vinci, Alberti). Leurs écrits revêtent alors des formes très différentes : essais, critiques, mémoires, notes, carnets, romans, etc. Ce modèle a été repris et accentué à partir de la fin du XIXe siècle par les avant-gardes : l’artiste, à l’égal des scientifiques, en vient ainsi à élaborer des programmes théoriques (de Seurat au minimalisme, en passant par le Bauhaus, le constructivisme ou l’art conceptuel). Le milieu des . . . → En lire plus